Castro envoie ses fils : le prix de l’alliance avec Moscou
Les Cubains. Ils forment la plus grande contingent d’étrangers. Entre 15 000 et 20 000. Quinze mille. Et ils ne viennent pas volontairement. Oh non. Le gouvernement cubain — le régime de La Havane — les envoie. C’est un accord. C’est un échange. Cuba aide la Russie. La Russie soutient Cuba économiquement. Et au milieu de ça ? Les vies cubaines qui disparaissent.
Un officiel russe — Andrey Kartapolov — a dit : « Si les jeunes gens de Cuba veulent nous aider, il n’y a rien de bizarre ». Rien de bizarre. Juste 15 000 à 20 000 jeunes hommes envoyés à la mort pour soutenir une guerre qui n’a rien à voir avec eux. Rien de bizarre. Et le pire ? Les États-Unis ont estimé que 200 à 300 Cubains ont déjà été tués. Et ça continue. Chaque mois, plus de Cubains arrivent.
L’absence de compensation : les morts sans droits
Et voici ce qui tue vraiment : les familles cubaines ne reçoivent rien. Rien. Si un Cubain meurt en Ukraine, sa mère n’a rien. Aucune pension. Aucune compensation. Aucun droit. Juste le silence. La Russie, elle, paie les familles russes. Mais pas les étrangères. Pas les Cubains. Pourquoi ? Parce que les étrangers sont jetables. Moins chers. Plus dépensables. Et sans retombées politiques domestiques.
Les migrants piégés : le chantage à la déportation
Telegram, les faux promesses, et les menottes
Voilà comment ça fonctionne : un Indien déjà étudiant à Moscou se fait arrêter sur des accusations de drogue bidons. Il n’a rien fait. Mais il est en cellule. Et ensuite : un officiel arrive. Et il dit : « Signe un contrat. Ou tu es déporté ». Signe quoi ? Un contrat militaire. Où vas-tu ? En Ukraine. Quand ? Demain. Et deux semaines plus tard — deux semaines de formation de base — tu es au front avec un fusil.
C’est ça le système. C’est ça la coercition. Les migrants avec des documents expirés. Les migrants sans permis. Les migrants sans statut légal. Ils sont arrêtés. Et ils reçoivent un ultimatum. L’armée ou la déportation. Et beaucoup choisissent l’armée parce qu’au moins l’armée c’est en Russie. Au moins il y a un salaire. Au moins il y a l’espoir de survivre. Mais ce qu’ils ignorent, c’est que l’espérance de vie d’un recruté étranger à la guerre c’est 140 jours. Quatre mois et demi. C’est ça le vrai contrat.
Les Kenyans et la traite des êtres humains à l’échelle nationale
En septembre 2025, au Kenya, les forces de l’ordre ont fait une descente. Où ? Dans une résidence à Nairobi. Et qu’ont-elles trouvées ? Vingt-deux jeunes hommes kenyans. Qui allaient être envoyés en Russie. Sous faux prétexte. Promis des emplois. Offerts des salaires. En réalité : une traite d’êtres humains organisée. Et le Kenya a dit qu’il y a 200 Kenyans qui combattent actuellement pour la Russie. Deux cents.
Et la Russie continue. Les recruteurs russes — opérant depuis les Émirats arabes, depuis l’Inde, depuis des groupes Telegram secrets — ils continuent. Ils ciblent les jeunes pauvres. Ils leur promettent les étoiles. Et ils les livrent à la mort.
Conclusion : le vrai prix de la chair à canon importée
Dix-huit mille étrangers. Provenant de 48 pays. Tous enrôlés de gré ou de force. Et la Russie sait exactement ce qu’elle fait. Elle ne vise pas l’excellence militaire. Elle vise le remplissage. Elle vise les chiffres. Et les étrangers — morts ou vivants — ne comptent pas en Russie. Il n’y a pas de familles russes qui protestent. Il n’y a pas de manifestations à Moscou. Les étrangers c’est de la main-d’œuvre exportée qui peut être sacrifiée.
Et c’est ça le réel scandale. Pas que la Russie recrute. Mais qu’elle accepte la mort de ces gens comme un coût opérationnel. Et que personne ne le crie assez fort. Et que ces 18 000 — et peut-être les 50 000 de plus qui arrivent chaque mois — continuent à mourir dans l’indifférence totale. C’est du génocide administratif. C’est de la traite d’êtres humains avec un fusil. Et c’est le secret le mieux gardé de la Russie.
Source : rfi
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