Aller au contenu
Chronique : Cinq sous-stations rases en une nuit, l’Ukraine impose les ténèbres à la Russie
Credit: Adobe Stock

La ville de Gryazi en Lipetsk: l’épicentre visible du carnage énergétique

Gryazi. Tu ne connais pas cette ville? Moi non plus, il y a un mois. Mais Gryazi est maintenant un nom qui résonne. C’est une sous-station de 500 kilovolts, selon Brovdi et Ukrinform du 2 novembre. 500 kilovolts. Tu comprends ce que cela signifie? C’est une artère principale du réseau électrique russe. Elle distribue l’électricité à des millions de civils, à des usines, à des bases militaires. Et la nuit du 2 novembre, un drone la réduit en cendres. Gryazi plonge dans l’obscurité selon RBC Ukraine et Liga.net. Les civils russes se retrouvent sans lumière, sans chauffage, sans moyens de communication. Gryazi devient symbole de la vulnérabilité russe.

Mais Gryazi n’est que le début. Brovdi énumère avec le ton clinique d’un technicien: cinq sous-stations, trois d’entre elles avec une capacité de 500 kilovolts chacune. Les deux autres demeurent anonymes dans les rapports publics — Kyiv garde précieusement ses secrets tactiques — mais leur capacité combinée avec les trois premières atteint 5 066 MVA, selon Ukrinform, Liga.net et Mezha.net du 2 novembre. C’est une destruction infrahumaine. C’est l’équivalent de pulvériser plusieurs centrales électriques petite-à-moyenne avec juste des drones.

Une participation spéciale: les Forces d’opérations spéciales se joignent au ballet de destruction

Mais attends. Il y a un détail qui m’étourdit. Selon Brovdi, Ukrinform et RBC Ukraine du 2 novembre, une des cinq frappes a été menée en coordination conjointe avec les Forces d’opérations spéciales. C’est quoi cela? Cela signifie que les commandos spéciaux ukrainiens, opérant potentiellement en terrain russe ou à proximité immédiate, ont guidé, soutenu, ou directement participé à la frappe. C’est une opération hybride — drones plus soldats. Drones à distance plus appui terrestre. C’est la nouvelle forme de la guerre moderne. Ce n’est pas juste des cibles aériennes — c’est un filet coordonné.

Cette coordination révèle l’ampleur de la pénétration ukrainienne. Les Forces d’opérations spéciales ne peuvent pas opérer en Russie sans soutien logistique massif, sans renseignement en temps réel, sans corridors de communication sûrs. Cela signifie que l’Ukraine dispose d’un réseau clandestin plus vaste qu’on ne l’imaginait. Cela signifie que Brovdi ne lance pas simplement des drones — il coordonne une armée invisibile de saboteurs et d’infiltrateurs. Ukrinform et RBC Ukraine rapportent les faits. Moi, j’en extrais la terreur qu’elle suscite.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!

Articles reliés

More Content