Skip to content
Chronique : Ukraine crie pour les drones, la dernière arme avant l’effondrement
Crédit: Adobe Stock

La « drone wall » qui retient la Russie : le miracle qui ne dure pas

En 2023, quand l’artillerie ukrainienne était au plus bas, quelques esprits brillants ont eu une idée : inonder le champ de bataille avec des drones FPV (First-Person View). Des drones pilotés à la main. Des drones qu’on pouvait fabriquer localement. Des drones qui coûtaient une fraction du coût d’une frappe d’artillerie. Et ça a marché. Incroyablement bien. Les Russes ont perdu 80% de leurs pertes au combat à cause de ces petits drones bon marché. Quatre-vingts pour cent. Tout. Et Ukraine a crée ce qu’on appelle la « drone wall » — un mur de drones qui tue tout ce qui bouge.

Jusqu’à novembre 2025, l’Ukraine produisait 500 à 800 drones intercepteurs par jour. Le commandant en chef, Oleksandr Syrskyi, a déclaré que ces drones étaient responsables de la majorité des interceptions des drones Shahed russes. Majorité. Donc la plupart des attaques russes — ces centaines de drones qui arrivent chaque nuit — sont arrêtées par des drones ukrainiens pilotés à la main. C’est fou. C’est incroyable. C’est aussi complètement insoutenable à long terme.

Le problème caché : les opérateurs qui n’existent pas

Voilà le problème que personne ne discute assez : tu ne peux pas fabriquer un drone sans fabriquer un opérateur. Un drone intercepteur, ce n’est pas une arme autonome. C’est un engin télécommandé qui nécessite un homme — une femme souvent — avec des réflexes de gamer professionnel assis derrière un écran. Chaque drone qui vole, c’est une personne. Et chaque personne doit être entraînée. Et l’entraînement prend des mois.

Ukraine a établi un objectif : 1 000 intercepteurs par jour. Mille. Et pour ça, il faudrait 1 000 opérateurs. Mille jeunes Ukrainiens avec des réflexes extraordinaires, capables de piloter un drone en conditions de combat réel, sans panique, sans erreur. Où Ukraine va-t-elle trouver mille de ces gens ? Le commandant à qui j’ai parlé a dit : « Nous entraînons, mais c’est compliqué ». « Compliqué ». C’est l’euphémisme de l’année.

Source : straitstimes

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu