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L’Ukraine brise l’assaut russe et fait trembler les ambitions de Moscou
Credit: Adobe Stock

Quand un commandant en chef prend la parole pour annoncer la défaite d’une offensive ennemie, ce n’est jamais anodin. Oleksandr Syrskyi, à la tête des forces armées ukrainiennes, vient de déclarer sans détour que l’offensive russe de printemps-été a été stoppée net. Pas ralentie. Pas contenue. Stoppée. Et derrière ce mot, il y a des milliers de vies russes sacrifiées sur l’autel d’une ambition impériale qui s’effondre mois après mois, offensive après offensive. Le 17 octobre 2025, cette déclaration résonne comme un coup de tonnere dans un ciel déjà chargé de menaces. Septembre aura été un mois de carnage absolu pour l’armée russe : près de 29 000 soldats perdus en trente jours. Ce chiffre ne représente pas seulement des statistiques militaires, mais des existences fauchées, des familles brisées, des villages russes vidés de leurs fils. Et pour quoi ? Pour quelques kilomètres carrés gagnés au prix d’un déluge de sang et d’acier. L’Ukraine tient bon, et ce n’est pas une formule creuse répétée par des analystes en studio climatisé. C’est une réalité tactique, stratégique, humaine. Les forces ukrainiennes ne se contentent plus de défendre — elles contre-attaquent, elles frappent en profondeur, elles sabotent les arrières russes avec une précision chirurgicale qui affole les généraux du Kremlin.

Cette annonce de Syrskyi n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un contexte où chaque jour apporte son lot de nouvelles du front. Les drones ukrainiens touchent des cibles à des centaines de kilomètres à l’intérieur du territoire russe. Les raffineries brûlent. Les dépôts d’armes explosent. Les bases militaires sont frappées avec une régularité qui confine à l’acharnement stratégique. Depuis le début de l’année 2025, ce sont 45 installations critiques de l’infrastructure énergétique et militaro-industrielle russe qui ont été touchées. Quarante-cinq. Et les conséquences économiques sont vertigineuses : la production de carburants et lubrifiants a chuté de 25 % en Russie, et chaque jour qui passe fait perdre à Moscou plus de 46 millions de dollars en exportations de produits pétroliers. Voilà la guerre moderne — une guerre où les oléoducs comptent autant que les tranchées, où les transformateurs électriques deviennent des objectifs prioritaires, où l’économie ennemie devient le champ de bataille invisible mais décisif. Syrskyi ne se contente pas de repousser les Russes ; il les étrangle lentement, méthodiquement, en leur coupant les vivres, le carburant, les munitions.

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