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Chronique : Khamenei pose l’ultimatum: tant qu’il y a Israël, pas de paix avec l’Amérique, jamais
Credit: Adobe Stock

De 1953 au coup d’État jusqu’à 2025: une liste de crimes qui résonne dans la salle

Et voilà ce que Khamenei détaille — selon WANA du 3 novembre — avec une fureur méthodique. Il énumère. Il martèle. Il ne laisse aucune ambiguïté. Le coup d’État de 1953 organisé par la CIA. Les sanctions. Les conspirations. Le soutien à Saddam Hussein pendant la guerre Iran-Irak. L’abattage du vol iranien 655 tuant 290 civils. L’invasion de l’Irak dans la foulée. Chaque acte. Chaque humiliation. Chaque mort. Selon Khamenei cité par WANA, Iran Intl et Reuters du 3 novembre: ce ne sont «pas des incidents isolés. C’est la conséquence naturelle de l’opposition américaine à l’indépendance de l’Iran».

Et puis — le mot qui tue toute réconciliation — Khamenei proclame selon WANA du 3 novembre: «Le conflit est enraciné dans un choc fondamental d’intérêts». Pas une malentend. Pas un malentendu diplomatique. Un choc fondamental. Irréconciliable. C’est l’admission que aucune négociation, aucune concession, aucune somme d’argent ne pourra jamais faire disparaître l’hostilité structurelle entre ces deux mondes.

«La nature de l’Amérique n’accepte que la soumission»: Khamenei définit l’impossible

Je relis ces mots. Je les laisse résonner. Khamenei affirme selon WANA, Iran Intl et Reuters du 3 novembre: «La nature de l’Amérique n’accepte rien d’autre que la soumission». Soumission. C’est la clé. Khamenei comprend que Washington verra toute tentative iranienne à rester indépendant comme une menace existentielle. Donc il y a un choix: soumettre ou combattre. Et Iran a choisi de combattre.

Et Khamenei conclut — selon WANA du 3 novembre — que «toute attente que l’Iran cède est dénuée de sens». Dénuée de sens. C’est dire à Trump, à Washington, au monde: ne perdez pas votre temps. On ne pliera pas.

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