Zuivska : un tiers de l’électricité régionale qui disparaît
Zuivska. Ville de Zugres. Capacité 1 200 mégawatts. C’est un tiers — un tiers — de tout l’approvisionnement électrique de la région occupée de Donetsk. Un tiers. En temps normal, cette centrale alimente tout. Et maintenant elle brûle. Ou elle est endommagée. Les vidéos montrent des explosions massives. Des feux s’échappant du bâtiment. Et des images satellites confirment les dégâts structurels. Les dégâts ne sont pas cosmétiques. C’est des dégâts aux équipements de génération d’énergie. C’est du dégat mortel.
Et ici vient l’élément intéressant : Zuivska a été détruite en 2022 quand l’armée ukrainienne l’a bombardée avant la retraite de Kyiv. Ensuite la Russie l’a reconstruite. C’était complet. C’était opérationnel. Et maintenant ? Maintenant c’est détruit à nouveau. Et la Russie doit la reconstruire à nouveau. C’est le cycle infini. C’est la guerre de l’usure énergétique.
Starobesheve : 2 300 MW — la plus grosse : la clé du système
Starobesheve. Novyi Svit. Capacité 2 300 mégawatts. C’est plus gros que Zuivska. C’est beaucoup plus gros. C’est plus de deux fois la capacité. Et c’est celle-là que la Russie utilisait pour stabiliser son système énergétique national. Pas juste pour Donetsk. Pour la Russie. Parce que la Russie manque maintenant d’énergie. La Russie a besoin de chaque mégawatt qu’elle peut obtenir des régions occupées. Et maintenant Starobesheve est hit. Endommagée. Peutêtre détruite.
Commander Robert Brovdi — l’officier ukrainien en charge des opérations de drones — a dit publiquement que les deux centrales ont été frappées avec succès. Et que les opérations vont continuer. Continuer. C’est pas une menace vague. C’est une promesse opérationnelle. C’est : « Nous allons frapper à nouveau. Demain. La semaine prochaine. Tant que ces installations existent ».
L'impact immédiat : 376 000 sans électricité, mais le vrai coût est plus profond
Les chiffres nus : une population gelée pendant l’hiver
Trois cent soixante-seize mille clients d’électricité sans courant. Quatorze installations de santé fermées ou réduites. Les systèmes de chauffage centralisé arrêtés au moment où les températures commencent à tomber. Donetsk s’attend à huit degrés Celsius jeudi. Huit. C’est froid. C’est pas glacial. Mais sans chauffage central ? C’est une mort lente. C’est des gens qui gèlent dans leurs appartements. C’est de l’eau gelée. C’est des tuyaux cassés. C’est une infrastructure civile qui s’effondre.
Et il y a un détail qui tue : l’approvisionnement en eau est arrêté. Pas juste une réduction. Arrêté. Les usines de filtration d’eau ne fonctionnent pas sans électricité. Donc pas d’eau. Pas d’électricité. Pas d’eau potable. Pas de chauffage. C’est trois services civils essentiels qui disparaissent en une nuit. En une frappe.
L’hiver russe en novembre : l’anticipation du pire
On est en novembre. Pas encore janvier. Pas encore février. C’est juste novembre. Et déjà, les autorités russes établies en Donetsk reconnaissent que c’est grave. Très grave. Les écoles resteront ouvertes seulement dans les bâtiments qui ont du chauffage. C’est quoi ça en pratique ? Ça veut dire que l’éducation est réduite. Que les enfants sont entassés dans quelques bâtiments. Que le système pédagogique s’effondre. Et c’est seulement novembre.
Et il y a quarante-sept écoles sans chauffage. Quarante-sept. Littéralement. Et le thermomètre va descendre à sept-huit degrés. Demain. Et pire après. Et plus pire après ça. Et la Russie ? La Russie doit reconstruire Starobesheve et Zuivska avant que l’hiver s’installe complètement. Avant que les gens commencent à geler. Et ça va prendre du temps. Des semaines. Des mois peut-être. Et Ukraine va probablement frapper à nouveau. Et à nouveau.
Conclusion : la stratégie du drain énergétique qui fonctionne
Ukraine a compris quelque chose que la Russie espérait cacher : la Russie ne peut pas gagner si elle n’a pas d’énergie. L’énergie c’est pas juste pour les civils. C’est pour les militaires. C’est pour les usines. C’est pour les communications. C’est pour tout. Et en frappant les centrales thermiques, Ukraine frappe le système nerveux de la Russie. Et chaque centrale détruite, c’est un peu plus de perte de capacité. Un peu plus de perte de pouvoir de projection militaire.
Et maintenant il n’y a que novembre. Attendez janvier. Attendez février. Quand le vrai froid arrive. Et les centrales thermiques sont soit détruites, soit endommagées. Et la Russie essaie toujours de reconstruire. Et l’hiver est là. Et les civils gèlent. Et la dmorale s’effondre. Et l’armée — affamée d’électricité — commence à se fragmenter. Et c’est là que la vrai victoire d’Ukraine se manifeste. Pas sur le champ de bataille. Dans les salles de contrôle énergétique. Pas avec des chars. Avec des drones. Et pas demain. Maintenant.
Source : kyivindependent
Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.