Skip to content
Chronique : 442 drones neutralisés — le récit d’une nuit qui change la donne
Crédit: Adobe Stock

442 drones: chiffres et réalités

Mais revenons à ces 442 drones. Ici, il y a une histoire — une histoire de bravoure technique, de coordination, d’une défense multi-couches qui fonctionne presque comme un organisme vivant. Les forces de défense aérienne — forces radiotechniques, forces antimissiles antiaériennes, unités de guerre électronique, drones contre-offensifs — se sont coordonnées. Et dans ce ballet meurtrier, elles ont stoppé près de 93% des drones lancés. Vous m’entendez? Quatre-vingt-treize pourcent. C’est énorme. C’est extraordinaire. Ça signifie que sur 476 drones lancés, 442 ont été soit abattus, soit brouillés, soit déroutés. Seulement 34 ont atteint leurs cibles.

Cet écart — entre ceux qui ont été arrêtés et ceux qui sont passés — c’est là que se joue la bataille réelle. Parce que 34 drones ayant frappé, c’est déjà énorme. C’est déjà des morts, des destructions, des incendies, de la terreur. Mais 442 arrêtés, c’est… c’est des vies sauvées. Des bâtiments qui auraient pu s’effondrer, encore debout. Des enfants qui respirent encore l’air du matin. Vous voyez la différence?

La complexité des interceptions en cascade

Ce qui se passe réellement dans le ciel — et peu de gens le comprennent vraiment — c’est qu’il n’y a pas une seule couche de défense. Non. Il y en a plusieurs. D’abord, c’est le radar, la détection. Les forces radiotechniques détectent et tracent 524 cibles. Cinq cent vingt-quatre sources différentes d’information. C’est un travail cognitif surhumain. Ensuite, c’est la guerre électronique — ces systèmes sophistiqués qui brouillent, qui déroutent, qui désactivent les systèmes de guidage. Puis, c’est les systèmes antimissiles antiaériennes — les Patriot, les IRIS-T, les NASAMS, les Giuntella. Et enfin, c’est les chasseurs-bombardiers — les F-16, les Mirage 2000 — qui interviennent pour les menaces qui franchissent les lignes inférieures.

Cette nuit du 18-19 novembre, les F-16 et Mirage 2000 ont eux-mêmes abattu 10 missiles de croisière. Dix. C’est une performance remarquable pour une force aérienne relativement réduite face à l’armée russe. Depuis août 2024, quand les F-16 ont intégré le service aérien ukrainien, ces appareils ont intercepté plus de 1 300 cibles aériennes en total. Plus de 1 300. Et cette nuit-là, ils ont contribué significativement à repousser l’attaque. Parce qu’un missile Kh-101 qui ne frappe pas sa cible, c’est un missile qui n’aura pas tué. C’est un missile qui n’aura pas rasé un quartier résidentiel. C’est une victoire, même mineure, qui compte.

Source : ukrinform

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu