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Chronique : Trump capitule, il ordonne la divulgation complète des dossiers Epstein
Crédit: Adobe Stock

20 000 pages qui attendaient dans l’ombre

D’abord, les faits de base. Le 11 novembre 2025, le Comité de surveillance et de la réforme gouvernementale de la Chambre des représentants a publié 20 000 pages supplémentaires de documents provenant de l’estate d’Epstein. Vingt mille pages. C’est colossal. C’est l’équivalent d’une petite bibliothèque. Et voilà ce qui est intéressant : c’étaient déjà publics. Ces documents avaient déjà été rendus accessibles. Donc quand Trump dit « nous n’avons rien à cacher », il parle pas vraiment de nouveaux documents. Il parle des documents qui restent encore scellés. Des documents que le Département de la Justice a gardé verrouillés sous prétexte de « protection des victimes » et de « matériel sensible ».

Mais voilà ce qui complique le tableau : en juillet 2025, le FBI a publié un mémorandum expliquant exactement ce qu’il contient dans les archives Epstein qu’il refuse de divulguer. Et c’est horrifiant. Plus de 300 gigabytes de données. Des milliers de vidéos et d’images. Du matériel exploitant des enfants. Du matériel sexuel impliquant des mineurs. C’est pas juste des dossiers administratifs. C’est des preuves de crimes sexuels contre des enfants. Et le gouvernement refuse de les divulguer « pour protéger les victimes ». C’est l’excuse officielle. Mais tout le monde sait — tout le monde le sait — que c’est pas la vraie raison. La vraie raison c’est qu’il y a des noms dedans. Des noms puissants. Des noms que personne ne veut voir exposés.

La liste de clients qui n’existe pas (probablement)

Attendez. Le FBI déclare explicitement en juillet 2025 qu’il n’y a pas de « liste de clients ». C’est écrit noir sur blanc dans le mémorandum : « This systematic review revealed no incriminating ‘client list’ ». Pas de liste. Pas de preuve de chantage. Pas de « blackmail material ». Juste — des crimes. Des crimes sans client list apparent. Et voilà où ça devient étrange. Parce que pendant des années, des théories conspirationnistes ont circulé — il y avait une liste secrète. Des noms de politiciens. De célébrités. De gens puissants. Et le FBI dit maintenant « Non, ça n’existe pas ». Sauf que le FBI a aussi dit pendant des mois que l’enquête était terminée. Que tout avait été vérifié. Que Epstein s’était suicidé. Et puis, sporadiquement, des documents sortent. Des emails. Des correspondances. Des choses qu’on pensait jamais voir.

L’email que Trump veut absolument cachée — celui qui a déclenché ce revirement dimanche — c’était celui-là : Epstein écrivant à un collègue « I knew about the girls ». « Je savais pour les filles ». C’est tout. Un email simple. Une phrase. Mais elle implique quelque chose. Elle suggère qu’Epstein n’agissait pas seul. Qu’il y avait d’autres gens qui « savaient ». Et voilà ce que Trump veut empêcher — que le monde découvre qui d’autres « savait ».

Source : AP

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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