314 Russes morts en novembre près de Pokrovsk : cher payer, mais ils continuent
Voici ce que l’armée ukrainienne a rapporté pour novembre seul : 314 soldats russes tués en action dans et autour de Pokrovsk. Trois cent quatorze. En novembre. En un mois. C’est 10 Russes par jour morts juste dans ce secteur. Et 71 blessés supplémentaires. Quatre-vingt-cinq pertes totales par jour. Et avec ça, les Russes continuent. Ils ne ralentissent pas. Ils ne reconsidèrent pas. Ils acceptent juste les pertes comme un coût du business.
Et c’est ça qui doit te petrifier : aucune armée saine n’accepte 10 morts par jour pour avancer à Pokrovsk. Aucune. Parce que Pokrovsk n’existe pas. C’est une cible politique, pas une cible stratégique. Pokrovsk est symbolique. C’est pourquoi le Kremlin la veut. Et c’est pourquoi l’armée russe accepte le carnage. Pas parce qu’il y a une raison militaire. Parce que Poutine a dit que 2025 serait l’année de la victoire à Pokrovsk.
Les infiltrés qui se multiplient : 300 Russes déjà à l’intérieur
Selon les rapports confirmés à la mi-novembre 2025, il y a maintenant estimé 300 à 400 soldats russes infiltrés à l’intérieur même de Pokrovsk. Trois cents. C’est pas une présence symbolique. C’est une présence opérationnelle. C’est des petits groupes qui contrôlent des bâtiments. C’est des noyaux de combattants qui peuvent se coordonner avec l’artillerie russe pour diriger les frappes. C’est des yeux d’observation russes à l’intérieur de la défense ukrainienne.
Et maintenant, en apprenant qu’il y a des Russes au nord AUSSI — pas juste à l’intérieur mais maintenant au nord — ça signifie que l’encerclement progresse. Les Russes ne font plus juste s’infiltrer la ville. Ils la tournent. Ils la ferment.
La tenaille qui se resserre : Rodynske comme clé de l'encerclement
Rodynske au nord : la position clé qui va décider du sort
Rodynske. C’est un village au nord de Pokrovsk. Et c’est là que la clé de l’encerclement se joue. Si les Russes prennent Rodynske, la tenaille se ferme complètement. Pokrovsk devient une poche fermée. Et une poche fermée, c’est pas une ville qu’on peut défendre progressivement. C’est une position dont on doit s’échapper immédiatement ou périr. Les Russes le savent. Les Ukrainiens le savent. Et la bataille pour Rodynske va déterminer si Pokrovsk vit ou meurt en tant que position défendue.
Et ici vient l’élément tragique : les forces russes nord de Pokrovsk semblent être relativement fortes. Ce ne sont pas juste des petits groupes d’infiltrés. C’est de l’infanterie en quantité. C’est du soutien. C’est l’infrastructure d’une force d’attaque coordonnée. Et Ukraine, déjà épuisée, doit maintenant improviser une défense dans une direction qu’elle pensait relativement sécurisée il y a une semaine.
Les forces ukrainiennes qui ne peuvent pas être au deux endroits à la fois
Ukraine a un problème : elle ne peut pas défendre Pokrovsk ET défendre Rodynske ET tenir la ligne ouest ET contre-attaquer à Dobropillia. C’est impossible mathématiquement. Donc elle doit choisir. Et quoi qu’elle choisit, elle perd quelque chose. Si elle renforce Rodynske, Pokrovsk s’affaiblit. Si elle renforce Pokrovsk, Rodynske tombe. Si elle essaie de tenir les deux, elle s’affaiblit partout.
C’est le dilemme classique de la stratégie défensive : tu dois défendre partout mais tu as des forces limitées. Donc quelque part doit craquer. Et généralement, c’est l’endroit où l’ennemi pousse le plus fort. Et actuellement, les Russes poussent fort au nord.
Conclusion : le temps de la retraite ordonée se termine
Des troupes russes aperçues au nord de Pokrovsk. C’est pas un titre de journal anodin. C’est le signal que la phase finale de la bataille de Pokrovsk commence. Ukraine va probablement devoir abandonner la ville — ou du moins la majorité de la ville — au cours des prochaines semaines. Pas parce qu’elle manque de courage. Pas parce qu’elle manque de volonté. Mais parce que la géométrie de la bataille est devenue impossible à gérer. Et quand la géométrie devient impossible, la physique prend le dessus.
Et ce qui attend après Pokrovsk ? Myrnohrad. Et après ça ? Ensuite c’est Dnipropetrovsk. Et la Russie, peu importe les pertes, va continuer. 314 morts en novembre au secteur de Pokrovsk. Et demain, probablement 15 de plus. Et le jour après, 15 de plus. Et jusqu’à ce que la poche soit fermée, le chiffre monte. Et à la fin, quand Pokrovsk tombe, la Russie comptera ses morts et se demandra si c’était vraiment ça qui valait la peine. Mais par alors, il sera trop tard.
Source : kyivindependent
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