Chronique : Ukraine frappe Kostroma: la troisième centrale thermique russe s’embrase à 275 km de Moscou
Auteur: Maxime Marquette
Nuit du 5-6 novembre 2025: explosions et incendies à la centrale de Kostroma
Selon le canal Telegram Astra cité par Ukrainska Pravda, RBC-Ukraine, Hromadske, Liga.net, NV.ua, Militarnyi et multiples autres sources: des drones ont attaqué la centrale électrique de Kostroma (Kostromskaya GRES) dans la nuit du 5 au 6 novembre. «Les résidents de Volgorechensk ont signalé plusieurs explosions puissantes et une lueur ardente au-dessus de la centrale. Des photos et vidéos publiées sur les réseaux sociaux confirment les frappes près de l’installation» selon Ukrainska Pravda et Astra.
Et la réaction officielle russe? Le Gouverneur de la région de Kostroma Sergey Sitnikov a reconnu une attaque de drones: «Le matin, les résidents ont entendu le travail du système de défense — plusieurs explosions fortes ont été entendues. Les services d’urgence travaillent maintenant sur place pour éliminer les conséquences aux installations d’infrastructure énergétique. L’approvisionnement en électricité n’a pas été perturbé. Il n’y a pas de victimes» selon son message Telegram cité par RBC-Ukraine, Ukrainska Pravda et Liga.net.
Mais voilà le détail révélateur: Sitnikov prétend que la défense aérienne russe a «repoussé l’attaque de drones» — tout en admettant simultanément que «les explosions ont causé des dégâts aux installations d’infrastructure énergétique». Si la défense a «repoussé» l’attaque, pourquoi y a-t-il des dégâts? C’est la contradiction classique des communiqués russes: minimiser les pertes tout en avouant implicitement que les drones ont atteint leurs cibles.
La centrale de Kostroma: 3 600 MW de capacité, pilier du réseau électrique central russe
Et voici pourquoi cette cible est stratégiquement critique. Selon les données techniques citées par Ukrainska Pravda et RBC-Ukraine: la centrale électrique de Kostroma (Kostromskaya GRES) est située sur la rive droite de la Volga dans la ville de Volgorechensk, à environ 350 kilomètres de Moscou selon certaines sources, 275 kilomètres selon d’autres. Sa capacité installée totale est d’environ 3 600 mégawatts, ce qui en fait l’une des centrales clés du système énergétique russe selon Ukrainska Pravda.
L’installation comprend plusieurs unités de production allant de 300 à 1 200 mégawatts, et sa cheminée — haute de plus de 320 mètres — est parmi les plus hautes d’Europe selon Ukrainska Pravda. C’est une centrale thermique massive, opérée par JSC Inter RAO Electric Generation, une filiale du géant énergétique russe Inter RAO selon Reddit et Hromadske.
Et voici le détail stratégique crucial: selon United24Media du 4 novembre analysant les infrastructures énergétiques russes: la centrale de Kostroma fait partie du réseau de transmission haute tension qui alimente Moscou et les régions centrales de Russie. Frapper Kostroma, c’est menacer directement l’approvisionnement énergétique de la capitale russe.
Simultanément: frappe massive sur la raffinerie Lukoil de Volgograd, un mort
Mais la centrale de Kostroma n’était pas seule cible cette nuit-là. Selon Kyiv Independent, Hromadske, Telegrafi, Mezha.net et multiples sources: des drones ukrainiens ont également frappé la raffinerie Lukoil-Volgogradneftepererabotka à Volgograd la même nuit. Le Gouverneur de Volgograd Andrey Bocharov a confirmé: «Un civil, un homme de 48 ans, est décédé des suites de blessures causées par des éclats de shrapnel. Un bâtiment résidentiel et plusieurs maisons ont été endommagés. Un incendie s’est déclaré dans la zone industrielle du district de Krasnoarmeysk» selon Kyiv Independent et Hromadske.
La raffinerie de Volgograd traite environ 13,7 millions de tonnes métriques de pétrole brut par an — 5,1% de la capacité totale de raffinage russe selon l’analyse de Reuters citée précédemment. Et elle est située à environ 450 kilomètres de la ligne de front, jouant un rôle clé dans l’approvisionnement en carburant des forces russes opérant dans le Donbass selon Kyiv Independent.
Crimée occupée: dépôt pétrolier frappé à Bitumne près de Simferopol
Et ce n’est pas tout. Selon le canal Telegram Crimean Wind cité par Kyiv Independent, Telegrafi et Mezha.net: un dépôt pétrolier russe a été frappé à Bitumne près de Simferopol en Crimée occupée dans la même vague de frappes. La Crimée — territoire annexé illégalement par la Russie en 2014 — continue d’être ciblée systématiquement par les frappes ukrainiennes.
Le pattern est clair: Ukraine lance des attaques coordonnées multi-cibles — centrales électriques, raffineries, dépôts pétroliers — à travers la Russie en une seule nuit. C’est une campagne stratégique systématique pour paralyser l’infrastructure énergétique russe.
4-5 novembre 2025: frappes précédentes sur centrales électriques à Vladimir et Oryol
Et voici le contexte immédiat: la nuit précédente, du 4 au 5 novembre, l’Ukraine avait déjà frappé des infrastructures énergétiques russes. Selon United24Media du 4 novembre: des drones ont frappé des installations énergétiques près des villes de Oryol et Vladimir. À Vladimir, l’attaque a ciblé la sous-station Vladimirskaya de 750 kilovolts dans le village d’Energetik — l’un des plus grands hubs énergétiques de la région avec une capacité installée d’environ 4 010 MVA selon United24Media.
«Cette sous-station est un nœud critique du réseau électrique haute tension de Russie, transmettant l’électricité de plusieurs grandes centrales nucléaires et thermiques — incluant les stations de Smolensk, Kostroma et Ryazan — vers Moscou et la Russie centrale» selon United24Media. Frapper ces hubs, c’est couper les artères électriques qui alimentent la capitale russe et l’appareil militaire.
Confirmation ukrainienne: plus de 50 drones domestiques utilisés dans l’opération conjointe
Et voici la confirmation de l’ampleur de l’opération. Selon une source du renseignement militaire ukrainien (HUR) citée par Kyiv Independent du 4 novembre: plus de 50 drones de fabrication ukrainienne — incluant des modèles Bober et FPV-1 — ont été utilisés dans l’opération conjointe menée par HUR, les Forces armées et les Forces d’opérations spéciales.
L’État-major général des Forces armées d’Ukraine a confirmé les frappes sur les installations énergétiques russes selon Kyiv Independent. Confirmation officielle. L’Ukraine assume publiquement ses frappes en profondeur sur le territoire russe — y compris sur des cibles à 700+ kilomètres de la frontière.
Contexte historique: l'escalade systématique contre l'infrastructure énergétique russe
2024-2025: campagne ukrainienne massive contre les raffineries et centrales électriques russes
Cette frappe sur Kostroma s’inscrit dans une campagne systématique lancée par l’Ukraine en 2024 pour cibler les raffineries, les centrales électriques et les dépôts pétroliers russes. Depuis janvier 2024, l’Ukraine a frappé des dizaines d’installations énergétiques à travers la Russie — de Bashkortostan à Nizhny Novgorod, de Yaroslavl à Volgograd, et maintenant Kostroma.
Et les résultats sont mesurables: plusieurs raffineries russes ont dû suspendre leurs opérations, réduire leur production, ou fermer temporairement pour réparations selon The Moscow Times et analyses précédentes. La BBC a estimé qu’en 2024, l’Ukraine avait endommagé ou partiellement mis hors service plus de 20 raffineries russes, réduisant leur capacité de raffinage d’environ un tiers selon Express UK du 6 novembre.
Octobre-novembre 2025: intensification des frappes à plus de 700 km de profondeur
Mais 2025 marque une escalade qualitative. Les frappes ukrainiennes atteignent désormais régulièrement des cibles à 700-800 kilomètres de la frontière — et parfois plus. Volgorechensk (Kostroma) est à 744 kilomètres de la frontière nord-est ukrainienne selon Kyiv Independent. C’est plus loin que Moscou elle-même.
Et le rythme s’accélère: 3-4 novembre, raffinerie de Nizhny Novgorod et usine pétrochimique de Bashkortostan frappées. 4-5 novembre, centrales électriques de Vladimir et Oryol frappées. 5-6 novembre, centrale de Kostroma et raffinerie de Volgograd frappées. Trois nuits consécutives d’attaques massives sur des infrastructures critiques russes. C’est une campagne soutenue, pas des frappes isolées.
Les précédents: quand l’Ukraine développe ses propres drones long-rayon d’action
Et voici comment l’Ukraine a acquis cette capacité. En 2022-2023, l’Ukraine dépendait principalement de missiles occidentaux et de drones turcs Bayraktar TB2 selon les données historiques. Mais en 2024, l’Ukraine a massivement développé sa propre industrie de drones — produisant désormais environ 200 000 drones par mois selon les recherches académiques. Et en 2025, l’Ukraine prévoit de produire 4,5 millions de drones au total selon les études sur les drones FPV.
Ces drones domestiques — modèles Bober, FPV-1 et autres — ont des rayons d’action de 800-1 000 kilomètres, coûtent une fraction du prix des missiles occidentaux, et sont produits en masse dans des ateliers ukrainiens. C’est cette capacité qui permet à l’Ukraine de frapper Kostroma à 744 kilomètres de distance sans dépendre de l’autorisation occidentale.
Informations non confirmées et hypothèses d'enquête
Les dégâts réels à Kostroma: production suspendue ou simplement réduite?
Aucune confirmation indépendante n’existe sur l’ampleur exacte des dégâts à la centrale de Kostroma. Les enquêteurs militaires explorent la possibilité que plusieurs unités de production aient été endommagées — réduisant potentiellement la capacité de génération de 10-30% pendant les réparations. Aucune certitude. Mais les images circulant sur les réseaux sociaux montrent des flammes importantes et des colonnes de fumée — indices de dégâts substantiels.
La défense aérienne russe: pourquoi ne peut-elle pas arrêter ces drones?
Aucune confirmation officielle sur les raisons de l’échec répété de la défense aérienne russe à intercepter ces drones. Les enquêteurs militaires explorent la possibilité que les drones ukrainiens volent à très basse altitude, utilisent des profils de vol imprévisibles, et changent de fréquence automatiquement pour éviter les brouilleurs russes. Aucune certitude. Mais le fait que des drones atteignent régulièrement des cibles à 700+ kilomètres de profondeur suggère que la défense aérienne russe est soit insuffisante, soit débordée.
L’objectif stratégique: paralyser le réseau électrique de Moscou?
Aucune confirmation officielle sur l’objectif à long terme de l’Ukraine concernant ces frappes. Les enquêteurs stratégiques explorent la possibilité que l’Ukraine vise progressivement à paralyser le réseau électrique alimentant Moscou et les régions centrales — en frappant méthodiquement les sous-stations clés et les centrales de génération. Aucune certitude. Mais le pattern des frappes — Vladimir, Kostroma, Oryol — suggère un ciblage systématique des nœuds du réseau électrique central russe.
Analyse contextuelle: pourquoi ces frappes changent l'équation stratégique
La vulnérabilité exposée: Moscou à portée de frappe ukrainienne
Selon les analystes militaires occidentaux cités par EA WorldView et multiples sources: le fait que l’Ukraine puisse frapper régulièrement des cibles à 275-350 kilomètres de Moscou démontre que la capitale russe elle-même est désormais à portée de frappe ukrainienne. C’est une réalité psychologiquement et stratégiquement dévastatrice pour le Kremlin.
Poutine a lancé cette guerre en promettant que le territoire russe serait protégé. Et maintenant? Des drones ukrainiens frappent des centrales électriques à moins de 300 kilomètres du Kremlin. Régulièrement. Sans être arrêtés. C’est l’aveu implicite que la Russie ne contrôle plus son propre espace aérien au-delà d’une certaine profondeur.
La guerre économique par l’énergie: éroder la capacité russe de financer la guerre
Selon les analystes économiques cités par Express UK et plusieurs sources: chaque raffinerie et centrale électrique mise hors service réduit la capacité de la Russie à produire du carburant pour son armée et à exporter du pétrole pour financer la guerre. Les exportations russes vers la Chine et l’Inde ont diminué de 15% au cours de la dernière année, et les prix du diesel domestique ont augmenté de 25% selon Express UK citant des analystes énergétiques.
«Ces attaques sapent le modèle économique de la Russie. Le carburant pour l’armée devient plus cher tandis que les importations civiles augmentent», déclare Elena Petrova du Carnegie Endowment citée par Express UK. C’est une guerre d’attrition économique — lente, méthodique, impitoyable.
L’escalade inévitable: vers des frappes directes sur Moscou et Saint-Pétersbourg?
Selon les analystes cités par plusieurs think tanks: si l’Ukraine développe des drones capables de frapper à 700-800 kilomètres, il n’y a aucune raison technique l’empêchant de cibler Moscou elle-même (environ 450-500 kilomètres de la frontière ukrainienne) ou Saint-Pétersbourg (environ 600 kilomètres). La seule contrainte est politique — la pression occidentale pour ne pas frapper directement les capitales russes.
Mais si cette pression s’affaiblit — ou si l’Ukraine décide unilatéralement de l’ignorer — nous pourrions voir des frappes de drones sur des cibles dans Moscou même d’ici 2026. C’est une escalade qui terrifie le Kremlin et qui explique pourquoi Poutine brandit régulièrement la menace nucléaire.
Éditorial: réflexion sur la guerre qui arrive au cœur de la Russie
Note: cette section présente une interprétation basée sur l’observation de l’évolution de la guerre de drones en profondeur
Je regarde ces images — Kostroma en flammes, une centrale de 3 600 mégawatts frappée à 275 kilomètres de Moscou — et je réalise que nous assistons à un basculement historique. Pendant des décennies, la Russie a bombardé ses voisins avec impunité. Tchétchénie, Géorgie, Syrie, Ukraine. Et le territoire russe restait sanctuarisé, intouchable, protégé par la menace nucléaire.
Et maintenant? Ce sanctuaire n’existe plus. Des drones ukrainiens frappent des centrales électriques à moins de 300 kilomètres du Kremlin. Et la Russie ne peut rien faire pour les arrêter. C’est le retour de flamme ultime: la guerre que Poutine a exportée pendant des années revient enfin chez lui. Et il découvre, horrifié, que son pays est vulnérable.
Le calcul économique implacable: chaque centrale frappée rapproche la défaite russe
Et voici ce qui me frappe le plus: l’Ukraine a compris qu’elle ne peut pas battre la Russie en guerre conventionnelle — la Russie a trop d’hommes, trop d’artillerie, trop de profondeur territoriale. Mais elle peut battre la Russie économiquement. En détruisant ses raffineries. En brûlant ses centrales électriques. En forçant la Russie à importer du carburant au lieu d’exporter. En sabotant l’économie de guerre du Kremlin pièce par pièce.
C’est une stratégie patiente, méthodique, implacable. Et elle fonctionne. Les exportations russes diminuent. Les prix domestiques augmentent. Les revenus pétroliers s’érodent. Et chaque centrale qui brûle — comme Kostroma cette semaine — rapproche la Russie du moment où elle ne pourra plus financer cette guerre.
L’avenir: vers une paralysie énergétique de la Russie centrale?
Si l’Ukraine continue à frapper systématiquement les centrales électriques et les sous-stations clés — Vladimir, Kostroma, Oryol, et d’autres à venir — nous pourrions voir une dégradation progressive du réseau électrique russe central. Pas un effondrement total — la Russie a trop de redondance pour cela — mais une érosion continue, des pannes de plus en plus fréquentes, une instabilité croissante.
Et le message psychologique serait dévastateur: même Moscou n’est plus protégée. Même le cœur de la Russie souffre de cette guerre. Et peut-être — peut-être — cela forcera enfin la population russe à se demander: pourquoi continuons-nous cette guerre qui nous coûte tout?
Conclusion
Nuit du 5 au 6 novembre 2025. Des drones ukrainiens franchissent 744 kilomètres. Kostroma brûle. La troisième plus grande centrale thermique de Russie — 3 600 mégawatts de capacité, 320 mètres de cheminée — s’embrase à 275 kilomètres de Moscou. Et le message résonne, brutal et clair: la guerre est revenue en Russie. Le sanctuaire est brisé. Et aucune centrale, aucune raffinerie, aucune infrastructure n’est plus hors de portée ukrainienne.
Poutine peut brandir ses menaces nucléaires. Ses gouverneurs peuvent prétendre que la défense aérienne «repousse» les attaques. Mais les faits parlent d’eux-mêmes: Kostroma brûle. Vladimir a été frappée. Oryol a été touchée. Et demain? Une autre centrale. Une autre raffinerie. Une autre humiliation pour un régime qui découvre que sa vulnérabilité est totale.
Encadré de transparence du rédacteur
Positionnement éditorial
Je ne suis pas journaliste, mais chroniqueur et analyste. Mon expertise réside dans l’observation et l’analyse des dynamiques géopolitiques, économiques et stratégiques qui façonnent notre monde. Mon travail consiste à décortiquer les stratégies politiques, à comprendre les mouvements économiques globaux, à contextualiser les décisions des acteurs internationaux et à proposer des perspectives analytiques sur les transformations qui redéfinissent nos sociétés.
Je ne prétends pas à l’objectivité froide du journalisme traditionnel, qui se limite au rapport factuel. Je prétends à la lucidité analytique, à l’interprétation rigoureuse, à la compréhension approfondie des enjeux complexes qui nous concernent tous. Mon rôle est de donner du sens aux faits, de les situer dans leur contexte historique et stratégique, et d’offrir une lecture critique des événements.
Méthodologie et sources
Ce texte respecte la distinction fondamentale entre faits vérifiés et analyses interprétatives. Les informations factuelles présentées proviennent exclusivement de sources primaires et secondaires vérifiables.
Sources primaires: message Telegram du Gouverneur de Kostroma Sergey Sitnikov du 6 novembre 2025 confirmant l’attaque de drones et les dégâts aux infrastructures énergétiques; message Telegram du Gouverneur de Volgograd Andrey Bocharov du 6 novembre confirmant l’attaque sur la raffinerie et la mort d’un civil; déclaration d’une source du renseignement militaire ukrainien (HUR) du 4 novembre 2025 sur l’utilisation de plus de 50 drones domestiques; rapports de l’État-major général des Forces armées d’Ukraine confirmant les frappes sur installations énergétiques russes.
Sources secondaires: Ukrainska Pravda 5-6 novembre 2025; RBC-Ukraine 5-6 novembre 2025; Kyiv Independent 5-6 novembre 2025; Hromadske 5-6 novembre 2025; Liga.net 5-6 novembre 2025; NV.ua 5-6 novembre 2025; Militarnyi 6 novembre 2025; Censor.net 6 novembre 2025; Mezha.net 6 novembre 2025; Telegrafi 5-6 novembre 2025; EA WorldView 6 novembre 2025; Express UK 6 novembre 2025; United24Media 4 novembre 2025; canal Telegram Astra (média russe indépendant) 5-6 novembre 2025; canal Telegram Crimean Wind 6 novembre 2025; Reddit discussions novembre 2025.
Les données techniques sur la centrale de Kostroma (3 600 MW de capacité, cheminée de 320 mètres, localisation à Volgorechensk, appartenance à JSC Inter RAO), les distances (744 km de la frontière ukrainienne, 275 km de Moscou), et les données de production de drones ukrainiens (200 000 par mois, 4,5 millions prévus en 2025) proviennent de sources vérifiées et d’analyses techniques récentes.
Nature de l’analyse
Les analyses, interprétations et perspectives présentées dans les sections analytiques de cet article constituent une synthèse critique et contextuelle basée sur les informations disponibles, les tendances observées et les commentaires d’experts cités dans les sources consultées.
Mon rôle est d’interpréter ces frappes de drones sur la centrale de Kostroma dans le cadre de la campagne stratégique ukrainienne contre l’infrastructure énergétique russe et de la vulnérabilité croissante du territoire russe aux frappes en profondeur, et de leur donner un sens cohérent. Ces analyses reflectent une expertise développée à travers l’observation continue de la guerre russo-ukrainienne, de l’évolution des capacités de drones ukrainiens, et de la compréhension de la guerre économique par destruction des infrastructures énergétiques critiques.
Toute mise à jour concernant les dégâts réels à la centrale de Kostroma, les capacités de production affectées, ou de nouvelles frappes ukrainiennes sur des installations énergétiques russes pourrait modifier les perspectives présentées ici. Cet article sera mis à jour si de nouvelles informations officielles substantielles sont publiées après le 6 novembre 2025.