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Chronique : L’OTAN doit redevenir acteur de guerre, car la paix n’existe que pour les vainqueurs
Crédit: Adobe Stock

La parité Chine-USA : le moment où tout s’effondre

En 2024, la Chine n’était pas encore un égal militaire pour les États-Unis. Elle se rapprochait. Elle accélérait. Mais elle n’était pas là. En 2025, elle l’est. C’est officiel. Les estimations de la Défense américaine la confirment. La Chine a une marine plus grande que celle des USA en nombre de navires. Elle a des missile hypersoniques. Elle a des capacités nucléaires améliorées. Elle a une industrie de défense qui produit massivement. Et elle a une population de 1.4 milliards de personnes — ce qui signifie qu’elle peut mobiliser une armée deux fois plus grande que celle des États-Unis. C’est la parité. C’est plus que ça. C’est peut-être la supériorité numérique.

Quand il y a parité militaire entre deux puissances nucléaires, la logique change. Avant, si la Chine attaquait Taïwan, les États-Unis savaient qu’ils gagneraient. Mais maintenant ? Maintenant il y a une vraie question. Les militaires américains la posent à haute voix dans les couloirs du Pentagone : « Pouvons-nous vraiment gagner une guerre avec la Chine ? » Et la réponse n’est pas « Oui, facilement ». La réponse est « Peut-être. Mais avec des pertes massives ». Et ça change tout. Parce que quand il y a une chance réelle de perte, quand il y a une chance réelle de défaite, alors la dissuasion fonctionne moins bien. C’est pas si crédible.

La Russie qui teste les limites

Et pendant ce temps, la Russie — déjà en guerre avec Ukraine — regarde cette parité Chine-USA et elle pense : « Les États-Unis sont distraits. L’OTAN est divisée sur comment réagir. Les Européens ne peuvent pas se défendre seuls. C’est le moment ». La Russie a perdu 1.1 million de soldats en Ukraine. Elle est affaiblie. Elle est exsanguée. Et pourtant elle ose envoyer des signaux menaçants vers la Moldavie. Elle ose masser des troupes à la frontière. Elle ose faire des déclarations. Pourquoi elle ose ? Parce qu’elle pense que l’OTAN n’osera pas répondre.

Et voilà le problème : elle a peut-être raison. L’OTAN est trop occupée. Les États-Unis sont trop divisés (Trump peut gagner 2028 et changer complètement la politique). L’Europe ne peut pas se défendre seule. Et donc la Russie teste. Elle pousse. Elle regarde comment l’OTAN réagit. Et si l’OTAN recule, elle pousse plus loin. Et si l’OTAN recule encore, elle va plus loin encore. C’est la logique de l’agression progressive. Et l’OTAN, avec sa posture de dissuasion, n’a aucune réponse à ça. La dissuasion fonctionne quand l’adversaire attend l’attaque. Mais quand l’adversaire pousse graduellement, quand il teste progressivement, quand il n’y a jamais un moment d’attaque déclaré — la dissuasion devient inutile.

Source : VDQ Éditorial

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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