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Russie, l’abattoir invisible : quand 1 090 soldats s’effacent en vingt-quatre heures et que la nation tremble
Credit: Adobe Stock

Il existe des chiffres qui transpercent l’actualité comme des éclairs froids dans une nuit de plomb. 1 090 soldats russes tués en une seule journée. Non, ce n’est pas l’hyperbole d’un roman de guerre ou le chiffre abstrait d’une infographie lointaine. C’est la matière brûlante de cette guerre souterraine qui dévore la Russie, engloutit sa jeunesse, redéfinit ce qu’on nommait jadis « patrie ». Je ne vous écris pas ces lignes pour illustrer la routine morbide du front. Je trace ici, au fil du sang, la cartographie d’un cataclysme contemporain : la jeunesse russe disparaît à la pelle et tout ce que le monde offre en réponse, c’est un haussement d’épaules, un entrefilet minable. Je veux parler, détailler, nommer l’urgence, la gravité — donner chair à ce qu’une propagande méthodique voudrait dissoudre en pure statistique.

Car un jour comme celui-ci n’a rien d’ordinaire. Ce n’est ni une victoire, ni une défaite, ni une étape : c’est un gouffre, une hémorragie nue. Chaque matin en 2025, la Russie se réveille plus amputée, plus cabossée, plus fantôme d’elle-même. Ne détourne pas les yeux. Qui que tu sois, d’où que tu me lises, retiens ceci : c’est l’histoire d’une nation qui s’efface, un soldat à la fois, vingt-quatre heures après vingt-quatre heures. Et cette chronique sera celle d’un naufrage qui dure — sans concession, sans faux-suspens, sans autre filtre que la réalité nue.

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