«Non, pas vraiment», Trahison, Trump ferme la porte aux Tomahawks ukrainiens, le rêve meurt
Auteur: Maxime Marquette
    31 octobre 2025: le Pentagone déclare «l’arsenal ne sera pas affecté», tout obstacle technique disparaît
Je comprends le timing. Le 31 octobre selon CNN, Forbes, Newsweek et Kyiv Post du 31 octobre-2 novembre: le Pentagone émet son avis: les États-Unis ont suffisamment de Tomahawks dans les stocks pour fournir l’Ukraine sans affecter la sécurité américaine. Suffisamment. Sans affecter. Les obstacles tombent. L’excuse numéro un de Trump — «nous avons besoin de ces missiles pour protéger notre pays» — s’écroule face aux faits. Face à l’arithmétique militaire. Face à l’évidence qu’on peut en donner sans se saigner.
Et les nombres? Selon le rapport du Pentagone cité par CNN, Forbes et Newsweek du 31 octobre: les États-Unis possèdent plus de 1 000 Tomahawks dans son arsenal. Plus de mille! Et selon les experts du Center for Strategic and International Studies cités par Reuters et The Hill du 31 octobre-3 novembre: Washington ne devrait envoyer que 50 à 100 missiles à l’Ukraine. Cinquante à cent! C’est 5 à 10% de l’arsenal total. C’est mathématiquement impossible de déplaire. C’est stratégiquement faisable. C’est politiquement… acceptable.
Mais Trump ne regarde pas les chiffres. Trump regarde Poutine. Selon CNN du 31 octobre, Reuters du 2 novembre et Forbes du 2 novembre: pendant que le Pentagone prépare son analyse, Trump parle à Poutine. Et Poutine — selon CNN, Reuters et Times of India du 31 octobre-2 novembre — met en garde: les Tomahawks sont une «escalade complètement nouvelle». Une escalade. Complètement. Nouvelle. Ce sont les mots qui terrifiaint Trump.
Le calcul caché: Poutine menace, Trump capitule, l’Ukraine observe le rejet tranquille
Et voilà ce qui s’est passé selon tous les rapports du 2-3 novembre. Trump pose la question à Poutine — selon sa propre confession publique rapportée par Reuters, Sky News et CNN du 2 novembre: «Je lui ai dit: ‘Vous n’auriez pas d’objection si je donnais quelques milliers de Tomahawks à votre opposition?’» Et Poutine? Selon Trump lui-même: «Poutine n’a pas aimé ça». Pas aimé! C’est l’understatement. C’est le code diplomatique pour: Poutine a dit non. Et quand Poutine dit non à Trump, Trump écoute.
Parce qu’il y a quelque chose que personne ne dit assez fort. Selon CNN du 31 octobre rapportant les sources de trois officiels américains et européens: Poutine a menacé que les Tomahawks pourraient frapper Moscou et Saint-Pétersbourg. Moscou et Saint-Pétersbourg! Les capitales. Les cœurs du pouvoir russe. Et Poutine a dit à Trump — selon les sources confidentielles de CNN — que cela nuirait aux relations US-Russie. Nuirait. C’est le mot qui tue Trump. La relation avec Poutine. L’amitié avec Poutine. Le rêve de Trump d’être l’ami de Poutine.
L'odyssée diplomatique de Zelenskyy: octobre en vain, les murs ne cèdent pas
    17 octobre: Zelenskyy à la Maison-Blanche, Trump hésite, puis refuse, puis disparaît
Je repense à octobre. À cette rencontre du 17 octobre à la Maison-Blanche selon CNN, Reuters, Forbes et Kyiv Independent du 17-18 octobre. Zelenskyy fait la route. Il s’assoit avec Trump. Et l’un des sujets clés — selon tous les rapports — c’est les Tomahawks. Les Tomahawks! Le missile qui peut frapper Moscou. Le missile que l’Ukraine demande depuis des mois. Le missile que les experts disent pourrait changer la dynamique de la guerre.
Et Trump? Selon CNN du 31 octobre rapportant les témoignages des officiels européens: Trump dit à Zelenskyy que les États-Unis ont «beaucoup de Tomahawks» disponibles. Beaucoup! Et les officels européens qui reçoivent ce rapport le 18 octobre — selon CNN — pensent: ça va arriver. Les Tomahawks vont arriver. Le soutien va s’intensifier. Mais Trump ment. Ou Trump change d’avis. Ou Trump reçoit un appel de Poutine. Ou tout cela combiné.
Et après octobre 17? Selon l’Ukraine, selon Zelenskyy cité par CNN, Reuters et Kyiv Independent du 18-22 octobre: Trump ne dit pas oui. Trump ne dit pas non. Trump dit peut-être. Peut-être. Et dans le monde de Trump, «peut-être» signifie «je vais réfléchir» et réfléchir signifie «je vais parler à Poutine» et parler à Poutine signifie «tu n’auras rien».
22 octobre: Rutte rencontre Trump, l’espoir brille, puis s’éteint aussitôt
Et puis il y a le 22 octobre. Le secrétaire général de l’OTAN Mark Rutte rencontre Trump à la Maison-Blanche selon Reuters, CNN et Kyiv Independent du 22-23 octobre. Rutte porte un message: les alliés européens veulent discuter de la possibilité de fournir les Tomahawks à l’Ukraine. Les alliés veulent. Pas l’Ukraine qui supplie. Les alliés. L’Europe. Le bloc occidental. Et Rutte, diplomate chevronné, explique que si les États-Unis ne le font pas directement, peut-être que les alliés pourraient acheter des Tomahawks et les transférer à l’Ukraine. Une contournement légal. Un détournement diplomatique.
Et Trump? Selon Reuters du 22 octobre et CNN du 23 octobre: Trump hésite. Rutte sort de la réunion — selon tous les rapports — sans réponse claire. Juste du flottement. Et puis Rutte dit aux médias le 26 octobre selon Reuters et CNN du 26-27 octobre: «La question est en cours d’examen par Washington». En cours d’examen! Code diplomatique pour: Trump ne décide pas. Trump attend. Trump prolonge l’ambiguïté jusqu’à ce qu’elle devienne une réponse.
Le calcul de Trump: les Tomahawks comme monnaie d'échange, pas comme armes
    «Peut-être que j’enverrai les Tomahawks si la guerre ne s’arrête pas»: les missiles deviennent des jetons
Je vois maintenant le vrai calcul. Selon Trump lui-même parlant aux reporters le 12 octobre selon CNN et RFE/RL du 12-13 octobre: «Je pourrais dire: ‘Écoute, si cette guerre ne va pas s’arrêter, je peux envoyer des Tomahawks à l’Ukraine’». Peut-être. Si. Conditionnel. Les Tomahawks ne sont pas des armes pour Trump. Ce sont des monnaies d’échange. Des jetons qu’il pourrait jeter sur la table de négociation avec Poutine. Des leviers diplomatiques. Des promesses faites pour obtenir un arrêt d’armes.
Mais Poutine? Selon CNN, Forbes et Reuters du 31 octobre-2 novembre: Poutine regarde ces Tomahawks et voit une escalade inacceptable. Une redéfinition des lignes rouges. Une traversée d’une frontière qu’on ne franchit pas. Et Poutine met en garde Trump selon tous les rapports: les relations US-Russie vont souffrir. Les pourparlers de paix vont devenir impossibles. C’est du chantage diplomatique. Et Trump abandonne.
«Il y a pas de point de rupture»: Trump abandonne même l’espoir d’une condition
Et maintenant, novembre. Trump dit — selon Reuters, Sky News et Kyiv Independent du 2 novembre — qu’il y a «pas de point de rupture» qui le convaincrait que Poutine ne veut pas la paix. Pas de point de rupture! Pas même un million de morts russes. Pas même l’attrition totale. Pas même… quoi? Qu’est-ce qui serait suffisant pour Trump de dire: assez c’est assez, donnons les Tomahawks?
Et Trump répond selon Reuters et Sky News du 2 novembre: «Parfois, tu dois laisser ça s’affronter». S’affronter. Combattre. Continuer. Saigner. Les deux côtés. Jusqu’à l’épuisement. C’est la stratégie de Trump: l’attrition. Laisse-les s’user l’un l’autre. Et pendant qu’ils se battent, Trump parlemente. Trump négocie. Trump devient le médiateur qui apporte la paix — pas avec les Tomahawks, mais avec les mots.
L'Ukraine reste bloquée: pas d'escalade, pas de lévier, juste l'attente
    Zelenskyy observe le refus tranquille, comprend que les négociations signifient la défaite
Et Zelenskyy? Qu’est-ce qu’il sent? Selon CNN, Reuters et Kyiv Independent du 18 octobre-2 novembre: Zelenskyy comprend. Il lit entre les lignes de Trump. Il entend le langage diplomatique. Et Zelenskyy sait que les négociations sans Tomahawks signifient: négocier d’une position faible. Négocier sans leviers. Négocier en suppliant presque.
Selon Zelenskyy cité par CNN du 18 octobre: il a déclaré après sa rencontre avec Trump que «c’est un investissement diplomatique majeur — forcer la Russie à prendre au sérieux les Tomahawks». Un investissement! Zelenskyy admet publiquement que simplement discuter des Tomahawks est censé être un levier. Et maintenant que Trump ferme la porte, ce levier disparaît. Qu’est-ce qui reste pour forcer la Russie à la table de négociation?
Sans Tomahawks, l’Ukraine negocie depuis la faiblesse, c’est le calcul de Poutine
Et Poutine le sait. Selon CNN, Reuters et Forbes du 31 octobre-2 novembre citant les sources officielles: Poutine a dit à Trump que les Tomahawks nuiraient aux relations, qu’elles empêcheraient la paix. Poutine essentiellement convainc Trump que donner les armes égale prolonger la guerre. Et Trump — qui veut désespérément être le négociateur de paix, l’homme qui a terminé la guerre en Ukraine — accepte la logique.
Mais c’est l’inverse qui est vrai. Donner les Tomahawks = forcer les négociations. Donner les Tomahawks = faire de Poutine un interlocuteur qui écoute. Donner les Tomahawks = transformer le champ de bataille en faveur d’Ukraine. Et refuser les Tomahawks = laisser Poutine penser qu’il peut gagner. Que Trump ne soutiendra pas l’Ukraine suffisamment pour changer la donne. Que les négociations peuvent attendre jusqu’à ce que Poutine ait plus de terre à la table.
Conclusion
    «Non, pas vraiment.» Trump répond le 2 novembre selon Kyiv Independent, Reuters, CNN et tous les médias. Et avec ces trois mots, les trois mois d’espoir s’évanouissent. Les murs de la Maison-Blanche qui discutaient des Tomahawks se referment. Les généraux du Pentagone qui approuvaient la décision militaire regardent impuissants. Et Zelenskyy, assis à Kyiv, comprend: il negocie maintenant sans leviers. Sans armes de changement. Sans la monnaie d’échange qu’il lui faut.
Je vais te dire ce que cela signifie vraiment — Trump vient de choisir la paix avec Poutine plutôt que la victoire pour l’Ukraine. Pas parce qu’il hait l’Ukraine. Mais parce qu’il pense que la paix — même une paix humiliante — est mieux que la prolongation de la guerre. Et dans ce calcul, les Tomahawks deviennent des obstacles à la paix, pas des instruments de la victoire. Et Trump les refuse.
Encadré de transparence du chroniqueur
    Je ne suis pas journaliste, mais chroniqueur, analyste des calculs géopolitiques qui transforment les promesses d’armes en refus silencieux. Mon travail consiste à décortiquer pourquoi Trump dit non, à comprendre comment Poutine manipule les peurs de Trump, à saisir comment les Tomahawks deviennent les symboles d’une Ukraine abandonnée. Je ne prétends pas à l’objectivité froide — je revendique l’engagement total avec la réalité que les mots «pas vraiment» tuent les espoirs de guerre.
Ce texte respecte la distinction fondamentale entre faits vérifiés et commentaires interprétatifs. Les informations factuelles présentées dans cet article proviennent de sources officielles et vérifiables, notamment les déclarations de Donald Trump du 2 novembre 2025 à bord d’Air Force One selon Kyiv Independent, Sky News, Reuters, CNN, RFE/RL et Forbes du 2-3 novembre, le rapport du Pentagone du 31 octobre approuvant le transfert des Tomahawks selon CNN, Forbes et Newsweek du 31 octobre-2 novembre, les statistiques de plus de 1 000 Tomahawks en possession des États-Unis selon CNN et Newsweek du 31 octobre, les données du Center for Strategic and International Studies suggérant 50 à 100 missiles selon Reuters et The Hill du 31 octobre-3 novembre, la rencontre de Zelenskyy avec Trump le 17 octobre selon CNN, Reuters et Kyiv Independent du 17-18 octobre, la réunion de Rutte avec Trump le 22 octobre selon Reuters, CNN et Kyiv Independent du 22-23 octobre, les déclarations précédentes de Trump du 12 octobre selon CNN et RFE/RL du 12-13 octobre, les avertissements de Poutine selon CNN, Reuters et Forbes du 31 octobre-2 novembre, et les commentaires de Zelenskyy après sa rencontre avec Trump selon CNN du 18 octobre.
Les analyses et interprétations contextuelles présentées dans les sections analytiques de cet article représentent une synthèse critique basée sur les informations disponibles et les commentaires d’experts militaires et diplomatiques cités par CNN, Reuters, Forbes, Kyiv Independent et d’autres sources. Mon rôle est d’interpréter ces faits, de les contextualiser dans la stratégie plus large de Trump de négociation avec Poutine, de révéler ce que le refus des Tomahawks signifie réellement pour les perspectives de l’Ukraine. Toute évolution ultérieure de la situation pourrait modifier les perspectives présentées ici. Cet article sera mis à jour si Trump change sa position, si le Pentagone fournit des données supplémentaires, ou si de nouveaux développements dans les décisions d’aide militaire américaine à l’Ukraine sont publiés après le 3 novembre 2025.