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Chronique : Kiev écrasée sous le feu : l’attaque massive qui secoue le cœur ukrainien
Crédit: Adobe Stock

Missiles, drones et panique : la nuit cauchemardesque

Les premières explosions retentissent alors que la ville s’enfonce à peine dans la nuit. Sirènes lacérées, alarmes grésillent, le ciel s’illumine non pas d’espoir, mais de balles traçantes et de flammes. Je ressens la tension, la peur. Selon l’AFP et Le Monde, de puissantes détonations secouent le centre-ville, forçant la défense antiaérienne à réagir dans un ballet frénétique. Les missiles et les drones russes fusent, s’abattent sur des cibles résidentielles et stratégiques, sans distinction ni pitié. J’entends les cris, je sens la cadence du chaos — une nuit qui marque au fer rouge toute une population.

Les secours n’ont pas dormi. Ils s’engouffrent dans la fumée, dégagent les blessés, éteignent les incendies qui font rage du Dniprovsky à Shevchenkivsky. Les autorités recensent les victimes, les dégâts, motifs d’une angoisse grandissante. Des immeubles éventrés, des blocs touchés dans presque chaque district de Kiev. Un chauffage coupé, des lignes électriques en miettes — la ville éternelle doit puiser dans ses réserves de courage pour affronter l’hiver qui arrive. À chaque minute, le décompte des victimes grimpe, l’inquiétude enfle. Je partage cette tension, ce sentiment de devenir le témoin direct d’un drame historique.

La riposte antiaérienne : ultime rempart, courage sous pression

“Les forces de défense aérienne opèrent à Kiev.” Voilà le mantra, la litanie que je lis, que je retiens, partout sur Telegram, dans les déclarations de Klitschko. La population prie pour chaque interception réussie. Les journalistes voient le ciel se tordre, se zébrer. Entre chaque explosion, une promesse : on tiendra, quoi qu’il en coûte. J’imagine les opérateurs, épuisés mais acharnés, rivés sur leurs écrans, les doigts crispés, prêts à fondre sur la moindre cible ennemie. Le spectacle est total : éclats de lumière, salves, espoir désespéré. C’est la défense antiaérienne qui gronde encore et encore, insufflant aux rues un souffle de rébellion et d’endurance.

Mais l’ennemi est tenace, malin, doté d’armes toujours plus élaborées. Des drones kamikazes, des missiles de croisière, des cibles choisies pour maximiser la terreur. Même avec une riposte solide, tout n’est pas intercepté : des ruines, des blessés, des larmes jonchent le chemin de chaque nuit d’attaque. Et c’est là que la nature du peuple de Kiev se révèle. Je le ressens : l’endurance, la capacité à se souvenir, à résister, à regarder la peur en face et à dire “non”.

Source : lemonde

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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