La veille du vote : une déclaration qui arrive trop tard et trop fort
Dimanche soir. Trump tweete : « Nous n’avons rien à cacher ». Et lundi et mardi, après avoir dit ça, il répète publiquement qu’il veut la divulgation. Mais ici vient l’élément suspect : pourquoi dit-il ça MAINTENANT ? Pourquoi pas en 2022 ? Pourquoi pas en 2023 ? Pourquoi pas plus tôt ? Parce que l’email a fuité. Parce que le New York Times a publié l’email où Epstein dit « I knew Trump ». Je connaissais Trump. Et une fois que cet email était public, Trump ne pouvait plus nier. Il ne pouvait plus ignorer. Il devait réagir.
Et sa réaction ? Inverser complètement sa position. Avant le leak : Trump bloquait la divulgation. Les documents restaient scellés. Et tout le monde se demandait pourquoi. Maintenant : Trump dit « Divulguez tout ». C’est un retournement de 180 degrés. Et c’est un retournement qui sert un but : si Trump devient celui qui « libère » les documents, alors quand les documents sortent et qu’il n’y a rien de dévastateur contre Trump dedans, Trump peut pointer et dire « Voyez ? Je vous l’avais dit. Je n’avais rien à cacher ».
Le contrôle du narratif : la victoire politique du déni
C’est du judo. C’est du judo politique de la plus haute calbre. Trump accepte la pression. Trump change de direction. Et il fait en sorte que la libération des documents soit SOUS SON LEADERSHIP. Donc quand c’est complètement, Trump sera le héros de la transparence. Et les documents ? Si les documents n’impliquent pas Trump directement, Trump gagne. Si les documents impliquent Trump mais que le reste du scandale Epstein est plus énorme, Trump gagne quand même parce que c’est du bruit blanc.
Et si les documents impliquent Trump de manière terrible ? Eh bien, Trump a déjà commencé le prélude au déni. Il a dit que c’est une « affaire démocrate ». Il a dit que personne ne devrait en parler parce que « ça détourne de nos succès ». Il a mis en place la couverture avant même que le scandale ne frappe. C’est de la stratégie. C’est sinistre. C’est efficace.
L'email qui tue : « I knew about the girls »
Trois mots qui changent tout le récit
L’email. Celui qui a fuité. Epstein écrit à quelqu’un : « I knew about the girls ». Je savais pour les filles. C’est quoi ça ? C’est une admisión. C’est Epstein qui reconnaît qu’il savait. Et qui d’autre savait ? Voilà la question. Et Trump ? Trump était-il celui qui « savait » ? Ou Trump savait-il que quelqu’un d’autre savait ? Ou Trump savait simplement et il a rien dit ?
Et c’est ça que Trump essaie de gérer. C’est pas juste le passé. C’est la possibilité que des documents existent qui montrent que Trump — le président actuel des États-Unis — avait une connaissance d’un réseau de traite sexuelle et il a rien fait. Ou pire. Ou il a participé.
La liste qui n’existe pas (probablement)
Le FBI a dit qu’il n’y a pas de « liste de clients ». Pas de liste maître des noms de gens qui ont abusé des filles. Donc on ne va probablement pas voir un document qui dit « Trump = client #47 ». Mais ce qui va probablement sortir c’est des preuves de connaissance. Des emails. Des appels téléphoniques. Des rencontres. Des transactions. Pas de preuve directe de culpabilité. Mais assez pour poser des questions. Et c’est ça qui terrify Trump. Pas la culpabilité directe. Mais les questions.
Conclusion : le déni qui résonne dans le vide
Trump crie son innocence. Il le répète. Il insiste. Et chaque répétition rend moins crédible. Parce que les innocents ne crient pas. Les innocents restent silencieux et laissent les documents parler pour eux. Mais Trump ? Trump ne peut pas rester silencieux. Trump doit DIRE son innocence. Parce que le silence serait une admission. Le silence serait un aveu. Et Trump ne peut pas se permettre le silence.
Et quand les documents sortent — et ils vont sortir, la Chambre a voté 427 à 1 pour la divulgation — quand tout le monde verra ce que Epstein savait, quand tout le monde verra qui Epstein rencontrait, quand tout le monde verra l’argent qui changeait de mains — à ce moment-là, le déni de Trump ne va pas compter. Parce que les documents parleront. Et les documents ne mentent pas. Pas comme Trump.
Source : Tdg.ch
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