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Les drones fantômes en Europe : signe avant-coureur d’une guerre éclair contre la Russie ?
Credit: Adobe Stock

Depuis l’été 2025, une ombre électronique plane sur l’Europe : des drones fantômes sillonnent le ciel civil et militaire, repérés d’un bout à l’autre du continent, sans jamais laisser de trace tangible. Ces incursions invisibles, rapportées de Copenhague à Munich, en passant par Vilnius, Bruxelles et Liège, interrogent sur leur origine, leur mission et leur futur rôle de marquage de cibles prioritaires en cas de conflit ouvert avec Moscou. L’urgence est extrême : que révèlent ces survols silencieux ? Et si, demain, ils devenaient les éclaireurs d’une guerre éclair ?

Chaque nuit, les radars civils affichent des échos fugitifs, des signaux trop faibles pour être qualifiés d’appareils militaires classiques, trop cohérents pour être classés bruits parasites. Les contrôleurs aériens, à bout de patience, n’osent plus ignorer ces alertes, mais peinent à les traduire en actions concrètes. Après chaque incident, on recense des fermetures de pistes d’aéroport, des détournements de vols, des activations de brouilleurs et des mobilisations de patrouilles terrestres et aériennes. Le coût matériel et psychologique de ces « fausses alertes » explose, tandis que la population glisse lentement dans un climat d’inquiétude permanente.

Multiplication des alertes radar

Depuis juillet, on dénombre plus de 120 « pics radar » inexpliqués en Europe occidentale, 60 % d’entre eux sur des routes aériennes commerciales. À Francfort, les contrôleurs ont dû arrêter le trafic pendant vingt minutes, découvrant après coup qu’un signal intermittent, oscillant entre 2 300 et 4 500 pieds, ne correspondait à aucune aéronef répertoriée. À Vienne, un incident similaire a provoqué l’évacuation partielle du terminal 3. À Prague, un « écho fantôme » a déclenché l’alerte maximale du système antiaérien S-300, avant de disparaître mystérieusement.

Silence et absence de revendication

Jamais ces incursions n’ont été revendiquées. Ni groupe terroriste, ni État étranger n’a revendiqué la paternité de ces survols nocturnes. L’absence de revendication renforce la théorie d’une manœuvre électromagnétique destinée à semer le doute : si l’assaillant ne cherche pas la publicité, c’est que son but réside ailleurs, peut-être dans la simple paralysie de nos défenses et la collectes de données critiques.

Les dégâts collatéraux de la paranoïa

Chaque événement déclenche une réaction en chaîne : fermetures temporaires des pistes, annulations de vols long-courriers, pertes financières massives pour les compagnies, interruption des chaînes logistiques. Le marché européen de l’aviation civile estime déjà à 75 millions d’euros le coût cumulé de ces perturbations sur trois mois, sans compter la défiance croissante des passagers et le risque d’effondrement de l’image de sécurité des aéroports concernés.

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