Commençons par les faits bruts. Le 11 novembre, Syrskyi a publié sur Telegram : « L’agresseur a intensifié son activité dans l’oblast de Zaporizhzhia, utilisant les conditions météorologiques — un brouillard dense — pour s’infiltrer entre nos positions. La situation s’est considérablement détériorée dans les directions d’Oleksandrivka et de Huliaipole, où l’ennemi, profitant de sa supériorité numérique en hommes et en équipement, a avancé lors de combats féroces et a capturé trois localités. » Trois localités. Lesquelles exactement ? Les rapports varient. Certaines sources mentionnent Novouspenivske, Uspenivka, Novomykolaivka. D’autres suggèrent que certains villages sont dans une zone grise contestée. Mais ce qui est indéniable, c’est que les Russes ont gagné du terrain. Beaucoup de terrain. Et maintenant, avec le retrait ukrainien de cinq autres villages annoncé le même jour, et de Rivnopillia le 12 novembre, on peut probablement parler de six à huit villages perdus en quarante-huit heures. Huit. En deux jours. C’est le nouveau rythme de cette guerre dans le sud. Un rythme que l’Ukraine ne peut pas maintenir. Parce qu’à ce rythme — quatre villages par jour — toute la région entre Huliaipole et Zaporizhzhia ville sera menacée dans quelques semaines. Syrskyi a également précisé que les unités ukrainiennes sont engagées dans des « combats épuisants » pour repousser la poussée russe. Épuisants. C’est le mot qu’il utilise. Ça veut dire que les soldats ukrainiens se battent sans relâche. Repoussent un assaut. Se regroupent. Réparent leurs positions. Et quinze minutes plus tard, le prochain groupe d’assaut russe arrive. Encore et encore. Jusqu’à l’épuisement.
Selon le ministère russe de la Défense, au cours des quatre dernières semaines, les forces russes ont capturé neuf villages dans le Donetsk, huit dans la région de Zaporizhzhia, sept dans la région de Dnipropetrovsk, et cinq dans la région de Kharkiv. Vingt-neuf villages au total en un mois. C’est presque un village par jour. Et ces chiffres sont probablement gonflés — comme toute propagande de guerre. Mais même si on les réduit de moitié, ça fait encore quinze villages en un mois. Quinze points sur la carte qui passent sous contrôle russe. Et l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW) confirme que la Russie poursuit « plusieurs opérations offensives simultanément sur tout le théâtre ». Simultanément. Ça veut dire que ce n’est pas juste Zaporizhzhia. Ce n’est pas juste Pokrovsk. C’est partout. Sur toute la ligne de 1 250 kilomètres. Les Russes attaquent. Encore et encore. Et l’Ukraine, dispersée sur cette ligne démesurée, ne peut pas renforcer tous les secteurs à la fois. Alors des failles apparaissent. Des villages tombent. Des positions sont abandonnées. Et lentement, la carte vire au rouge. Village après village. Jour après jour. Selon Vladimir Poutine, la Russie a capturé presque 5 000 kilomètres carrés en 2025. Cinq mille. C’est presque 1% du territoire ukrainien en une seule année. Et la Russie contrôle maintenant environ 20% de l’Ukraine au total. Un cinquième. C’est colossal. C’est terrifiant. Et ça continue d’augmenter. En novembre 2025. Malgré les pertes russes. Malgré les frappes ukrainiennes. La Russie avance.
Le brouillard, cet allié russe qui brise l’avantage technologique ukrainien
Pourquoi maintenant ? Pourquoi cette accélération en novembre ? Un mot : brouillard. Syrskyi l’a mentionné explicitement. Le brouillard dense qui s’installe en novembre sur le sud de l’Ukraine. Et dans ce brouillard, les drones ukrainiens — l’avantage technologique principal de Kyiv — deviennent aveugles. Selon Vladyslav Voloshyn, porte-parole des Forces de défense du Sud : « La Russie exploite la météo pour avancer en petits groupes, se déplaçant à pied ou en utilisant des motos. En même temps, les conditions météorologiques défavorables empêchent les forces ukrainiennes de déployer des drones contre eux. » C’est le cauchemar tactique. Les drones FPV ukrainiens — ces armes dévastatrices qui ont détruit des milliers de véhicules russes — ne peuvent pas voler dans le brouillard. Les caméras embarquées ne voient rien. Les opérateurs sont aveugles. Et les Russes en profitent. Ils lancent des groupes d’infiltration. Trois hommes, cinq hommes, dix hommes. À pied ou sur des motos. Ils avancent sous le couvert du brouillard. Les observateurs ukrainiens ont une visibilité réduite à quelques dizaines de mètres. Et soudain, les Russes sont là. Dans le village. Dans les tranchées. À portée de grenade. Sur trois qui avancent, deux meurent peut-être quand le brouillard se lève. Mais le troisième arrive. Établit une tête de pont. Attend les renforts. Et lentement, mètre par mètre, les Russes progressent. C’est brutal. Archaïque. Mais ça fonctionne. Parce que la Russie a les hommes à perdre. Et parce que le brouillard neutralise l’avantage technologique ukrainien.
400 frappes par jour, 2 000 obus : le déluge qui brise les fortifications
Mais le brouillard n’est pas le seul facteur. Il y a aussi l’artillerie. Selon Voloshyn et les Forces de défense du Sud, les Russes lancent plus de 400 frappes d’artillerie par jour à Zaporizhzhia, utilisant environ 2 000 munitions quotidiennement. Quatre cents frappes. Deux mille obus. Chaque jour. Imaginez vivre sous ça. Les fortifications ukrainiennes — ces tranchées, ces bunkers, ces abris en béton — s’effondrent progressivement sous les impacts répétés. Selon le communiqué des Forces de défense du Sud publié le 10 novembre, les Russes ont réussi la « destruction virtuelle de tous les abris et fortifications » dans les zones d’où l’Ukraine s’est retirée. Virtuelle. Ça veut dire quasi-totale. Il ne reste presque rien. Et quand il ne reste rien, vous avez deux choix : rester et mourir, ou partir et survivre. L’Ukraine a choisi de partir. De six villages en deux jours. « Pour préserver les vies du personnel » selon les mots officiels. C’est rationnel. C’est nécessaire. Mais c’est aussi déchirant. Parce que chaque village perdu rapproche les Russes de Huliaipole — ce nœud logistique crucial qui ne doit pas tomber. Et si Huliaipole tombe, toute la logistique ukrainienne dans la région s’effondre. Les routes d’approvisionnement sont coupées. Les garnisons isolées. Et soudain, vous avez une catastrophe stratégique. Pas juste quelques villages perdus. Mais toute une région qui vacille. C’est pourquoi chaque village compte. Pourquoi ces six abandons en deux jours sont si alarmants. Parce qu’ils ne sont pas isolés. Ils font partie d’une tendance. D’une détérioration progressive. D’un effondrement qui pourrait devenir irréversible.
Pokrovsk : 76 affrontements quotidiens, la moitié de toute la guerre concentrée
Mais Zaporizhzhia n’est pas le seul front qui saigne. Syrskyi a noté que « les batailles les plus féroces sont toujours dans la ville assiégée de Pokrovsk », dans l’est du Donetsk, où près de la moitié de tous les affrontements de première ligne ont eu lieu au cours des dernières 24 heures. La moitié. Selon les rapports récents, sur 217 affrontements quotidiens sur tout le front ukrainien, 76 ont lieu à Pokrovsk. Soixante-seize. C’est exactement 35% de tous les combats en Ukraine concentrés dans un seul secteur. Une seule ville. Un seul point géographique. Pourquoi ? Parce que Pokrovsk est un nœud logistique crucial. Les routes qui le traversent permettent de ravitailler les forces ukrainiennes vers Kramatorsk, Sloviansk, Kostyantynivka — la « ceinture de forteresses » dans le Donbass. Si Pokrovsk tombe, toute la logistique s’effondre. Moscou le sait. C’est pourquoi le président Volodymyr Zelensky a confirmé que la Russie a déployé environ 170 000 soldats dans la région de Pokrovsk. Cent soixante-dix mille. Presque un quart de toute la force russe en Ukraine — environ 700 000 soldats au total — concentré sur un seul objectif. Et ils lancent 76 assauts par jour. Soixante-seize. C’est plus de trois assauts par heure. Un toutes les vingt minutes pendant 24 heures. Sans relâche. Sans pause. C’est épuisant. C’est implacable. Et ça fonctionne. Lentement. Mais ça fonctionne.
Selon l’ISW, le siège de Pokrovsk a été « lent » parce que les commandants militaires russes dispersent leurs ressources largement. Ils poursuivent plusieurs opérations offensives simultanément et ont du mal à étendre les opérations logistiques. Mais malgré cette dispersion, ils avancent. Selon des vidéos publiées par des blogueurs militaires russes et relayées par la BBC et Reuters, des forces russes sont entrées dans Pokrovsk le 11 novembre. Des colonnes roulant en plein jour sur la route — sur des motos, dans des voitures civiles cabossées, sur des fourgonnettes. Style « Mad Max » selon les observateurs. Si la météo était claire, jamais ces convois n’auraient atteint la périphérie. Mais le brouillard neutralise les drones ukrainiens. Et dans cette cécité temporaire, les Russes avancent. Selon certaines sources, il y aurait maintenant plus de 300 soldats russes à l’intérieur de Pokrovsk elle-même. Trois cents. Pas à la périphérie. À l’intérieur. Dans les rues. Dans les bâtiments. Le 7ème Corps d’assaut ukrainien a rapporté avoir dégagé un groupe d’infiltration russe qui avait atteint le bâtiment de la gare ferroviaire au centre de Pokrovsk. Mais pour chaque groupe éliminé, un autre arrive. Et les Russes continuent d’infiltrer. Zelensky a déclaré le 11 novembre : « La situation à Pokrovsk reste difficile, la météo favorise les attaques russes, nos lignes tiennent mais au prix de pertes alarmantes. » Difficile. Alarmantes. Ce sont les mots qu’il utilise quand il ne veut pas paniquer mais qu’il sait que ça va mal. Très mal.
Kupiansk et Lyman : les autres fronts sous pression croissante
Et ce n’est pas fini. Syrskyi a également mentionné que « les villes de Kupiansk et Lyman dans la région nord-est de Kharkiv ont également récemment connu une augmentation des combats ». Kupiansk. Cette ville libérée lors de la contre-offensive ukrainienne de 2022. Et maintenant menacée à nouveau. Selon des vidéos publiées par le ministère russe de la Défense, les forces russes auraient capturé un dépôt de pétrole et des gares ferroviaires dans la partie orientale de Kupiansk. Si ces affirmations sont confirmées — et l’Ukraine ne les a ni confirmées ni démenties officiellement — c’est un coup dur. Kupiansk est un nœud ferroviaire crucial. Le perdre couperait des lignes de ravitaillement importantes. Et Lyman. Cette autre ville libérée en 2022. Maintenant sous pression croissante alors que les Russes avancent dans la forêt de Serebrianskyi à l’est. Selon les rapports de septembre 2025, les forces russes ont envahi une grande partie de cette forêt dense et se sont approchées à moins de 10 kilomètres de la rivière Siverskyi Donets, menaçant de couper Lyman de l’ouest. C’est le schéma partout. Les Russes poussent. Sur plusieurs directions. Simultanément. Pokrovsk. Zaporizhzhia. Kupiansk. Lyman. Et l’Ukraine, dispersée sur 1 250 kilomètres, ne peut pas renforcer tous ces secteurs à la fois. Alors des failles apparaissent. Et les Russes passent. Village après village. Jour après jour.
1 000 soldats russes éliminés : le carnage qui ne ralentit jamais la machine
Mais regardons l’autre côté de la médaille. Les pertes russes. Selon l’État-Major ukrainien, au 12 novembre 2025, les pertes russes totales s’élèvent à 1 154 180 soldats. Un million cent cinquante-quatre mille. Et le 11 novembre, 1 000 soldats russes ont été éliminés ou blessés. Mille. En un jour. C’est le rythme quotidien moyen. Parfois un peu plus — 1 020, 1 090. Parfois un peu moins — 900, 800. Mais la moyenne tourne autour de mille. Et ça dure depuis des mois. C’est un carnage d’une ampleur qu’on n’avait plus vue depuis la Seconde Guerre mondiale. Et pourtant, Moscou continue. Elle remplace les morts. Elle mobilise environ 9 000 nouveaux soldats par mois. Elle vide ses prisons. Elle recrute dans les régions les plus pauvres avec des primes colossales. Elle fait venir des combattants étrangers — environ 12 000 Nord-Coréens selon les renseignements occidentaux. Et elle continue d’envoyer ces hommes au front. Jour après jour. Vague après vague. Mille morts par jour ? Acceptable pour Moscou. Parce que ces mille morts permettent de gagner quelques mètres à Pokrovsk. De capturer un village à Zaporizhzhia. De maintenir la pression sur tous les fronts. C’est la logique brutale de la guerre d’attrition. Le côté qui a plus d’hommes à perdre gagne. Et la Russie, avec ses 144 millions d’habitants contre les 40 millions de l’Ukraine (avant la guerre), pense qu’elle a les chiffres de son côté.
Mais ces pertes ont un coût. L’AP rapporte que « la guerre d’attrition corrosive de la Russie a été coûteuse en termes de pertes et d’armure, cependant, et l’Ukraine l’a limitée à des gains de champ de bataille progressifs ». Progressifs. Pas spectaculaires. Pas rapides. Mais constants. Et cumulativement, ça s’additionne. Selon l’État-Major ukrainien, le 11 novembre, les Russes ont également perdu 13 systèmes d’artillerie, 1 système MLRS, 3 véhicules blindés de combat, 162 drones, 87 véhicules et camions-citernes, 1 système de défense aérienne. Treize canons en un jour. Un lance-roquettes. Cent soixante-deux drones. C’est significatif. Mais ce n’est pas suffisant pour arrêter la machine. Parce que la Russie peut remplacer. Elle vide ses stocks soviétiques colossaux. Elle augmente sa production. Elle importe des composants de Chine. Et elle continue. Selon l’ISW : « La Russie poursuit plusieurs opérations offensives à travers le théâtre simultanément et a du mal à étendre les opérations logistiques. » Du mal. Mais elle continue quand même. Parce qu’elle a les ressources. Parce qu’elle a la volonté politique. Parce que Poutine a décidé que l’Ukraine doit tomber, quel qu’en soit le prix. Et pour l’instant, il est prêt à payer ce prix. Mille morts par jour. Treize canons. Un lance-roquettes. Ce n’est rien comparé à l’objectif : capturer plus de territoire ukrainien. Élargir l’emprise russe. Forcer Kyiv à négocier d’une position de faiblesse. C’est le calcul de Poutine. Et en novembre 2025, ça semble fonctionner. Lentement. Au prix du sang. Mais ça fonctionne.
Les sanctions américaines sur le pétrole russe : trop peu, trop tard ?
Mais il y a peut-être une lueur d’espoir. Selon l’AP, de nouvelles sanctions américaines qui visent le secteur pétrolier russe — le pilier de l’économie russe — doivent entrer en vigueur le 21 novembre. Leur objectif est de contraindre Poutine à accepter un cessez-le-feu. Les sanctions ciblent les plus grandes compagnies pétrolières russes, Rosneft et Lukoil. Ça augmente les enjeux pour Poutine. Parce que le pétrole finance presque tout. Selon le chef du SBU, Vasyl Maliuk : « L’extraction et le raffinage pétroliers représentent environ 90% du budget de défense russe. » Quatre-vingt-dix pour cent. Si les sanctions fonctionnent — et c’est un grand si — elles pourraient affaiblir la capacité de la Russie à financer cette guerre. Moins d’argent signifie moins de munitions. Moins de salaires pour les soldats. Moins de capacité à maintenir cette pression constante sur tous les fronts. Mais est-ce que ça suffira ? Probablement pas. Parce que les sanctions prennent du temps à mordre. Des mois. Peut-être des années. Et pendant ce temps, la Russie continue d’avancer. Village après village. Jour après jour. Et l’Ukraine continue de reculer. Parce qu’elle ne peut pas tenir indéfiniment sous cette pression. Pas avec 217 affrontements quotidiens. Pas avec 76 à Pokrovsk seul. Pas avec six villages perdus en deux jours à Zaporizhzhia. Les sanctions pourraient aider. À long terme. Mais à court terme, en novembre 2025, elles ne changent rien. Et le sud continue de s’effondrer.
Conclusion : le sud s'effondre, la Russie élargit, l'Ukraine recule
Le sud s’effondre. Trois villages capturés à Zaporizhzhia selon Syrskyi. Six abandonnés en deux jours selon les rapports ukrainiens. Et la « situation s’est considérablement détériorée » dans les directions d’Oleksandrivka et de Huliaipole. Considérablement. C’est le mot que Syrskyi utilise. Pas « difficile ». Pas « préoccupante ». Considérablement. Ça veut dire que les choses vont vraiment mal. Que les défenses s’érodent. Que les Russes avancent plus vite que l’Ukraine ne peut renforcer. Et ce n’est pas juste Zaporizhzhia. C’est Pokrovsk avec ses 76 affrontements quotidiens et ses 300 soldats russes à l’intérieur de la ville. C’est Kupiansk où les Russes auraient capturé des gares ferroviaires. C’est Lyman menacé d’encerclement. C’est toute une ligne de front de 1 250 kilomètres attaquée simultanément. Et l’Ukraine, malgré l’héroïsme, malgré les 1 000 Russes éliminés quotidiennement, malgré les 160 frappes contre des installations russes en 2025, recule. Lentement. Inexorablement. Parce que la masse finit par l’emporter. La Russie a déployé 170 000 soldats à Pokrovsk seul. Probablement des dizaines de milliers à Zaporizhzhia. Elle lance 400 frappes d’artillerie par jour avec 2 000 obus. Elle exploite le brouillard qui neutralise les drones ukrainiens. Et elle a les ressources pour continuer. Pour remplacer les morts. Pour absorber des pertes qui seraient catastrophiques pour n’importe quelle autre armée. Et elle avance. Lentement. Au prix du sang. Mais elle avance.
Selon Vladimir Poutine, la Russie a capturé presque 5 000 kilomètres carrés en 2025. Cinq mille. C’est presque 1% du territoire ukrainien en une seule année. Et maintenant, la Russie contrôle environ 20% de l’Ukraine au total. Un cinquième. Quatre ans après le début de l’invasion. Et ça continue d’augmenter. En novembre 2025. Malgré tout. Les sanctions américaines sur le pétrole russe entreront en vigueur le 21 novembre. Peut-être qu’elles aideront. À long terme. Mais à court terme, elles ne changent rien. Le sud continue de s’effondrer. Six villages en deux jours à Zaporizhzhia. Soixante-seize affrontements quotidiens à Pokrovsk. Des infiltrations russes à Kupiansk. Des menaces d’encerclement à Lyman. C’est le nouveau rythme de cette guerre en novembre 2025. Un rythme que l’Ukraine ne peut pas maintenir indéfiniment. Parce qu’à ce rythme, Huliaipole sera menacée dans quelques semaines. Pokrovsk pourrait tomber dans quelques mois. Et soudain, toute la logistique ukrainienne dans l’est s’effondrera. Et ce sera le début d’un effondrement plus large. C’est le scénario cauchemar. Et en novembre 2025, il devient de plus en plus réel. Village après village. Jour après jour. La Russie élargit son emprise. L’Ukraine recule. Et le monde regarde. Espérant que les sanctions mordront. Espérant que l’aide occidentale augmentera. Espérant que quelque chose changera. Mais pour l’instant, rien ne change. Et le sud continue de s’effondrer. Trois villages capturés. Six abandonnés. Et demain, peut-être trois de plus. Et après-demain encore. Jusqu’à ce que toute la région vacille. Ou jusqu’à ce que quelque chose casse. Mais quoi ? Personne ne sait. Pour l’instant, en novembre 2025, une chose est certaine : la Russie avance. L’Ukraine recule. Et le prix de cette guerre — en vies, en territoire, en avenir — continue d’augmenter. Jour après jour. Sans fin en vue.
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