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Chronique : Quand la guerre traverse la frontière, quand l’Ukraine frappe et le monde retient son souffle
Crédit: Adobe Stock

le choc pur, sec, immédiat

Je le ressens, ce choc, sec, immédiat – un sifflement dans l’air, la nouvelle qui explose sur les écrans, la confirmation qui tombe : l’Ukraine, déterminée, vient d’utiliser les systèmes ATACMS. On savait le missile précis. On le savait redouté. Pourtant, le voir franchir la frontière russe, c’est un autre vertige, un autre seuil. Ce n’est pas juste une attaque : c’est une déclaration. Plus rien d’impossible, plus aucune ligne sacrée. Je pense à tous ceux qui, là-bas, ont entendu l’alarme, la déflagration, puis ce silence sidérant après la chute. Cette nuit-là, ce n’est pas seulement une base militaire qui a été ciblée – c’est tout l’équilibre mondial qui s’en est trouvé ébranlé.

Dans le lexique militaire, on nomme cela une « escalade ». Mais ce soir, j’assiste à autre chose : une cassure. Les mots chancellent, les concepts vacillent, les certitudes que l’on croyait gravées dans la pierre se fissurent. Je lis des réactions en chaîne : Washington qui cautionne, Moscou qui promet la riposte, l’Europe qui s’inquiète, la Chine qui observe. Répétition, tension, multiplication : chaque déclaration rend l’atmosphère plus électrique, plus lourde. Ce n’est pas juste la guerre qui change de visage – c’est la sécurité de tout un continent qui vacille sur sa base.

une volonté nue, une bravoure crue

Je vois dans cet acte une volonté nue, une bravoure crue. Chaque missile lancé dit ceci : « Je refuse la soumission, je refuse la résignation. » L’Ukraine affirme sa vigueur, démontre qu’elle ne reculera pas, quoi qu’il en coûte. Ce courage-là, il claque comme la gifle du vent contre la joue d’un plongeur, arrachant l’endormissement collectif. Je sens la douleur, la fureur, mais aussi la dignité immense de ceux qui font face, debout,, défient le péril le regard droit. Devant l’ampleur du courage, c’est tout un peuple qui redéfinit la notion d’intrépidité.

Plaies ouvertes, blessures fraîches – la guerre n’a jamais été un jeu d’échecs. Elle balaie les plans, dévore la prudence. Chaque décision pèse une tonne, chaque frappe imprime une balafre dans la mémoire collective. Mais au milieu de la haine et du feu, il y a cet écho, ce sursaut de la volonté. C’est lui, cette volonté nue, qui imprime dans la chair de l’Histoire un nouveau chapitre brûlant.

Source : Facebook Armé Ukrainienne

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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