Chronique : la Russie terrorise l’Ukraine, 60000 foyers plongés dans l’obscurité
Auteur: Kevin Marcoux
79 drones et 2 missiles lancés: encore une nuit où l’Ukraine doit choisir qui vivre, qui mourir
Je comprends les chiffres maintenant. 79 drones et 2 missiles balistiques Iskander-M selon l’armée de l’air ukrainienne rapportée par Euronews, Reuters et Yahoo News du 2 novembre. Soixante-dix-neuf drones. C’est une armée de machines. Et seulement 67 ont été abattus ou interceptés. Soixante-sept sur quatre-vingt-un. C’est un taux de 82 pour cent. Impressionnant sur le papier. Mais 14 franchissent. Quatorze. Quatorze drones qui trouvent leurs cibles. Quatorze qui tuent.
Et ce taux d’interception? Il est en train de baisser selon Reuters et Euronews du 2 novembre. Pourquoi? Parce que la Russie équipe maintenant ses drones avec des caméras améliorées pour améliorer le ciblage. Elle lance des essaims pour surcharger les défenses. Elle utilise le brouillage électronique. C’est une escalade technologique. Et l’Ukraine n’a pas les munitions de défense aérienne pour tout arrêter. Donc elle doit choisir: protéger les civils ici, ou laisser les militaires se faire tuer là.
Les civils visés: les attaques contre les résidences ordinaires, le commerce civil, les voitures
Mais attends. Les cibles? Regarde les cibles rapportées par Reuters, Al Jazeera et Yahoo News du 2 novembre. À Odesa? Un parking frappé selon le gouverneur Oleh Kiper. Un parking rempli de cinq camions qui brûlent. Cinq civils dans ces camions — pas des militaires. Des civils qui travaillaient probablement. À Dnipropetrovsk? Un magasin qui prend feu selon les autorités locales. Un magasin. Des civils à l’intérieur. Dont deux enfants — onze et quatorze ans. À Donetsk? Des maisons privées selon la police régionale citée par Ukrinform du 2 novembre. Treize maisons détruites. Quinze infrastructures civiles touchées. Pas une base militaire en vue.
Le message de la Russie résonne clairement: on vous frappe partout. À Odesa, à Dnipropetrovsk, à Donetsk, dans les magasins, dans les parkings, dans les maisons. C’est du terrorisme. Et Zelenskyy l’appelle par son nom selon Euronews et Yahoo News du 2 novembre: «Des attaques terroristes» contre les civils.
Le siège énergétique: 60000 sans électricité, Donetsk complètement dans l'obscurité, l'hiver arrive
Zaporizhzhia plongée dans le noir: 60000 foyers, pas de chauffage, pas d’eau, la torture commence
Mais ce qui tue vraiment les civils en silence ce n’est pas les bombes frappant les magasins. C’est la privation d’électricité. Selon Ivan Fedorov, gouverneur de Zaporizhzhia, cité par Reuters, The Washington Times et DW du 2 novembre: «Presque 60 000 personnes ont perdu leur approvisionnement en électricité». Soixante mille. Et pourquoi cela tue? Parce que les villes ukrainiennes utilisent une infrastructure centralisée pour le chauffage, l’eau, les égouts. Sans électricité, pas d’eau courante. Pas de chauffage. Pas de capacité de base pour survivre l’hiver. Et l’hiver? L’hiver arrive. Novembre commence à peine. Il y a encore quatre mois de froid.
Et puis Donetsk. La région entière sans électricité selon le gouverneur Vadym Filashkin cité par Reuters, Ukrinform et DW du 2 novembre. Pas une partie. La région entière. Cela signifie: Kramatorsk sans électricité. Sloviansk sans électricité. Les zones libres sous contrôle ukrainien — toutes sans lumière, sans chauffage. Filashkin annonce que «les équipes spécialisées travaillent à la réparation», mais il sait que cela prendra du temps. Semaines. Possiblement mois. Les civils gèlent dans l’obscurité pendant ce temps.
L’hiver comme arme: la campagne systématique de destruction énergétique chaque hiver depuis 2022
Je réalise maintenant. C’est une stratégie répétée, année après année, selon Reuters, Euronews et The Washington Times du 2 novembre. Depuis 2022, chaque hiver, la Russie lance une campagne contre l’infrastructure énergétique. Pourquoi? Parce qu’elle fonctionne. Les civils souffrent. Le moral baisse. Et la Russie compte que Kyiv se rendra plutôt que de regarder ses civils geler. Donc elle répète chaque année. Et chaque année, l’Ukraine survit. Mais à quel prix?
Selon Reuters et Euronews du 2 novembre: pour survivre, Ukrenergo — l’opérateur énergétique national — implémente des «coupures d’électricité planifiées par roulement» dans plusieurs régions. Coupures roulement. C’est un euphémisme. Cela signifie: quelques heures avec électricité, puis des heures sans. Jour après jour. Région après région. C’est la torture lente organisée par l’État.
La riposte ukrainienne: Tuapse brûle, le pipeline Koltsevoy explose, la guerre économique s'accélère
Tuapse attaqué à nouveau: le pétrolier en feu, un petrel qui ne mourrait jamais simplement tombé
Et pendant que 60 000 Ukrainiens gèlent sans électricité, l’Ukraine frappe en retour. Selon des sources du SBU cités par Yahoo News et Euronews du 2 novembre: cinq frappes de drones ukrainiennes frappent le terminal pétrolier de Tuapse le même jour. Le même jour! Pendant que les Russes attaquent les civils ukrainiens, l’Ukraine attaque les revenus pétroliers russes. Poétique. Brutal. Efficace.
Et selon les témoignages rapportés par Reuters et DW du 2 novembre: un pétrolier prend feu. Des incendies éclatent au terminal. L’équipage s’échappe de justesse. Et Rosneft — la compagnie pétrolière russe — regarde ses milliards s’envoler en fumée. C’est l’équation: vous tuez nos enfants, nous tuons vos revenus. Vous geler nos civils, nous incendions vos pétroliers.
Conclusion
Six civils tués. Deux enfants de 11 et 14 ans. Soixante mille foyers sans électricité. Donetsk complètement dans l’obscurité. Et Zelenskyy qui crie au terrorisme. C’est l’Ukraine en novembre 2025 — battue, saignante, mais refusant de mourir.
Je vais te dire ce que cela signifie vraiment — la Russie a abandonnée toute prétention de civilité. Elle tue les enfants. Elle gèle les civils. Elle torture en masse. Et l’Ukraine répond en faisant brûler les pétroliers russes. C’est la guerre. C’est l’absurdité. C’est l’hiver qui arrive. Et personne n’arrête rien.
Encadré de transparence du chroniqueur
Je ne suis pas journaliste, mais chroniqueur, je suis analyste, observateur du terrorisme d’État appliqué aux civils et de la résilience face à l’impossible. Mon travail consiste à décortiquer les attaques contre les populations civiles, à comprendre comment la privation d’électricité devient une arme de torture, à saisir la barbarie crue d’une puissance qui tue les enfants. Je ne prétends pas à l’objectivité froide, je revendique l’engagement total avec la réalité du terrorisme systématique.
Ce texte respecte la distinction fondamentale entre faits vérifiés et commentaires interprétatifs. Les informations factuelles présentées dans cet article proviennent de sources officielles et vérifiables, notamment les déclarations de l’ombudsman Dmytro Lubinets des 11 et 14 ans selon The Moscow Times, Reuters et Euronews du 2 novembre, le rapport du bureau du procureur général sur 6 civils tués selon Reuters du 2 novembre, les données d’Ivan Fedorov sur 60 000 foyers sans électricité en Zaporizhzhia selon Reuters, The Washington Times et DW du 2 novembre, les rapports de Vadym Filashkin sur Donetsk complètement sans électricité selon Reuters, Ukrinform et DW du 2 novembre, les chiffres de 79 drones et 2 missiles Iskander selon l’armée de l’air ukrainienne rapportée par Euronews et Reuters du 2 novembre, les taux d’interception de 67 sur 81 selon Euronews et Yahoo News du 2 novembre, les détails des attaques à Odesa (parking, 5 camions) selon le gouverneur Oleh Kiper cité par Reuters du 2 novembre, les détails à Dnipropetrovsk (magasin, enfants) selon les autorités locales rapportées par Reuters du 2 novembre, et les rapports de cinq frappes de drones à Tuapse selon les sources du SBU citées par Yahoo News et Euronews du 2 novembre 2025.
Les analyses et interprétations contextuelles présentées dans les sections analytiques de cet article représentent une synthèse critique basée sur les informations disponibles et les commentaires d’experts cités dans les sources consultées, incluant les analystes de Reuters, Euronews et DW, les évaluations des experts militaires sur la stratégie hivernale russe, et les perspectives de Zelenskyy sur le terrorisme d’État. Mon rôle est d’interpréter ces faits, de les contextualiser dans la campagne globale de terrorisme énergétique russe, de révéler ce que six civils tués et 60 000 sans électricité signifient vraiment. Toute évolution ultérieure de la situation pourrait modifier les perspectives présentées ici. Cet article sera mis à jour si de nouvelles informations officielles majeures concernant les morts civiles, les régions sans électricité, ou de nouveaux développements dans les attaques contre les civils ukrainiens sont publiés après le 2 novembre 2025.