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Chronique : «Nous aplatirons Moscou»: le ministre belge crie à la Russie, Medvedev insulte, la guerre des mots explose
Credit: Adobe Stock

«La paix véritable est pour les civilisés»: Francken répond à Medvedev avec Ovide et du latin

Et la réponse de Francken? Elle résonne avec la force d’un martèlement. Il cite le poète romain Ovide. Il écrit sur X selon Brussels Signal du 29 octobre: «Candida pax homines, trux decet ira feras» — «La paix véritable est pour les civilisés. La rage sauvage convient aux bêtes sauvages». C’est brillant. C’est cinglant. C’est une condamnation morale de la Russie emballée dans les vers d’un poète ancien. Francken ne crie pas. Il cite. Il contextualise. Il place la menace russe dans l’histoire — non pas comme quelque chose de nouveau, mais comme quelque chose de vieux. De primaire. D’animal.

Et pourquoi Francken ose faire cette déclaration? Parce qu’il comprend quelque chose que beaucoup de leaders européens ne saisissent pas: la clarté repousse l’agression plus que la faiblesse apparente ne l’encouragerait jamais. Selon son interview dans De Morgen cité par TVP World et United24media du 28 octobre: Francken dit clairement que Poutine sait les conséquences. Qu’il ne frappera pas. Que le bluff russe dépend entièrement de l’Europe croyant à la menace.

Article 5: le bouclier invisible mais absolu qui change tout pour la Russie

Et Francken explique pourquoi sa déclaration n’est pas une escalade reckless — c’est la simple application d’Article 5. L’Article 5 du Traité de l’Atlantique Nord. L’article qui dit: une attaque contre un membre est une attaque contre tous. Selon son interview dans De Morgen cité par Brussels Times, TVP World et Telegrafi du 28-29 octobre: quand on lui demande s’il craint réellement que Poutine lance un missile sur Bruxelles, Francken répond: «Non. Parce que ça serait un missile sur le cœur de l’OTAN. Et alors c’est un no-brainer». No-brainer. Pas besoin de réfléchir. La réaction est automatique.

C’est le paradoxe qui terrifie Moscou et que Francken exprime clairement: plus l’OTAN est unie et crédible, moins la Russie n’osera frapper. Donc ses paroles — aussi fortes soient-elles — ne sont pas une menace. C’est une assurance. C’est une promesse. C’est dire à Poutine: vous ne nous faites pas peur parce que nous sommes ensemble.

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