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Chronique : Les « super armes » russes, du spectacle nucléaire à la réalité décevante
Crédit: Adobe Stock

Quatorze mille kilomètres en théorie, zéro en pratique

Le Burevestnik. Missile de croisière avec propulsion nucléaire. Longue portée. Trajectoire imprévisible. Théoriquement. Selon Putin. Voici ce qui s’est vraiment passé : en 2019, un Burevestnik a explosé sur son pad de lancement en Arctique. Explosé. Tué au moins cinq scientifiques. Libéré de la radiation nucléaire détectable en Europe. C’est pas un test réussi. C’est un désastre.

Et maintenant, six ans plus tard — six ans — Putin annonce que le missile fonctionne. Qu’il a volé 14 000 kilomètres. Qu’il reste en l’air 15 heures. Pas de vérification indépendante. Juste — les déclarations russes. Et les experts occidentaux disent : « Ouais, peut-être. Mais les problèmes restent ». Problèmes de propulsion nucléaire. Problèmes de durabilité. Problèmes de contrôle en vol. Et surtout : problème politique. Pourquoi annonces-tu une arme dont personne n’a jamais vu de test réussi publiquement ? Pourquoi MAINTENANT ? Parce que tu as besoin de montrer que tu as quelque chose. Même si ce quelque chose ne fonctionne probablement pas.

Trop destructif pour être utile : l’arme qui ne peut pas être utilisée

Et voici le problème central : le Burevestnik est trop puissant pour être utilisé. C’est une arme de représailles mutelle assurée. Tu ne l’utilises que si tu veux la fin du monde. Et Putin sait ça. Et l’Occident sait ça. Donc tactiquement, le Burevestnik n’existe pas. Il existe comme concept. Il existe comme menace abstraite. Mais il ne peut jamais être déployé tactiquement parce que son déploiement c’est l’Armageddon. C’est comme avoir un bouton rouge qu’on ne peut jamais appuyer sans détruire la civilisation.

Et c’est pourquoi les experts disent que la valeur militaire réelle du Burevestnik est quasi zéro. C’est une arme de dissuasion stratégique — mais une dissuasion qui existait déjà. La Russie avait déjà des armes nucléaires de représailles. Ajouter le Burevestnik, c’est juste ajouter une couche redondante. C’est pas révolutionnaire. C’est pas game-changing. C’est juste — plus du même.

Source : kyivindependent

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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