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La Russie frappe le réseau électrique ukrainien pendant que Trump arme Kiev de Tomahawks
Credit: Adobe Stock

Un double coup de tonnerre qui change tout

Le 12 octobre 2025, deux événements majeurs secouent l’échiquier géopolitique mondial avec une violence inédite. D’un côté, la Russie lance une vague massive de frappes contre l’infrastructure électrique ukrainienne — un retour aux tactiques de l’hiver précédent qui avaient plongé des millions de civils dans le noir et le froid. De l’autre, Moscou exprime une inquiétude extrême face aux révélations concernant la livraison potentielle de missiles de croisière Tomahawk américains à l’Ukraine… Des armes capables de frapper jusqu’à 1 600 kilomètres de distance. C’est la confrontation directe entre deux escalades symétriques, deux paris sur l’intimidation, deux façons de dire : nous n’abandonnerons jamais. Et entre ces deux forces titanesques, un peuple ukrainien pris en otage, privé d’électricité pendant que les chancelleries s’affolent.

Une stratégie russe qui revient hanter l’hiver

Les attaques contre le réseau énergétique ne sont pas nouvelles — elles ont marqué l’hiver 2022-2023 avec une brutalité calculée. Mais leur retour en force maintenant, alors que les températures commencent à chuter, révèle une intention claire : briser le moral ukrainien avant l’arrivée du froid. Les missiles russes, drones Shahed et frappes de précision visent transformateurs, centrales thermiques, sous-stations électriques. Tout ce qui maintient les lumières allumées, les hôpitaux fonctionnels, les chauffages actifs. C’est une guerre d’usure portée contre les civils, une stratégie que Moscou refuse d’admettre mais que chaque explosion confirme. Les chiffres parlent : des dizaines de frappes en quelques heures, des coupures massives dans plusieurs régions, des équipes de réparation mobilisées sous le feu (parfois littéralement). Et pendant ce temps… Washington sort une carte inattendue de son jeu.

Des Tomahawks qui affolent le Kremlin

Quand le New York Times révèle que l’Ukraine aurait demandé des missiles Tomahawk dans son plan de victoire présenté à Biden, le Kremlin réagit comme si on venait de franchir une ligne rouge supplémentaire. Pourquoi cette réaction si intense ? Parce que les Tomahawk changent radicalement la donne. Ces missiles de croisière, lancés depuis des plateformes terrestres ou maritimes, peuvent atteindre des cibles stratégiques russes bien au-delà de la zone de front — bases militaires en Crimée, centres de commandement, dépôts logistiques profondément ancrés en territoire occupé, voire en Russie même. Moscou parle d’escalade inacceptable, de provocation directe, de risque de guerre généralisée. Les porte-paroles du Kremlin multiplient les avertissements sombres, évoquant des conséquences imprévisibles. Mais derrière cette rhétorique… une peur très concrète que l’Ukraine acquière enfin la capacité de frapper où ça fait vraiment mal.

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