Aller au contenu
L’Ukraine crée l’enfer en Féodosie : quand les flammes révèlent l’effondrement de la machine de guerre russe
Credit: Adobe Stock

L’horizon s’embrase depuis trois jours consécutifs. Les drones ukrainiens ont frappé au cœur du système nerveux russe : le terminal pétrolier de Féodosie, en Crimée occupée, transformé en brasier incontrôlable depuis le 6 octobre 2025. Cette installation titanesque, capable de stocker 250 000 tonnes de carburant, nourrit la machine de guerre de Poutine — jusqu’à maintenant. Désormais, elle n’est plus qu’un volcan artificiel qui crache sa fumée noire sur des kilomètres, visible depuis l’espace, témoignant de la vulnérabilité criante de l’empire russe.

Les flammes ne s’arrêtent pas. Elles se propagent, tank après tank, réservoir après réservoir, dans une chorégraphie destructrice que personne ne peut plus contrôler. Les autorités d’occupation russes gardent un silence assourdissant depuis 24 heures, incapables d’expliquer à leur population cette catastrophe qui révèle leur impuissance totale. Car voilà la vérité brute : quand on prétend défendre un territoire, on ne laisse pas son plus grand dépôt de carburant brûler pendant trois jours sans interruption.

Le point de basculement stratégique

Cette frappe n’est pas un accident. Elle constitue un tournant tactique majeur dans cette guerre qui s’éternise. Le terminal de Féodosie représentait le hub central de distribution pétrolière pour toute la péninsule criméenne — une artère vitale désormais sectionnée. Les images satellites révèlent une catastrophe d’ampleur : douze kilomètres de fumée s’étirent dans le ciel, créant un nuage toxique qui suffoque la région. Les réservoirs du secteur nord-est continuent de s’embraser, alimentant un incendie qui semble défier toute tentative d’extinction.

L’État-major ukrainien confirme la destruction avec une froideur clinique. Cette installation multifonctionnelle assurait le transfert des produits pétroliers entre le rail, la mer et la route. Sa destruction crée un effet domino dévastateur : les convois militaires russes doivent désormais emprunter des itinéraires plus longs, plus vulnérables, plus coûteux. Chaque détour consume plus de carburant et expose davantage de cibles. Ce qui prenait une journée nécessite maintenant des jours entiers.

L’anatomie d’une catastrophe annoncée

Les forces ukrainiennes ont démontré une précision chirurgicale terrifiante. Leurs drones ont pénétré les défenses russes supposément imprenables, équipées des systèmes Pantsir-S1, pour atteindre leur cible avec une exactitude dévastatrice. Cette réussite tactique révèle l’obsolescence criante des systèmes défensifs russes, incapables de protéger leurs propres infrastructures stratégiques. Comment Moscou peut-il prétendre défendre ses alliés quand il ne parvient même pas à sécuriser ses propres installations vitales ?

La synchronisation de cette attaque avec d’autres frappes simultanées — notamment sur l’usine d’explosifs Sverdlov dans la région de Nizhny Novgorod — démontre une sophistication opérationnelle qui dépasse largement les capacités que l’on attribuait à l’Ukraine il y a encore quelques mois. Cette montée en puissance technologique et tactique redéfinit les règles du conflit.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
More Content