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Chronique : Les Russes grignotent, mais à un prix extrêmement élevé : la vraie calcul
Crédit: Adobe Stock

La vitesse de l’avance et le prix qui va avec

Voici ce qui me frappe quand je regarde les données : la Russie a lancé une offensive massive vers Pokrovsk il y a plus d’un an. Un an. Et en un an, avec 100 000 soldats concentrés dans cette direction, elle a avancé environ 15 kilomètres. Quinze. C’est 15 kilomètres divisé par 365 jours. C’est approximativement 40 mètres par jour. Quarante mètres. Et ça a coûté — selon les estimations conservatrices — environ 100 000 pertes russes. Cent mille. Ce qui signifie que chaque kilomètre gagné a coûté 6 666 soldats russes.

Laisse-moi reformuler ça pour que tu comprennes vraiment : pour chaque kilomètre de territoire gagné, la Russie a perdu 6 666 combattants. Morte ou blessés. Déployés plus jamais. À ce taux — et si la Russie continue vers Dnipropetrovsk — elle devrait perdre un autre 1 million de soldats pour gagner 150 kilomètres additionnels. Un million de morts supplémentaires. Pour une région que la plupart des Russes ne peuvent pas situer sur une carte.

Le coût par kilomètre carré : 100 à 150 soldats par km²

Les chercheurs militaires du think tank CSIS ont calculé quelque chose de très précis : la Russie perd entre 100 et 150 soldats par kilomètre carré de territoire gagné en 2025. Cent à cent cinquante. Donc si la Russie gagne un carré de 10×10 kilomètres (100 km²), elle va perdre entre 10 000 et 15 000 soldats pour ça. Et c’est pas une estimation généreuse. C’est basée sur les chiffres réels des pertes russes comparés aux gains territoriaux réels observés par satellite.

Ce qui est insupportable, c’est que la Russie accepte ça. Elle accepte consciemment ces pertes. Chaque jour, le Kremlin reçoit les rapports. Chaque jour, il voit les chiffres. Chaque jour, il sait qu’il va perdre 1 000 à 1 200 hommes pour progresser de peut-être 500 mètres. Et il continue quand même. Pourquoi ? Pas parce que c’est une bonne stratégie. Mais parce que Poutine a dit que 2025 serait l’année de la victoire. Et Poutine doit tenir cette promesse. Donc il sacrifie.

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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