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Zelensky révèle la stratégie ultime de Poutine : briser l’Ukraine par la terreur avant l’hiver
Credit: Adobe Stock

L’aveu glacial résonne encore dans les couloirs du pouvoir européen. Devant l’Assemblée parlementaire de l’OTAN réunie à Ljubljana ce 13 octobre, Volodymyr Zelensky a brisé le silence sur la dernière carte de Poutine : « Le terrorisme aérien est le dernier mouvement de Poutine. » Cette déclaration, prononcée avec une gravité saisissante, révèle la véritable nature de l’offensive russe qui se déploie depuis septembre — une campagne de terreur calculée pour briser la résistance ukrainienne avant que l’hiver ne s’installe sur l’Europe.

Les chiffres qui accompagnent cette révélation font froid dans le dos. En une seule semaine d’octobre, la Russie a lancé plus de 3 100 drones, 92 missiles et environ 1 360 bombes planantes contre l’Ukraine. Cette intensification sans précédent des frappes contre l’infrastructure énergétique n’est pas le fruit du hasard — elle constitue l’ultime stratégie d’un dictateur acculé qui mise tout sur la capacité à plonger les Ukrainiens dans l’obscurité et le froid. Mais derrière cette escalade terroriste se dessine également une contre-offensive occidentale d’une ampleur inédite, avec l’extension du programme PURL de l’OTAN qui mobilise désormais treize pays pour financer l’arsenal américain destiné à l’Ukraine.

L’offensive énergétique russe : des chiffres qui donnent le vertige

L’ampleur de cette campagne de terreur défie l’imagination. Dans la nuit du 9 au 10 octobre, la Russie a déployé une force de frappe colossale : 2 missiles Kinzhal hypersoniques, 26 missiles balistiques et de croisière Iskander, 4 missiles de croisière Kh-59/69, et pas moins de 465 drones de type Shahed. Cette attaque, que Zelensky qualifie de « cynique et calculée », a visé simultanément neuf régions ukrainiennes, provoquant des coupures d’électricité pour plus d’un million de foyers.

Le timing de cette offensive révèle toute la perversité de la stratégie russe. Comme l’a souligné le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriy Sybiha, le 10 octobre marque exactement le troisième anniversaire de la première attaque massive russe contre l’infrastructure énergétique ukrainienne en 2022. Cette synchronisation macabre illustre la méthode Poutine : exploiter les cycles saisonniers pour maximiser la souffrance civile, transformant l’hiver ukrainien en arme de guerre psychologique.

La riposte ukrainienne : 40% d’armes domestiques

Face à cette escalade, l’Ukraine révèle une transformation industrielle stupéfiante. Zelensky a annoncé que plus de 40% des armes utilisées sur le front sont désormais produites en Ukraine ou en coopération avec des partenaires ukrainiens — un bond quantique depuis l’invasion de février 2022. Cette autonomisation militaire comprend la production mensuelle de 40 obusiers Bohdana, 2,4 millions d’obus d’artillerie et de mortier livrés en 2024, et une capacité de production de drones qui place l’Ukraine parmi les leaders mondiaux.

Cette renaissance industrielle militaire ukrainienne s’accompagne d’une ambition export révolutionnaire. Le président ukrainien envisage de lancer l’exportation d’armes excédentaires dès la fin 2025, avec des plateformes d’export en Europe, aux États-Unis et au Moyen-Orient. L’objectif : financer l’acquisition de systèmes sophistiqués que l’Ukraine ne peut pas encore produire, notamment les systèmes Patriot et les missiles Tomahawk tant convoités.

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