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Chronique : Le DOJ admet aux Républicains, les fichiers Epstein bien pires que prévu
Crédit: Adobe Stock

Les Polaroïds du Palm Beach scandal

Revenons à octobre 2025. Michael Wolff, chroniqueur de Trump depuis des années, auteur de « Fire and Fury » qui a vendu des millions d’exemplaires – cet homme-là révèle quelque chose d’extraordinaire. Il affirme avoir vu, de ses propres yeux, des photographies de Donald Trump. Des Polaroïds. Éparpillées sur une table de salle à manger chez Epstein à Palm Beach. Trump y figure – avec des jeunes femmes topless. Des femmes dont l’âge exact demeure flou. Des femmes assises sur les genoux de Trump. Et puis une autre photo que Wolff décrit avec une précision quasi chirurgicale: Trump porte un pantalon avec une tache visible sur le devant. Plusieurs jeunes femmes pointent du doigt. Elles rient. C’est cette image – cette seule image – qui cristallise tout. Car elle humanise l’inexcusable. Elle rend réel l’abstrait. La tache. Les rires. L’humiliation convertie en amusement sadique. Les photos datent de la fin des années 1990, début 2000, estime Wolff. Elles provenaient du coffre-fort personnel d’Epstein, celui qu’Epstein sortait comme on sort un jeu de cartes pour épater ses visiteurs. Trump avec des filles. Photos après photos.

Wolff rapporte que, lorsqu’il a demandé à Epstein où il gardait ces clichés, le prédateur avait répondu: « Dans le coffre ». Simplement. Sans hésitation. Et lorsque Trump a remporté l’élection présidentielle en 2016, Wolff dit avoir encouragé Epstein à faire quelque chose avec ces photos. À les révéler. À les utiliser. Epstein aurait répondu: « Non, je ne suis pas fou. » Impliquant que Trump – le président élu – représentait une menace trop grande. Qu’il valait mieux garder ces images sous silence. Les laisser dans le coffre. Les garder comme assurance, peut-être, mais jamais les divulguer. C’est dans ce silence de terreur que réside la clé. Car pourquoi Epstein redouterait-il Trump à ce point? Pourquoi hésiter face à un simple homme d’affaires devenu politicien? La réponse crève les yeux: parce que Trump a le pouvoir. Et parce que ces photos le compromettent lourdement.

Le refus glacial de Pam Bondi

Avance rapide jusqu’à octobre 2025, quelques jours après que Wolff ait révélé l’existence de ces Polaroïds lors d’une interview avec la Daily Beast. Pam Bondi, la nouvelle Procureure générale de l’administration Trump – remplacée par Trump lui-même après sa première élection – comparaît devant la Commission judiciaire du Sénat. Bondi, autrefois avocate personnelle de Trump, maintenant chef du Département de la Justice. Le sénateur Sheldon Whitehouse, démocrate du Rhode Island, pose une question simple. Directe. Incontournable: « Pam, avez-vous vu ces photos? Le FBI les a-t-il trouvées lors de la perquisition du coffre d’Epstein en 2019? » La question flotte dans l’air. Elle attend une réponse. Et voilà que Bondi – la femme la plus puissante du département judiciaire américain – se fige. Elle regarde vers le bas. Elle prend des notes écrites à la main – des notes que les photographes capturent en temps réel. Et elle refuse de répondre. Elle ne dit pas « non, on n’a pas trouvé de photos ». Elle ne dit pas « oui, nous les avons ». Elle dit rien. Le silence devient le message.

Ce silence tue. Selon les Républicains interrogés anonymement – et selon les informations qui circulent dans les couloirs du Congrès – cette refus de répondre de la part de Bondi a « effrayé » les législateurs de son propre parti. Si Bondi ne savait rien, pourquoi se montrer si réticente? Pourquoi prendre des notes d’attaque contre le sénateur au lieu de simplement répondre « nous ne possédons pas de telles photos »? L’absence de déni devient l’admission silencieuse. Et cette admission silencieuse se propage comme une traînée de poudre parmi les Républicains au Congrès. Kash Patel, le directeur du FBI – également nommé par Trump – reçoit la même question de la Commission d’examen du Congrès. Et Patel – qui a passé des années à réclamer la publication des fichiers Epstein, avant de rejoindre le gouvernement Trump – donne exactement la même réponse. Rien. Refus de commenter. Pas de clarification. Juste ce vide pregnant qui suggère tout sans dire rien.

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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