Excalibur : du redoutable au risible
Les obus Excalibur. C’est les obus guidés par GPS les plus avancés que l’Occident ait jamais produits. Cent soixante-quinze millimètres de précision pure. Autrefois, en Irak et en Afghanistan, l’efficacité de ces obus était estimée entre 95 et 98 pour cent. Presque parfait. Presque garantit. Maintenant, en Ukraine, l’efficacité est tombée à 6 pour cent. Six. Pas quatre-vingt-dix-six. Pas soixante. Six pour cent. C’est une chute libre. C’est un effondrement complet.
Pourquoi ? Parce que la Russie a mastered le brouillage GPS. Elle a saturé le spectre électromagnétique. Elle a déployé des systèmes d’interférence qui rendent les signaux GPS inutilisables. Et poof — les obus Excalibur deviennent des obus ordinaires. Ils deviennent inprécis. Ils deviennent juste du métal qui explose quelque part. C’est pas de la science fiction. C’est la réalité de novembre 2025. Et c’est catastrophique pour les stratégies ukrainiennes qui dépendaient de ces munitions de précision. Colonel Dr. Markus Reisner — un expert militaire autrichien avec des décennies d’expérience — explique que c’est une adaptation remarquable de la Russie. La Russie a regardé les technologies occidentales. La Russie a identifié leurs faiblesses. Et la Russie a déployé contre-mesures.
HIMARS : 60 pour cent de réduction d’efficacité
Les systèmes HIMARS (Hign Mobility Artillery Rocket System) — les lanceurs de roquettes que l’Occident a envoyés en masse à Ukraine — leur efficacité a aussi chuté. De 100 pour cent (en théorie) à environ 40 pour cent. C’est une réduction de 60 pour cent. Soixante. Et c’est la même raison : les contre-mesures électromagnétiques russes. Réisner explique que la Russie a modifié ses véhicules. Elle a ajouté des protections. Elle a renforcé ses capacités de détection. Et maintenant elle peut anticiper les tirs de HIMARS avant qu’ils n’arrivent. Elle peut les détecter. Elle peut les disperser. Elle peut les détruire.
Et voilà ce qui est vraiment terrifiant : c’est pas que HIMARS ne marche pas. C’est que ça marche pas assez souvent pour justifier le coût logistique de les utiliser. Ukraine doit faire des calculs maintenant. Elle doit se demander : « Est-ce que le tir de ce HIMARS va faire assez de dégâts pour justifier l’exposition et la révélation de position ? » Souvent la réponse est non. Donc les HIMARS, ces merveilles technologiques, elles restent en arrière. Elles ne sont pas utilisées. Et la Russie, dans son artillerie lourde massive, avance.
Les drones : le théâtre d'une nouvelle guerre électronique
Shahed et la saturation comme stratégie
Parlons des drones. La Russie produit 170 Shahed par jour. Cent soixante-dix. C’est des drones de fabrication iranienne, mais produits sous licence en Russie. Ce ne sont pas les drones les plus sophistiqués du monde. Pas comme les Reaper américains. Pas comme les drones israéliens. Non. Mais la Russie n’essaie pas de gagner par la sophistication. Elle gagne par le sheer volume. Elle en produit tellement qu’Ukraine ne peut pas les intercepter tous. Elle les utilise comme vagues d’attaque. Elle en envoie cent. L’Ukraine en défend quatre-vingt. Vingt passent. C’est assez.
Et ici vient le génie pervers : la Russie aussi fabrique des Gerbera — des faux drones sans armes — qui existent juste pour saturer les systèmes de défense aérienne. Imagine : Ukraine tire un missile coûteux (100 000 euros minimum) pour détruire un drone qui coûte quelques milliers d’euros et qui n’a aucune arme. C’est un ratio économique suicidaire. Et la Russie le sait. Donc elle en envoie des centaines. Et l’Ukraine doit choisir : soit tu les interceptes tous et tu crèves financièrement, soit tu les laisses passer et une partie frappe les infrastructures.
La manufacture de l’absurde
En juin 2025, l’intelligence militaire ukrainienne estimait que la Russie pouvait produire 170 Shahed par jour. Cent soixante-dix. Et elle prévoyait d’augmenter à 190 par jour avant la fin de 2025. Cent quatre-vingt-dix. Par jour. C’est 5700 drones par mois. Cinquante-sept cents. Et pendant ce temps, l’Occident se bat pour envoyer quelques centaines de drones à Ukraine. C’est l’asymétrie totale. C’est la victoire par épuisement. C’est la stratégie de la Russie : submerger les défenses. Ne pas les vaincre techniquement. Les noyer.
Et ce qui est horrible c’est que ça marche. En septembre 2025, des drones russes ont volé en Pologne. Des drones simples. Pas sophistiqués. Et la Pologne a dû scrambler des F-16, des F-35, des AWACS. L’interception d’une drone de quelques milliers d’euros a coûté à l’OTAN environ 400 000 euros. Quatre cents mille euros. C’est l’économie de la dissuasion qui ne fonctionne plus. C’est le moment où les nombres deviennent absurdes.
L'artillerie : la victoire par le volume brut
90 000 obus par jour contre 20 000
Voilà le nombre qui tue vraiment : la Russie tire 90 000 obus d’artillerie par jour. Quatre-vingt-dix mille. Ukraine en tire 20 000. C’est un ratio de 4.5 pour 1. Quatre virgule cinq. En d’autres mots, chaque jour que Ukraine tire, la Russie tire 4.5 fois plus. Et ça accumule. Au cours d’un mois, c’est 2.1 millions d’obus russes contre 600 000 ukrainiens. En un an, c’est 33 millions contre 7 millions. Et aucune technologie ne peut compenser ça. Aucune précision. Aucun système sophistiqué. Juste du volume brut qui écrase tout.
Et voilà le secret que personne n’ose dire : c’est pas que les obus russes sont meilleurs. C’est juste qu’il y a tellement plus de obus russes que tout finit par être une question de volume. Tu as beau avoir les meilleurs systèmes défensifs du monde, si on te tire 90 000 obus par jour, tu finir par prendre des coups. C’est l’arithmétique impitoyable de la guerre.
La production russe qui démantèle le mythe occidental
En 2022, la Russie produisait environ 250 000 obus de 152 millimètres par an. Par AN. En 2024, c’était plus d’1.3 million par an. C’est une augmentation de 520 pour cent. Cinq cent vingt. Et ça continue. En 2025, avec l’accélération, c’est probablement 1.5 à 2 millions. Les usines russes tournent 24 heures sur 24. Sept jours par semaine. Sans arrêt. Et l’Europe regarde et se demande : comment on rattrape ça ?
La réponse c’est qu’on ne rattrape pas. L’Europe, en 2025, produit peut-être 300 000 obus par an. La France et l’Allemagne combinées. Contre 1.5 millions russes. L’Occident a cru que l’économie de marché lui donnait un avantage. Que la libre entreprise produisait plus vite que l’économie centralisée russe. Et pendant 30 ans, c’était vrai. Mais quand un pays entier — la Russie — se transforme en machine de guerre, quand toutes les ressources vont vers la production militaire, quand il n’y a pas d’allocations pour l’agriculture ou la santé — alors l’économie de marché perd. L’Occident a la capacité de produire. Mais il n’a pas la volonté politique de sacrifier tout pour la production.
Les systèmes de défense aérienne : l'OTAN qui fléchit
Patriot et le mythe de l’invincibilité
Les systèmes Patriot. C’est ce que l’Occident a envoyé comme sa réponse aux attaques de missile russes. Des systèmes avancés. Coûteux. Technologiquement supérieurs. Et ils marchent. Jusqu’à un certain point. Mais ils ne peuvent pas intercepter les missiles de croisière russes trop rapides. Ils ne peuvent pas intercepter les glide bombs. Et surtout, il n’y en a pas assez. Ukraine a besoin de centaines de Patriot. L’Occident en envoie quelques dizaines. Le ratio est désespéré.
Et quand les Patriot arrivent à Ukraine, les Russes lancent des attaques concentrées qui dépassent la capacité du système. Ils envoient vingt missiles simultanément. Deux de Patriot ne peuvent pas en intercepter vingt. La vague le submerge. Et une partie des missiles passe. Ukraine perd des infrastructure. Des civils meurent. Et le Patriot, ce système merveilleux que l’Occident vantait, il reste juste un système parmi d’autres — pas la réponse miracle qu’on pensait.
La fragmentation de la défense qui craque
Ici vient le problème vraiment profond : l’OTAN n’a pas un système unifié de défense aérienne. Elle a Patriot. Elle a IRIS-T. Elle a des systèmes polonais. Des systèmes français. Des systèmes allemands. Tous différents. Tous avec des capacités légèrement différentes. Et la Russie, elle, a étudié chacun. Elle sait lequel est meilleur pour quoi. Elle sait où il y a des failles. Et elle les exploite. Là où Patriot est faible, elle envoie un type de missile. Là où IRIS-T est faible, elle en envoie un autre. C’est une stratégie intelligente et la fragmentation de la défense occidentale la rend possible.
Conclusion : quand l'Occident découvre que la technologie c'est pas tout
Novembre 2025. Les rapports sortent. Et ils disent tous la même chose : la Russie a adapté. La Russie a innové. La Russie a transformé les faiblesses de ses vieilles armes en force. Et l’Occident — avec ses systèmes sophistiqués, ses technologies avancées, son expertise talentueuse — se retrouve à combattre une guerre qu’il n’a jamais envisagée. Une guerre où le volume prime sur la précision. Une guerre où l’adaptation prime sur la sophistication. Une guerre où l’ennemi joue d’une façon totalement différente.
Et ce qui terrifie les analyses militaires occidentales c’est que ça va continuer. Il n’y a aucun signe que la Russie ralentit son adaptation. Il n’y a aucun signe que l’Occident accélère sa production. Il n’y a aucun signe que l’équilibre va se redresser. Ce qui se passe en Ukraine en ce moment — ce conflit qu’on pensait que l’Occident gagnerait avec ses technologies — c’est un laboratoire. C’est une université pour la Russie sur comment combattre l’Occident. Et chaque leçon qu’elle apprend ici, elle va l’appliquer si une confrontation avec l’OTAN se produit. Et voilà ce qui devrait vraiment terrifier l’Occident.
Source : TASS
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