Aller au contenu
Il y a des coeurs qui se brisent non pas par manque d’amour, mais par excès de mensonges.
Credit: ChatGPT Image

Il y a des cœurs qui ne cassent pas d’un coup.
Ils se fissurent lentement.
Sous les silences.
Sous les non-dits.
Sous les regards qui mentent sans parler.

Il y a des cœurs qui ont cru trop fort.
Trop longtemps.
Qui ont donné sans compter.
Qui ont aimé sans se protéger.

Parce que l’amour, le vrai, on y croit.
On s’y jette tête première.
On se perd dedans.
On se donne jusqu’à l’âme.

Mais parfois, l’amour qu’on reçoit…
n’en est pas un.
C’est un mirage.
Une illusion bien emballée.
Un poison servi dans un beau verre.

Les mensonges, eux, ne tuent pas d’un coup.
Ils s’infiltrent.
Doucement.
Ils rongent la confiance.
Ils abîment les regards.
Ils fissurent les rêves.

Et un jour, tout s’effondre.
Pas parce que t’as cessé d’aimer.
Mais parce que t’as cessé d’y croire.

Tu te réveilles un matin,
et tu réalises que t’as aimé plus fort qu’on t’a respectée.
Que t’as pardonné plus que t’aurais dû.
Que t’as cru à des “je t’aime” qui sonnaient faux.

Et ça fait mal.
Ça brûle.
Ça ronge.
Parce qu’au fond, t’espérais encore.

Mais le pire, c’est pas la trahison.
C’est de se rendre compte qu’on s’est trahi soi-même.
À force de vouloir sauver ce qui ne voulait plus l’être.
À force de tenir un fil déjà coupé.

Alors tu casses.
Mais pas violemment.
Pas en criant.
Pas en pleurant.
Tu casses en silence.
Tu t’éteins.
Tu fermes la porte à l’intérieur.

Et ce jour-là, c’est fini.
Pas par haine.
Mais par épuisement.
Parce qu’à force d’aimer le faux, on oublie le vrai.
Et toi, t’en as eu assez du faux.

Alors tu te relèves.
Fragile, mais droite.
Blessée, mais lucide.
Différente.

Tu comprends que l’amour ne suffit pas quand la vérité manque.
Tu comprends que le mensonge, même petit, détruit lentement ce qu’il touche.
Tu comprends que le respect, c’est la base.
Pas le luxe.

Et tu changes.
Pas pour plaire.
Pas pour te venger.
Mais pour te préserver.

Tu apprends à dire non.
À poser tes limites.
À reconnaître les regards qui mentent avant qu’ils ne te brisent.

Parce que t’as compris :
mieux vaut être seule qu’entourée de faux.
Mieux vaut un cœur libre qu’un cœur enchaîné.
Mieux vaut le silence qu’un mensonge déguisé en amour.

Et doucement, tu réapprends.
À rire sans peur.
À aimer sans t’effacer.
À t’aimer, toi, avant tout.

Parce que ton cœur mérite pas la douleur déguisée en passion.
Il mérite la vérité.
Il mérite la lumière.
Il mérite le vrai.

Et le jour où tu croiseras un regard qui n’a rien à cacher,
tu le sauras.
Parce qu’il ne te fera pas douter.
Il t’apaisera.
Il te fera respirer.

Ce jour-là, tu comprendras que l’amour, le vrai,
n’a pas besoin de promesses pour exister.
Il se prouve dans la constance.
Dans les gestes.
Dans les silences honnêtes.

Parce qu’un cœur ne se brise pas par manque d’amour.
Il se brise quand il se rend compte
qu’on l’a aimé sans vérité.

Et cette fois, toi, tu choisis le vrai.
Le brut.
Le sincère.
Le simple.
Celui qui ne ment pas pour être aimé.
Celui qui reste, même quand tout vacille.

Parce qu’après avoir survécu au faux,
tu ne veux plus rien d’autre que le vrai.

Source : VDQ

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
More Content