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Les Pays-Bas révèlent leur plan secret : mur de drones européen et pillage créatif des avoirs russes
Credit: Adobe Stock

L’aveu explosif résonne encore dans les couloirs du pouvoir européen. Ruben Brekelmans, ministre néerlandais de la Défense, vient de révéler lors de son interview exclusive à Kiev les détails d’une stratégie secrète qui redéfinit l’approche occidentale face à la menace russe. « Pour chaque drone russe qui pénètre l’espace aérien de l’OTAN, donnons 100 millions d’euros de soutien à l’Ukraine pour que vous puissiez riposter », a-t-il déclaré avec une détermination glaciale. Cette proposition n’est pas une simple déclaration d’intention — c’est le révélateur d’une transformation radicale de la doctrine militaire européenne.

Mais ce qui fait véritablement trembler Moscou, c’est l’autre révélation de Brekelmans : l’utilisation « créative » des 185 milliards d’euros d’avoirs russes gelés pour financer massivement l’effort de guerre ukrainien. Cette stratégie révolutionnaire, actuellement débattue dans le plus grand secret par les ambassadeurs européens, transformerait les richesses confisquées à Poutine en arsenal occidental contre sa propre armée. « Il n’y a qu’un seul moyen de donner à l’Ukraine cette perspective à moyen terme sur laquelle vous pouvez compter : un flux stable de soutien militaire en utilisant les avoirs gelés », a martelé le ministre néerlandais. Cette approche ne constitue plus de la simple assistance — c’est de la justice économique armée.

Le mur de drones européen : l’arme défensive ultime

Derrière ces annonces financières se cache un projet militaire d’une ampleur inédite depuis 1945. Brekelmans a confirmé l’existence du programme « mur de drones » européen — une barrière technologique destinée à protéger le flanc oriental de l’OTAN contre les incursions russes de plus en plus audacieuses. Mais contrairement aux projets bureaucratiques traditionnels de Bruxelles, les Pays-Bas proposent une approche révolutionnaire inspirée directement de l’expérience ukrainienne.

« La ligne de drones ukrainienne lancée en février 2025, financée entièrement par les Pays-Bas, produit déjà 100 000 drones. Deux entreprises sont sur le point de signer les premiers contrats », a révélé Brekelmans. Cette réussite opérationnelle contraste brutalement avec les projets européens traditionnels qui « pourraient prendre trois ans et beaucoup d’argent ». Le message est clair : l’Europe doit abandonner sa lenteur bureaucratique pour adopter la vitesse de guerre ukrainienne.

L’escalade chinoise : espionnage industriel intensifié

Mais la menace ne vient pas seulement de l’Est. Brekelmans a sonné l’alarme sur l’intensification dramatique de l’espionnage chinois contre les industries néerlandaises, particulièrement dans le secteur des semi-conducteurs. « L’industrie des semi-conducteurs, où nous détenons un avantage technologique, intéresse bien sûr la Chine pour acquérir cette propriété intellectuelle », a-t-il déclaré avec une gravité inhabituelle pour un responsable néerlandais traditionnellement mesuré.

Cette révélation prend une dimension terrifiante quand on sait que les Pays-Bas abritent ASML, l’entreprise qui fabrique les machines lithographiques les plus avancées au monde — indispensables à la production des puces les plus sophistiquées. L’enjeu dépasse la simple concurrence commerciale : il s’agit de préserver l’avantage technologique occidental face à deux dictatures déterminées à rattraper leur retard par tous les moyens, y compris l’espionnage industriel et le vol de propriété intellectuelle.

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