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Chronique : Tuapse flambe, incendie apocalyptique au port pétrolier russe, l’Ukraine impose son prix
Credit: Adobe Stock

Les flammes dévorent le terminal, l’équipage s’échappe de justesse

Minuit approche. Le 1er novembre devient le 2 novembre. Les drones ukrainiens — construits dans des ateliers secrets, programmés avec GPS et reconnaissance terrain, volant bas pour éviter les radars selon ABC News — lancent leur attaque coordonnée. Trois frappes sur le terminal Tuapse selon les rapports des canaux Telegram russes ASTRA et autres sources cités par Kyiv Independent, United24media et Reuters du 2 novembre. Les fragments frappent le pétrolier à quai — un navire complètement chargé de pétrole raffiné destiné à l’export. L’impact détruit la superstructure du pont. Les dégâts semblent mineurs jusqu’à ce que — l’incendie commence. Un brasier émerge du navire. Les flammes montent haut. Le feu se propage dans les réservoirs de carburant adjacents du terminal selon les images postées sur Telegram.

L’équipage du pétrolier? Évacué de justesse selon la Krasnodar administration rapportée par Reuters et Al Jazeera. Les marins sortent avant que les flammes ne les piègent. C’est du brûlé, pas du tué — mais c’est traumatique, terrifiant. Et le terminal lui-même? Trois incendies détectés au terminal oil pier selon les rapports russes cités par Kyiv Independent et United24media. Le quai de chargement — cette infrastructure cruciale qui transfère le pétrole des citernes vers les pétroliers — est maintenant un brasier. Les bâtiments du terminal sont endommagés. L’infrastructure y est compromise. L’opération d’export? Arrêtée. Jusqu’à combien de temps? Nul ne sait. Des semaines? Des mois?

L’infrastructure critique de Rosneft, l’artère économique endommagée

C’est Rosneft qui opère Tuapse. Rosneft — la plus grande compagnie pétrolière russe, quasiment un ministère d’État selon United24media et Reuters du 2 novembre. Rosneft génère les revenus que Poutine utilise pour financer sa machine de guerre. Tuapse? C’est l’une des portes d’export principales de Rosneft vers les marchés mondiaux. Avant le 2 novembre 2025, Tuapse bougeait environ 1 million de barils par jour selon Reuters citant les données de commerce maritime. Après le 2 novembre — zéro. Rien. L’infrastructure est endommagée. Les pétroliers ne peuvent pas être chargés. Le pétrole reste dans les réservoirs à terre.

Financièrement? C’est une hémorragie selon United24media du 2 novembre. Rosneft perd des millions de dollars par jour. L’État russe perd les revenus d’exportation. Les réserves de devises étrangères — déjà limitées par les sanctions occidentales — s’écoulent vers les réparations d’urgence. Et tout cela a été orchestré par un drone. Par un petit appareil programmé qui a volé 1 000 kilomètres, a franchi les défenses aériennes russes, et a frappé une infrastructure que Moscou pensait invulnérable.

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