Zelensky confirme l’arme secrète : quand Neptune et Flamingo frappent ensemble
Auteur: Maxime Marquette
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky vient de révéler l’existence d’un nouveau paradigme tactique qui bouleverse la guerre moderne : l’usage combiné et coordonné des missiles de croisière Neptune et Flamingo lors de frappes simultanées contre la Russie. Cette confirmation, lâchée dans un contexte de tension extrême, révèle que l’Ukraine a franchi un seuil technologique et opérationnel qui transforme radicalement l’équilibre des forces. Désormais, Kiev possède la capacité de mener des attaques à longue portée avec une précision et une puissance dévastatrices, utilisant ses propres armes sans restriction occidentale.
Cette annonce de Zelensky intervient alors que l’Ukraine démontre une montée en puissance fulgurante de sa production d’armement domestique. Les missiles Neptune, d’origine ukrainienne, ont déjà prouvé leur efficacité en coulant le navire amiral russe Moskva en avril 2022. Le Flamingo, dernier-né des arsenaux de Kiev avec ses 3 000 kilomètres de portée et sa charge explosive de 1 150 kg, peut désormais atteindre 90% des infrastructures militaires russes. L’usage coordonné de ces deux systèmes crée une synergie destructrice qui place la Russie dans une position défensive inédite depuis le début du conflit.
L’annonce fracassante de Zelensky
Dans ses dernières déclarations publiques, le président ukrainien a confirmé que son pays utilisait désormais « avec succès » à la fois les missiles Neptune et les nouveaux Flamingo dans des opérations combinées contre des cibles russes. Cette révélation, formulée avec une prudence calculée pour ne pas divulguer de détails opérationnels sensibles, marque un tournant stratégique majeur. Zelensky a précisé que ces armes domestiques permettent à l’Ukraine de frapper « sans restrictions » imposées par les alliés occidentaux, contrairement aux systèmes d’armes fournis par l’OTAN.
Cette communication présidentielle intervient dans un moment crucial où l’Ukraine intensifie ses frappes de longue portée contre l’infrastructure énergétique et militaire russe. La mention explicite de l’usage « combiné » de ces deux systèmes suggère une sophistication tactique nouvelle : utiliser simultanément des missiles aux capacités complémentaires pour saturer les défenses ennemies et maximiser les dégâts. Cette approche coordonnée transforme chaque frappe en opération multi-vectorielle impossible à contrer efficacement.
La révolution tactique du combat coordonné
L’usage simultané des missiles Neptune et Flamingo crée une asymétrie tactique redoutable pour les défenses russes. Le Neptune, avec sa portée de 1 000 km dans sa version longue et sa précision éprouvée, peut cibler des objectifs spécifiques comme les installations radar ou les dépôts de munitions. Simultanément, le Flamingo, capable de parcourir 3 000 km avec sa charge de plus d’une tonne, peut détruire complètement des infrastructures stratégiques majeures comme les raffineries ou les complexes industriels militaires.
Cette combinaison permet à l’Ukraine de mener des « campagnes de frappe intégrées » où chaque missile joue un rôle spécifique dans un plan d’attaque coordonné. Le Neptune peut neutraliser les défenses anti-aériennes locales quelques minutes avant l’arrivée du Flamingo sur la cible principale. Cette séquence d’attaque rend les interceptions extrêmement difficiles et multiplie exponentiellement l’efficacité destructrice de chaque opération. Les Russes se retrouvent face à un dilemme impossible : protéger leurs radars ou leurs infrastructures critiques.
L’autonomie stratégique ukrainienne
La production domestique de ces missiles offre à l’Ukraine une liberté opérationnelle totale que ne permettent pas les armes occidentales. Contrairement aux ATACMS, Storm Shadow ou SCALP-EG fournis par les alliés avec des restrictions d’usage, les Neptune et Flamingo peuvent frapper n’importe quelle cible en territoire russe sans autorisation préalable. Cette autonomie stratégique transforme fondamentalement la nature du conflit, permettant à Kiev de mener sa propre guerre de longue portée selon ses priorités tactiques.
Les capacités techniques dévastatrices

Le Neptune : précision chirurgicale éprouvée
Le missile de croisière Neptune R-360, développé par le bureau d’études Luch de Kiev, représente l’aboutissement de quinze années de développement technologique ukrainien. Sa version originale, conçue pour détruire les navires de guerre ennemis, a acquis une réputation légendaire en coulant le croiseur lance-missiles Moskva, fleuron de la flotte russe de la mer Noire. Cette victoire tactique historique a démontré la capacité du Neptune à percer les défenses les plus sophistiquées et à détruire des cibles de haute valeur stratégique.
La version longue portée du Neptune, déployée depuis mars 2025, étend sa portée à 1 000 kilomètres et embarque une ogive de 260 kg capable de détruire précisément des installations militaires sensibles. Son système de guidage combiné GPS-inertiel lui permet de naviguer à très basse altitude, évitant ainsi la détection radar jusqu’aux derniers instants avant impact. Cette capacité de vol furtif transforme le Neptune en arme d’assassinat tactique, capable de neutraliser silencieusement des cibles stratégiques sans alerte préalable.
Le Flamingo : puissance de destruction massive
Le missile de croisière Flamingo FP-5, révélé publiquement en août 2025, constitue le « marteau de guerre » de l’arsenal ukrainien. Avec ses 3 000 kilomètres de portée théorique, il peut atteindre virtuellement toutes les cibles militaires et industrielles situées à l’ouest de l’Oural russe. Sa charge explosive de 1 150 kg, soit l’équivalent de huit Neptunes, lui confère une capacité destructrice comparable aux missiles de croisière Tomahawk américains.
Propulsé par un turboréacteur Motor Sich AI-25TL récupéré sur les avions d’entraînement L-39, le Flamingo vole à seulement 50 mètres d’altitude à une vitesse de 900 km/h, rendant son interception extrêmement difficile. Son profil de vol erratique et ses trajectoires changeantes saturent les radars de défense aérienne russes, créant une confusion tactique qui facilite la pénétration jusqu’aux cibles. Cette combinaison de portée, de puissance et de furtivité en fait l’arme stratégique la plus redoutable de l’arsenal ukrainien.
La synergie destructrice des attaques coordonnées
L’usage combiné Neptune-Flamingo crée une dynamique opérationnelle où 1 + 1 = 5 en termes d’efficacité destructrice. Le Neptune peut ouvrir la voie en neutralisant les défenses anti-aériennes ponctuelles autour de la cible principale, permettant au Flamingo d’arriver sur objectif sans opposition significative. Cette séquence d’attaque coordonnée maximise les chances de succès tout en minimisant les pertes de missiles coûteux.
L'impact stratégique sur le conflit

La paralysie progressive de l’industrie militaire russe
Les frappes combinées Neptune-Flamingo visent méthodiquement à décapiter la capacité industrielle militaire russe. Depuis septembre 2025, ces missiles ont détruit ou endommagé gravement plus de 40 installations stratégiques, dont 16 raffineries pétrolières, 8 usines de production d’armement et 12 dépôts de munitions de première importance. Cette campagne de destruction systématique prive la Russie des ressources nécessaires pour soutenir son effort de guerre à long terme.
L’usine Elektrodetal de Karachev, frappée par quatre missiles Neptune le 29 septembre, illustre parfaitement cette stratégie d’« étranglement industriel ». Cette installation, qui produisait des connecteurs électroniques pour les systèmes d’armes russes, est désormais hors service pour une durée indéterminée. Chaque frappe de ce type crée un déficit cumulatif qui affaiblit progressivement la machine de guerre russe, créant des pénuries en cascade dans tous les secteurs militaires.
La disruption de la logistique énergétique russe
La combinaison Neptune-Flamingo s’attaque particulièrement efficacement aux infrastructures énergétiques russes, colonne vertébrale de l’économie de guerre de Moscou. Les experts estiment que 40% de la capacité de raffinage russe a été mise hors service depuis le début de cette campagne, créant des pénuries d’essence qui affectent directement la mobilité militaire et civile russe.
Cette « guerre énergétique asymétrique » transforme chaque frappe réussie en victoire stratégique à long terme. Détruire une raffinerie prive la Russie de millions de dollars de revenus quotidiens tout en perturbant l’approvisionnement en carburant des forces armées. Cette double pénalité — économique et militaire — amplifie l’impact de chaque missile tiré, créant un rapport coût-efficacité favorable à l’Ukraine malgré sa position militaire théoriquement défavorable.
La psychose défensive russe
Face à cette menace combinée, la Russie se trouve contrainte de disperser ses défenses sur un territoire immense, diluant leur efficacité. Protéger simultanément les raffineries de Sibérie, les usines de l’Oural et les dépôts de munitions de Russie centrale nécessite des ressources anti-aériennes considérables qui ne peuvent plus être concentrées sur le front ukrainien.
La production industrielle sous contrainte

L’innovation née de la nécessité
La société Fire Point, fabricant du Flamingo, incarne parfaitement l’esprit d’innovation ukrainien sous contrainte existentielle. Fondée par des amis issus de milieux non militaires — construction, conception de jeux vidéo, architecture — cette startup défense produit désormais 50 missiles par mois et vise les 210 unités mensuelles d’ici la fin 2025. Cette montée en puissance industrielle révèle la capacité ukrainienne à transformer rapidement l’innovation civile en capacité militaire opérationnelle.
Le coût de production du Flamingo, estimé à 500 000 dollars par unité, reste une fraction du prix des missiles occidentaux équivalents. Cette économie de production permet à l’Ukraine de soutenir une campagne de frappe prolongée malgré ses ressources limitées. Chaque Flamingo coûte moins qu’un missile ATACMS mais délivre une puissance destructrice supérieure, créant un avantage économique décisif dans cette guerre d’attrition technologique.
Les défis logistiques de la production
La production du Neptune s’appuie sur l’infrastructure industrielle héritée de l’ère soviétique, modernisée et adaptée aux standards OTAN. Le bureau Luch a réussi à maintenir une cadence de production soutenue malgré les bombardements russes réguliers contre les installations industrielles ukrainiennes. Cette résilience productive témoigne de la capacité ukrainienne à protéger et disperser ses sites stratégiques les plus sensibles.
La complexité d’assemblage de ces missiles nécessite des composants électroniques sophistiqués, souvent importés via des circuits d’approvisionnement détournés pour contourner les restrictions commerciales. Cette logistique clandestine, organisée avec l’aide discrète des services occidentaux, permet à l’Ukraine de maintenir sa production malgré l’embargo technologique russe et les tentatives de sabotage industriel.
La montée en puissance accélérée
L’objectif ukrainien de produire 50% de ses munitions domestiquement d’ici fin 2025 semble réalisable au vu des progrès actuels. Cette indépendance productive transformerait fondamentalement la nature du conflit, libérant l’Ukraine des contraintes politiques occidentales tout en garantissant un approvisionnement constant en armements stratégiques.
Les implications géopolitiques

La redéfinition des équilibres régionaux
La capacité ukrainienne de frapper en profondeur le territoire russe avec ses propres armes transforme l’architecture sécuritaire de l’Europe de l’Est. Cette autonomie stratégique réduit la dépendance de Kiev vis-à-vis des décisions occidentales et lui permet de mener sa propre stratégie militaire sans contrainte externe. Cette indépendance opérationnelle repositionne l’Ukraine comme acteur militaire régional majeur, capable d’influencer les équilibres géopolitiques par ses propres moyens.
L’effet dissuasif de cette capacité dépasse largement les frontières russo-ukrainiennes. Les pays limitrophes de la Russie — Finlande, pays baltes, Pologne — observent avec intérêt cette démonstration de « dissuasion asymétrique » qui prouve qu’un pays déterminé peut développer rapidement des capacités défensives crédibles face à la menace russe. Cette leçon stratégique influence déjà les doctrines de défense nationales dans toute la région.
L’impact sur l’alliance occidentale
Le succès des armes ukrainiennes domestiques questionne indirectement l’utilité des restrictions imposées par les alliés occidentaux sur l’usage de leurs propres systèmes d’armes. Si l’Ukraine peut frapper efficacement les cibles russes avec ses missiles Neptune et Flamingo, pourquoi limiter l’usage des ATACMS ou des Storm Shadow ? Cette contradiction politique affaiblit la cohérence de la stratégie occidentale et renforce les arguments ukrainiens pour une levée complète des restrictions.
Parallèlement, le succès technologique ukrainien ouvre de nouvelles perspectives de coopération industrielle avec l’Occident. Les performances démontrées des missiles ukrainiens intéressent plusieurs pays occidentaux qui envisagent des partenariats de production ou des accords de transfert technologique. Cette reconnaissance internationale transforme l’industrie de défense ukrainienne en secteur d’exportation potentiel pour l’après-guerre.
La pression diplomatique croissante sur Moscou
L’efficacité des frappes ukrainiennes place la Russie dans une position défensive diplomatique inédite. Incapable de protéger efficacement son territoire, Moscou multiplie les menaces d’escalation pour dissuader l’Ukraine de poursuivre ses campagnes de frappe. Ces menaces, largement considérées comme des bluffs par les experts militaires, révèlent la faiblesse croissante de la position russe face à la montée en puissance ukrainienne.
Les défis opérationnels futurs

L’adaptation des défenses russes
Face à cette menace combinée, la Russie développe rapidement de nouvelles contre-mesures défensives. Le déploiement de systèmes S-400 et Pantsir-S1 supplémentaires autour des sites stratégiques témoigne de cette adaptation tactique. Mais cette dispersion défensive affaiblit la protection du front ukrainien, créant des opportunités tactiques que l’armée ukrainienne peut exploiter pour ses offensives terrestres.
L’amélioration des capacités de guerre électronique russes vise particulièrement à perturber les systèmes de guidage GPS des missiles ukrainiens. Cette course technologique entre l’épée et le bouclier pousse l’Ukraine à développer des systèmes de navigation alternatifs, créant une spirale d’innovation qui bénéficie ultimement au développement technologique ukrainien.
La durabilité de l’effort de production
Maintenir une production soutenue de missiles complexes nécessite un approvisionnement constant en composants sophistiqués et en matières premières spécialisées. Les tentatives russes de sabotage des chaînes d’approvisionnement ukrainiennes visent précisément à interrompre cette production stratégique. La résilience de l’industrie ukrainienne face à ces menaces déterminera la capacité de Kiev à soutenir sa campagne de frappe à long terme.
L’escalade potentielle du conflit
L’efficacité croissante des frappes ukrainiennes pourrait pousser la Russie vers des mesures d’escalation pour rétablir l’équilibre militaire. L’usage d’armes chimiques, l’attaque directe contre les sites de production ukrainiens ou l’intensification des bombardements contre les infrastructures civiles ukrainiennes constituent autant de risques d’escalation que cette réussite tactique pourrait déclencher.
L'avenir de la guerre moderne

La démocratisation de la puissance militaire
Le succès ukrainien démontre qu’un pays déterminé peut développer rapidement des capacités militaires stratégiques sans être une superpuissance traditionnelle. Cette leçon révolutionnaire transforme la compréhension des équilibres de puissance internationaux, prouvant que l’innovation technologique peut compenser les désavantages quantitatifs traditionnels.
Cette « démocratisation » de la puissance de frappe stratégique inquiète les grandes puissances qui perdent leur monopole sur les armes de destruction massive. L’émergence de « puissances militaires moyennes » capables de projeter leur force à longue distance redessine fondamentalement la géopolitique mondiale et complique les calculs stratégiques traditionnels.
L’évolution doctrinale des conflits futurs
Les tactiques de frappe combinée Ukraine développées par l’Ukraine préfigurent les conflits du futur où la coordination multi-systèmes primera sur la puissance brute. Cette évolution doctrinale influence déjà les programmes d’armement occidentaux qui intègrent davantage la dimension « essaim » et la coordination inter-systèmes dans leurs développements futurs.
L’impact sur la prolifération technologique
Le transfert potentiel de technologies ukrainiennes vers d’autres pays pourrait accélérer la prolifération des capacités de frappe à longue portée. Cette dissémination technologique complique les calculs de stabilité stratégique et nécessite de nouvelles approches du contrôle des armements adaptées à cette réalité technologique émergente.
Conclusion

La confirmation par Zelensky de l’usage combiné des missiles Neptune et Flamingo marque l’entrée de l’Ukraine dans le club très fermé des puissances capables de projeter leur force militaire à longue distance avec leurs propres moyens. Cette autonomie stratégique transforme fondamentalement la nature du conflit russo-ukrainien et repositionne Kiev comme acteur militaire régional majeur. L’efficacité démontrée de cette combinaison tactique bouleverse les équilibres géopolitiques traditionnels et prouve qu’une nation déterminée peut défier militairement une superpuissance grâce à l’innovation technologique et à l’audace opérationnelle.
Au-delà de l’impact immédiat sur le conflit en cours, cette réussite ukrainienne préfigure une révolution plus profonde dans l’art militaire contemporain. L’ère des monopoles technologiques des grandes puissances s’achève, remplacée par une démocratisation de la puissance de frappe qui redéfinit les règles du jeu géopolitique mondial. Dans cette nouvelle donne stratégique, la détermination nationale et l’innovation sous contrainte peuvent compenser les désavantages quantitatifs traditionnels, ouvrant une ère d’incertitude stratégique où chaque conflit peut basculer rapidement grâce à l’émergence de capacités militaires inattendues. L’Ukraine ne fait pas seulement la guerre à la Russie : elle invente la guerre de demain.