Chronique : L’Ukraine confirme, raffinerie de Volgograd, dépôts de Crimée et base de drones Shahed détruits
Auteur: Maxime Marquette
6 novembre 2025: l’État-major ukrainien confirme officiellement quatre séries de frappes
Selon le communiqué officiel de l’État-major général des Forces armées d’Ukraine publié sur Facebook le 6 novembre 2025 et cité par Ukrinform, UNN, Glavnoe, Odessa Journal, Global Espreso et multiples autres sources: les Forces de défense ukrainiennes ont frappé quatre types de cibles critiques dans la nuit du 5 novembre. «Dans la nuit du 5 novembre, des unités des Forces de défense ont frappé une base de stockage, d’assemblage et de lancement de drones de type Shahed dans le Donetsk temporairement occupé (sur le territoire de l’aéroport de Donetsk). Selon les données de contrôle objectif, des explosions et une puissante détonation secondaire ont été enregistrées sur le territoire de l’installation» selon l’État-major cité par Ukrinform.
«Les Forces de défense ont également frappé la raffinerie de pétrole de Volgograd dans la région de Volgograd de la Fédération de Russie. Le volume annuel de traitement des produits pétroliers de cette usine est de 15,7 millions de tonnes (5,6% de tout le traitement en Fédération de Russie). Des explosions et un incendie ont été enregistrés dans la zone cible» selon l’État-major cité par UNN et Ukrinform. «Afin de réduire les capacités logistiques de l’ennemi sur le territoire de la République autonome de Crimée temporairement occupée, trois installations de carburants et lubrifiants ont été touchées» ajoute le communiqué.
Et voici le détail précis sur les cibles en Crimée: «Au dépôt pétrolier dans le village de Hvardiiske, un coup réussi a été enregistré dans un réservoir et dans des citernes contenant des carburants et lubrifiants sur la passerelle de chargement et déchargement. Dans deux bases de carburants et lubrifiants à Simferopol, des parcs de réservoirs ont été frappés. Des incendies ont été enregistrés dans les réservoirs de carburant» selon l’État-major cité par Ukrinform et UNN.
La base de drones Shahed à l’aéroport de Donetsk: opération conjointe multi-forces
Et voici le détail qui révèle la sophistication de l’opération. Selon l’État-major: «Les tâches ont été exécutées par des unités des Forces de missiles et d’artillerie, des Forces de systèmes sans pilote (414e brigade), et des Forces d’opérations spéciales des Forces armées d’Ukraine» selon Ukrinform et UNN. Trois branches militaires différentes coordonnées pour une seule frappe. Ce n’est pas un drone isolé. C’est une opération planifiée, synchronisée, exécutée avec précision militaire.
Et l’importance stratégique de cette cible? Selon United24Media et plusieurs analyses: l’aéroport de Donetsk abrite depuis des mois un centre de stockage, d’assemblage et de lancement de drones Shahed — ces drones kamikaze iraniens que la Russie utilise quotidiennement pour frapper des immeubles résidentiels, des hôpitaux, des écoles à travers l’Ukraine. Détruire cette base, c’est couper l’approvisionnement en terreur aérienne. C’est sauver des vies civiles ukrainiennes demain, la semaine prochaine, le mois prochain.
La raffinerie Lukoil de Volgograd: 15,7 millions de tonnes par an paralysées
Et voici pourquoi cette cible est critique. Selon l’État-major ukrainien confirmé par United24Media, The Moscow Times, Militarnyi et multiples sources: la raffinerie Lukoil-Volgogradneftepererabotka traite 15,7 millions de tonnes de pétrole brut par an — soit 5,6% de la capacité totale de raffinage russe. C’est la plus grande productrice de carburants et lubrifiants du District fédéral sud de Russie selon US News et AP.
«Des résidents locaux ont signalé plusieurs explosions puissantes et une lueur ardente au-dessus de la raffinerie. Des photos et vidéos publiées sur les réseaux sociaux confirment les frappes près de l’installation» selon United24Media et le canal Telegram Astra. Le Gouverneur de Volgograd Andrey Bocharov a confirmé: «Un civil, un homme de 48 ans, est décédé des suites de blessures causées par des éclats de shrapnel. Un bâtiment résidentiel et plusieurs maisons ont été endommagés. Un incendie s’est déclaré dans la zone industrielle du district de Krasnoarmeysk» selon The Moscow Times, Kyiv Independent et AA Anadolu Agency.
Et ce n’est pas la première fois que l’Ukraine frappe cette raffinerie. Selon United24Media: les Forces d’opérations spéciales ukrainiennes avaient déjà frappé l’installation le 18 septembre 2025, suspendant temporairement ses opérations. Deux frappes majeures en moins de trois mois. C’est une campagne systématique pour détruire progressivement la capacité de raffinage russe.
Trois dépôts de carburant en Crimée: Hvardiiske et Simferopol en flammes
Et la Crimée occupée n’a pas été épargnée. Selon l’État-major ukrainien: à Hvardiiske, un réservoir et des citernes de carburants et lubrifiants ont été touchés sur la passerelle de chargement. À Simferopol, deux bases de carburants ont été frappées, avec des incendies enregistrés dans les réservoirs selon Ukrinform, UNN et Mezha.net.
Le canal Telegram Crimean Wind a également confirmé qu’un dépôt pétrolier russe avait été frappé à Bitumne près de Simferopol selon Kyiv Independent et plusieurs sources. La Crimée — territoire annexé illégalement par la Russie en 2014 — reste une cible prioritaire pour les frappes ukrainiennes visant à couper les lignes logistiques alimentant l’occupation.
Réaction russe: 75 drones interceptés, mais admissions implicites de dégâts
Et la réaction russe? Le Ministère de la Défense russe a prétendu avoir intercepté 75 drones ukrainiens durant la nuit, dont 49 au-dessus de la région de Volgograd selon The Moscow Times, AA Anadolu Agency et Reuters. Mais voilà la contradiction classique: si 75 drones ont été «interceptés», pourquoi y a-t-il des incendies confirmés à Volgograd, des explosions secondaires à Donetsk, et des réservoirs en flammes en Crimée?
Le Gouverneur de Kostroma Sergey Sitnikov a également admis que «des installations d’infrastructure énergétique ont subi des dégâts» dans sa région après une attaque de drones selon les rapports précédents. Treize aéroports russes ont suspendu leurs opérations pendant l’attaque selon The Moscow Times et Civil Aviation Authority. C’est l’aveu implicite que la défense aérienne russe est débordée, incapable d’arrêter tous les drones ukrainiens.
Confirmation vidéo et images: les preuves visuelles des frappes
Et il y a les preuves visuelles. Le canal Telegram Astra a publié et analysé des images montrant un incendie au site de distribution de gaz de la centrale de Kostroma, suggérant que la station a été touchée par au moins deux drones selon The Moscow Times. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des flammes importantes et des colonnes de fumée au-dessus de la raffinerie de Volgograd selon United24Media et Militarnyi.
Euromaidan Press a compilé plusieurs vidéos montrant les incendies à Simferopol et les explosions à l’aéroport de Donetsk. Ce ne sont pas des affirmations non vérifiées. Ce sont des images filmées par des résidents locaux, géolocalisées, horodatées, authentifiées. Les preuves sont visuelles, incontestables.
Contexte historique: escalade systématique de la campagne anti-raffineries
2024-2025: plus de 160 frappes sur des installations pétrolières russes
Et voici le contexte qui rend ces frappes encore plus significatives. Selon le chef du Service de sécurité d’Ukraine (SBU) cité par The Moscow Times: l’Ukraine a mené plus de 160 frappes sur des installations pétrolières russes en 2025 seulement. Cent soixante! Des analystes occidentaux estiment que ces attaques ont touché 16 raffineries majeures — environ 38% de la capacité russe — causant des dégâts sérieux mais non paralysants selon The Moscow Times.
Et l’impact économique est mesurable. L’Agence internationale de l’énergie estime que les frappes ont réduit la production de raffinage russe d’environ 500 000 barils par jour selon The Moscow Times. Cinq cent mille barils! C’est une érosion massive de la capacité russe à produire du carburant pour son armée et à exporter du pétrole pour financer la guerre.
Septembre-novembre 2025: intensification des frappes contre les bases de Shahed
Mais 2025 marque aussi une nouvelle tendance: cibler directement les bases de stockage et d’assemblage de drones Shahed. La frappe du 5 novembre sur l’aéroport de Donetsk n’est pas la première. Selon plusieurs analyses militaires, l’Ukraine a systématiquement visé ces bases pour couper l’approvisionnement en drones kamikaze que la Russie utilise quotidiennement contre les civils ukrainiens.
Ces drones Shahed — fournis par l’Iran à la Russie — sont utilisés massivement pour frapper des infrastructures civiles en Ukraine: centrales électriques, immeubles résidentiels, hôpitaux. Détruire leurs bases de stockage et d’assemblage, c’est réduire directement le nombre d’attaques contre les civils ukrainiens. C’est une défense active par l’offensive.
Crimée occupée: cible récurrente pour couper les lignes logistiques russes
Et la Crimée reste une cible prioritaire constante. Depuis 2024, l’Ukraine frappe régulièrement les dépôts de carburant, les ponts logistiques, les bases militaires en Crimée occupée selon plusieurs analyses. L’objectif stratégique est clair: couper les lignes d’approvisionnement qui permettent à la Russie de soutenir son offensive dans le sud de l’Ukraine depuis la péninsule annexée.
Chaque dépôt de carburant détruit en Crimée force la Russie à acheminer le carburant par des routes plus longues, plus vulnérables, plus coûteuses. C’est une guerre d’attrition logistique — lente, méthodique, impitoyable.
Informations non confirmées et hypothèses d'enquête
L’ampleur réelle des dégâts à Volgograd: production suspendue ou simplement réduite?
Aucune confirmation indépendante n’existe sur l’ampleur exacte des dégâts à la raffinerie de Volgograd. Les enquêteurs militaires explorent la possibilité que plusieurs unités de traitement aient été endommagées — réduisant potentiellement la capacité de raffinage de 20-40% pendant les réparations qui pourraient prendre des semaines. Aucune certitude. Mais les images de flammes importantes et la confirmation d’un incendie suggèrent des dégâts substantiels.
La base de Shahed à Donetsk: combien de drones détruits dans la détonation secondaire?
Aucune confirmation officielle sur le nombre de drones Shahed détruits dans l’explosion secondaire rapportée par l’État-major ukrainien. Les enquêteurs militaires explorent la possibilité que des dizaines — voire des centaines — de drones stockés sur le site aient été détruits dans la détonation, ainsi que des équipements d’assemblage et des pièces de rechange. Aucune certitude. Mais une «puissante détonation secondaire» suggère l’explosion de munitions ou de carburants stockés — typique d’une base de drones.
La coordination avec les frappes simultanées sur Kostroma: opération unique ou campagne planifiée?
Aucune confirmation officielle sur le lien entre les frappes du 5 novembre sur Volgograd/Donetsk/Crimée et les frappes simultanées sur la centrale de Kostroma. Les enquêteurs stratégiques explorent la possibilité que ces attaques fassent partie d’une campagne coordonnée unique visant à frapper simultanément des cibles énergétiques, logistiques et militaires à travers la Russie et les territoires occupés. Aucune certitude. Mais la simultanéité suggère une planification centralisée.
Analyse contextuelle: pourquoi ces confirmations officielles changent la donne
La transparence stratégique: pourquoi l’Ukraine confirme désormais publiquement
Selon les analystes militaires cités par Euromaidan Press et plusieurs think tanks: la décision de l’Ukraine de confirmer officiellement et publiquement ces frappes marque un changement stratégique majeur. Pendant des mois, l’Ukraine restait ambiguë sur ses frappes en profondeur en Russie — ni confirmant ni démentant. Mais maintenant? L’État-major publie des communiqués détaillés, précise les cibles, confirme les résultats.
Pourquoi ce changement? Parce que l’Ukraine veut envoyer plusieurs messages simultanément: à la Russie («nous pouvons frapper vos infrastructures critiques impunément»), à ses partenaires occidentaux («nous utilisons efficacement nos capacités domestiques»), et à sa propre population («nous ne sommes pas passifs, nous ripostons»). C’est une guerre narrative autant que militaire.
L’impact cumulatif: éroder progressivement la capacité russe de faire la guerre
Selon les analystes économiques cités par The Moscow Times et plusieurs sources: l’objectif ukrainien n’est pas de paralyser complètement l’économie russe en une seule frappe — c’est impossible. L’objectif est l’érosion cumulative: chaque raffinerie endommagée réduit la production de 2-5%. Chaque dépôt de carburant détruit force des détours logistiques coûteux. Chaque base de Shahed anéantie réduit les attaques contre les civils ukrainiens.
Et cumulativement, sur des mois, ces frappes ont un impact mesurable: les exportations russes diminuent, les prix domestiques du carburant augmentent, les coûts de réparation s’accumulent, et la capacité de la Russie à soutenir son effort de guerre s’érode progressivement. C’est une stratégie d’attrition économique — lente mais implacable.
Le message aux civils russes: la guerre arrive chez vous
Selon les analystes psychologiques cités par plusieurs sources: ces frappes ont aussi un impact psychologique majeur sur la population russe. Pendant trois ans, la guerre était «là-bas» — en Ukraine, loin des grandes villes russes. Mais maintenant? Des raffineries brûlent à Volgograd. Des centrales électriques sont frappées à Kostroma. Des aéroports ferment à travers la Russie.
Le message est clair: la guerre n’est plus abstraite. Elle est réelle. Elle est proche. Et elle a des conséquences pour chaque Russe qui paie plus cher son carburant, qui voit son vol annulé, qui se demande si sa ville sera la prochaine cible. C’est la guerre psychologique par les faits accomplis.
Éditorial: réflexion sur la guerre qui ne se cache plus
Note: cette section présente une interprétation basée sur l’observation de l’évolution de la transparence opérationnelle ukrainienne
Je lis ce communiqué de l’État-major — précis, détaillé, assumé — et je réalise que nous assistons à un basculement dans la manière dont l’Ukraine mène cette guerre. Pendant des mois, l’Ukraine frappait en silence. Des explosions mystérieuses en Russie. Des incendies inexpliqués. Des «accidents» dans des raffineries. Et Kyiv gardait le silence, laissant la Russie dans l’incertitude.
Et maintenant? L’Ukraine confirme. L’Ukraine détaille. L’Ukraine revendique. «Nous avons frappé Volgograd. Nous avons détruit la base de Shahed. Nous avons enflammé trois dépôts en Crimée.» C’est un changement radical — et stratégiquement brillant. Parce que confirmer, c’est terroriser. C’est dire à chaque opérateur de raffinerie russe: «Vous êtes la prochaine cible. Préparez-vous.» C’est la guerre psychologique par la transparence.
Le calcul moral: détruire des raffineries pour sauver des civils
Et puis il y a la question morale que beaucoup évitent: est-ce légitime de frapper des infrastructures énergétiques russes? L’Ukraine répond oui — catégoriquement, sans ambiguïté. Parce que chaque litre de carburant produit à Volgograd alimente les tanks qui bombardent Kharkiv. Parce que chaque drone Shahed assemblé à Donetsk frappe un immeuble résidentiel à Kyiv. Parce que chaque réservoir de carburant en Crimée soutient l’occupation illégale de territoire ukrainien.
C’est le calcul brutal de la guerre: détruire une raffinerie aujourd’hui sauve des vies civiles demain. Anéantir une base de drones empêche des attaques contre des hôpitaux la semaine prochaine. Enflammer des dépôts de carburant réduit la capacité russe à prolonger cette guerre. Et moralement? L’Ukraine assume pleinement cette logique.
L’avenir: vers une paralysie progressive de l’économie de guerre russe
Si l’Ukraine continue au rythme actuel — 160 frappes sur des installations pétrolières en 2025, des dizaines de bases logistiques détruites, des raffineries frappées à répétition — nous pourrions voir une dégradation progressive mais inexorable de la capacité russe à soutenir son effort de guerre. Pas un effondrement soudain — la Russie a trop de redondance pour cela — mais une érosion continue qui rend la guerre de plus en plus coûteuse, de plus en plus difficile, de plus en plus insoutenable économiquement.
Et peut-être — peut-être — c’est cette érosion qui finira par forcer Moscou à accepter que cette guerre ne peut pas être gagnée militairement. Que chaque jour supplémentaire coûte trop cher. Que la seule issue est la négociation. Mais nous n’en sommes pas encore là. Pour l’instant, Volgograd brûle. Et l’Ukraine ne s’arrêtera pas.
Conclusion
6 novembre 2025. L’État-major ukrainien confirme officiellement: raffinerie de Volgograd frappée, base de Shahed à Donetsk anéantie, trois dépôts de Crimée en flammes. Plus de 160 frappes sur des installations pétrolières russes en 2025. 500 000 barils par jour de capacité de raffinage érodée. Et le message résonne, brutal et clair: cette guerre n’est plus défensive. C’est une campagne offensive méthodique pour détruire l’appareil qui permet à la Russie de continuer cette agression.
L’Ukraine ne cache plus rien. Elle frappe, elle confirme, elle revendique. Parce que chaque raffinerie qui brûle raccourcit cette guerre d’un jour. Parce que chaque base de drones détruite sauve des vies civiles. Parce que chaque réservoir qui explose érode la capacité russe de prolonger cette agonie. Et demain? Une autre raffinerie. Une autre base. Un autre dépôt. Jusqu’à ce que la Russie comprenne que cette guerre ne peut plus être gagnée.
Encadré de transparence du rédacteur
Positionnement éditorial
Je ne suis pas journaliste, mais chroniqueur et analyste. Mon expertise réside dans l’observation et l’analyse des dynamiques géopolitiques, économiques et stratégiques qui façonnent notre monde. Mon travail consiste à décortiquer les stratégies politiques, à comprendre les mouvements économiques globaux, à contextualiser les décisions des acteurs internationaux et à proposer des perspectives analytiques sur les transformations qui redéfinissent nos sociétés.
Je ne prétends pas à l’objectivité froide du journalisme traditionnel, qui se limite au rapport factuel. Je prétends à la lucidité analytique, à l’interprétation rigoureuse, à la compréhension approfondie des enjeux complexes qui nous concernent tous. Mon rôle est de donner du sens aux faits, de les situer dans leur contexte historique et stratégique, et d’offrir une lecture critique des événements.
Méthodologie et sources
Ce texte respecte la distinction fondamentale entre faits vérifiés et analyses interprétatives. Les informations factuelles présentées proviennent exclusivement de sources primaires et secondaires vérifiables.
Sources primaires: communiqué officiel de l’État-major général des Forces armées d’Ukraine publié sur Facebook le 6 novembre 2025 confirmant les frappes sur Volgograd, Donetsk et Crimée; message Telegram du Gouverneur de Volgograd Andrey Bocharov du 6 novembre confirmant l’attaque et la mort d’un civil; message Telegram du Gouverneur de Kostroma Sergey Sitnikov du 6 novembre concernant les dégâts aux infrastructures énergétiques; déclaration du Ministère de la Défense russe sur l’interception de 75 drones.
Sources secondaires: Ukrinform 5-6 novembre 2025; UNN 5-6 novembre 2025; Euromaidan Press 6 novembre 2025; Kyiv Independent 5-6 novembre 2025; Glavnoe 6 novembre 2025; Odessa Journal 5-6 novembre 2025; Global Espreso 6 novembre 2025; Mezha.net 6 novembre 2025; The Moscow Times 6 novembre 2025; United24Media 5-6 novembre 2025; Militarnyi 6 novembre 2025; US News/Associated Press 6 novembre 2025; AA Anadolu Agency 6 novembre 2025; Kyiv Post 5-6 novembre 2025; WTOP 6 novembre 2025; Yahoo News 6 novembre 2025; RBC-Ukraine 6 novembre 2025; canal Telegram Astra (média russe indépendant) 5-6 novembre 2025; canal Telegram Crimean Wind 6 novembre 2025.
Les données techniques sur la raffinerie de Volgograd (15,7 millions de tonnes par an, 5,6% de la capacité russe, plus grande du District fédéral sud), les détails sur les cibles en Crimée (Hvardiiske, deux bases à Simferopol), et les statistiques sur les frappes ukrainiennes (plus de 160 en 2025, 16 raffineries touchées, 500 000 barils/jour de réduction) proviennent de sources vérifiées et d’analyses d’institutions reconnues.
Nature de l’analyse
Les analyses, interprétations et perspectives présentées dans les sections analytiques de cet article constituent une synthèse critique et contextuelle basée sur les informations disponibles, les tendances observées et les commentaires d’experts cités dans les sources consultées.
Mon rôle est d’interpréter ces confirmations officielles ukrainiennes dans le cadre de la campagne stratégique contre l’infrastructure énergétique et logistique russe, du changement vers une plus grande transparence opérationnelle, et de la compréhension de la guerre économique par attrition, et de leur donner un sens cohérent. Ces analyses reflètent une expertise développée à travers l’observation continue de la guerre russo-ukrainienne, de l’évolution des tactiques de frappes en profondeur, et de la compréhension des stratégies de communication militaire.
Toute mise à jour concernant les dégâts réels aux installations frappées, de nouvelles confirmations officielles de frappes supplémentaires, ou des révélations sur l’ampleur de la campagne anti-raffineries pourrait modifier les perspectives présentées ici. Cet article sera mis à jour si de nouvelles informations officielles substantielles sont publiées après le 6 novembre 2025.