Dimanche : « Nous n’avons rien à cacher »
Dimanche 16 novembre. Trump tweete. Il dit : « Je n’ai rien à voir avec Epstein ». Il dit « Nous n’avons rien à cacher ». Et il ajoute — et c’est crucial — « Je vais signer le bill si le Sénat le passe ». C’est un revirement complet. Parce que pendant des mois, Trump disait que c’était un « hoax démocrate ». Il disait qu’il ne fallait pas en parler parce que « ça détourne de nos succès ». Il menaçait les Républicains qui signeraient la pétition. Et maintenant ? Il dit « divulguez ».
Pourquoi ? Parce que l’email a fuité. L’email où Epstein dit « Trump knew about the girls ». Trump savait pour les filles. Et une fois que cet email était publique, Trump ne pouvait plus jouer l’ignorance totale. Il devait jouer la transparence. Il devait devenir le champion de la divulgation. Parce que si les documents sortent et qu’il n’y a rien de dévastateur contre Trump directement, Trump gagne. Il peut dire « Vous voyez ? J’avais raison. Je n’ai rien fait ». Et si les documents sont dévastateurs ? Eh bien, Trump a déjà préparé le terrain pour dire que c’est fabriqué.
Mike Johnson : « C’est un exercice politique »
Johnson. Le Speaker. Il se tient devant les caméras mardi matin. Et il liste tous les problèmes du bill. Il dit que c’est « dangereusement défectueux ». Il dit que ça va « exposer des victimes ». Il dit que c’est un « exercice politique brut ». Et ensuite il dit : « Je vais voter pour ». Voter pour. Malgré tous ses problèmes listés. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas le choix. Parce que 427 législateurs vont voter pour. Et il ne peut pas être le seul contre. Alors il vote pour, tout en disant qu’il va demander au Sénat d’amender le bill.
C’est de la capitulation. C’est de la reddition. Johnson a bloqué pendant des mois. Il a fermé la Chambre pour éviter le vote. Et maintenant il vote pour. Parce que la pression politique est trop grande. Parce que les survivantes d’Epstein regardent. Parce que le public regarde. Et Johnson ne peut pas être vu comme celui qui protège les prédateurs.
Ce que le bill exige : 30 jours pour tout divulguer
Tous les dossiers, toutes les communications, tous les noms
Le « Epstein Files Transparency Act ». C’est le nom officiel. Et voici ce qu’il demande : le Département de la Justice doit divulguer TOUS les dossiers non classifiés sur Epstein. Tous les documents. Toutes les communications. Tous les emails. Toutes les références à des individus — y compris des officiels gouvernementaux, des figures publiques, des dignitaires étrangers. Tout. Dans les 30 jours suivant la signature de Trump.
Les seules exceptions ? Les informations qui identifient les victimes. Les informations qui contiennent du matériel d’abus d’enfants. Et les informations liées à des enquêtes criminelles en cours. Mais — et c’est crucial — le bill dit explicitement que le gouvernement NE PEUT PAS retenir des informations juste parce qu’elles causent « de l’embarras, des dommages réputationnels, ou de la sensibilité politique ». Embarras. Dommages réputationnels. Sensibilité politique. Tout ça doit sortir.
Les noms qui vont tomber : Prince Andrew, Bill Clinton, et les autres
On sait déjà certains noms. Prince Andrew — qui a été dépouillé de ses titres royaux au Royaume-Uni après les révélations sur sa connexion avec Epstein. Bill Clinton — qui a volé sur le jet privé d’Epstein des dizaines de fois. Des milliardaires de la tech. Des académiciens célèbres. Et Trump. Tous sont mentionnés dans des documents déjà publiés par le Comité de Surveillance de la Chambre. Mais ce qu’on n’a pas encore vu, c’est les dossiers complets du FBI et du Département de la Justice. Les enquêtes. Les interviews. Les déclarations sous serment. Et c’est ça qui va sortir maintenant.
Conclusion : le vote qui change tout — ou qui change rien
Quatre cent vingt-sept voix pour. Une contre. C’est historique. C’est sans précédent. C’est un signal que le Congrès — malgré tous les blocages, malgré toutes les résistances — a finalement accepté que le public mérite la vérité. Mais voilà la question qui reste : qu’est-ce qui va vraiment sortir ? Est-ce que le Département de la Justice va divulguer tout ? Ou est-ce qu’il va retenir les parties embarrassantes sous prétexte de « sensibilité d’enquête » ?
Et même si tout sort, est-ce que ça va changer quelque chose ? Trump a déjà commencé à dire que c’est une distraction. Johnson a déjà dit que c’est politique. Et beaucoup de gens — trop de gens — ont déjà décidé que peu importe ce qui sort, ils ne vont pas changer d’avis. Donc le vote de 427 à 1 ? C’est peut-être la victoire de la transparence. Ou c’est peut-être juste du théâtre politique qui aboutit à rien. On le saura dans 30 jours. Si Trump signe. Si le Sénat vote. Si les documents sortent vraiment. Et si le monde écoute.
Source : AP
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