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Chronique : L’Iran défie le monde, frappé, mais debout, Téhéran promet un nucléaire «plus fort que jamais»
Credit: Adobe Stock

Juin 2025, la brisure: Opération Rising Lion et la chute des sanctuaires nucléaires

Tout commence par la foudre. Les images défilent: Fordow éventré, Natanz en poussière, des décombres là où régnaient des machines à enrichir l’uranium. Opération Rising Lion : trois frappes coordonnées, signées Washington (et au-delà, avouons-le). Le cœur du programme nucléaire iranien est censé s’arrêter là, transformé en silhouette d’usine brulée. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), elle-même, constate un arrêt brutal des activités. Le message occidental ? «Vous ne reconstruirez pas. Le monde vous regarde.» Mais on oublie une chose: il reste les cerveaux. Il reste la volonté. Sur les ruines, l’Iran prépare déjà sa riposte.

Pezeshkian change la donne: résilience et «jihad scientifique»

Quatre mois passent. Les décombres ne refroidissent même pas que Masoud Pezeshkian, nouveau président sorti de la tempête politique, s’adresse à la nation, et au monde – «On ne nous arrête pas, on se relève toujours, plus fort, plus vite, plus haut.» À ses côtés, l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (AEOI) exhibe des prototypes, des projets, des maquettes surdimensionnées. Pezeshkian parle de «jihad scientifique». Il canonise ses ingénieurs, érige les techniciens en martyrs. Le feu occidental devient tremplin: «Brûlez nos usines, nos idées vivront – et renaîtront».

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