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Sept pays européens rejoignent secrètement l’initiative PURL : l’arsenal américain pour l’Ukraine explose
Credit: Adobe Stock

La guerre se transforme sous nos yeux. Dans une annonce qui fait l’effet d’une bombe diplomatique, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andrii Sybiha vient de révéler ce 13 octobre qu’sept nouveaux pays s’apprêtent à rejoindre l’initiative PURL de l’OTAN — ce mécanisme révolutionnaire qui permet aux Européens d’acheter des armes américaines pour l’Ukraine. Cette révélation, prononcée lors d’une conférence de presse aux côtés de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, marque un tournant stratégique dans l’approche occidentale face à la Russie.

Six pays ont déjà versé plus de 2 milliards de dollars dans ce programme d’armement ultra-secret : les Pays-Bas, le Danemark, la Norvège, la Suède, l’Allemagne et le Canada. Mais ce qui se dessine aujourd’hui dépasse tous les scénarios imaginés. Avec treize nations bientôt impliquées, l’initiative PURL transforme l’Europe en gigantesque machine de guerre financée collectivement contre la Russie. Cette mobilisation sans précédent révèle l’ampleur de la crainte européenne face aux menaces de Poutine — et la détermination absolue à ne plus jamais subir.

L’aveu qui change la donne

« Aujourd’hui, nous avons six pays qui ont contribué avec des montants spécifiques pour financer cette initiative, pour continuer ce programme. Et dès aujourd’hui, nous pouvons parler de l’intention de sept pays supplémentaires de devenir participants avec des contributions spécifiques à ce programme », a déclaré Sybiha d’une voix grave. Ces mots, prononcés dans la foulée de l’offensive russe du 10 octobre contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes, résonnent comme une déclaration de guerre économique de l’Europe contre Moscou.

Car derrière cette annonce se cache une réalité géopolitique explosive. L’initiative PURL (Prioritized Ukraine Requirements List) n’est pas simplement un mécanisme de financement — c’est un système de contournement qui permet à l’Europe de s’armer massivement via l’industrie militaire américaine. En transférant les fonds vers un compte spécial de l’OTAN, les pays européens achètent directement des armes made in USA sans passer par les procédures bureaucratiques traditionnelles. Résultat : des livraisons ultra-rapides de systèmes Patriot, de missiles HIMARS et bientôt… des Tomahawks.

Le méga-deal secret de Zelensky

Pendant que l’Europe organise cette mobilisation financière, Volodymyr Zelensky prépare son coup de maître. Le président ukrainien a annoncé qu’une délégation de haut niveau, menée par la Première ministre Yuliia Svyrydenko et comprenant son chef de cabinet Andriy Yermak, se rendra à Washington cette semaine pour négocier ce qu’il appelle le « Mega Deal ». Au menu : l’achat massif de systèmes de défense aérienne Patriot, de lanceurs HIMARS modifiés pour les missiles ATACMS tactiques, et surtout… la livraison des fameux missiles de croisière Tomahawk d’une portée de 2 500 kilomètres.

Cette négociation représente potentiellement le plus gros contrat d’armement de l’histoire ukrainienne. Zelensky évoque ouvertement un montant qui pourrait atteindre 100 milliards de dollars, financé en partie par les avoirs russes gelés et les contributions européennes via PURL. « Vous connaissez tous ces noms : HIMARS, ATACMS, Tomahawk. Nous n’avons pas peur de les prononcer, mais nous ne voulons pas que la conversation traîne. Nous attendons une réponse positive des États-Unis », a-t-il déclaré avec une détermination qui ne laisse aucune place à l’ambiguïté.

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