Dix ans et puis quoi ? L’expiration de la protection
Le document dit clairement : « Cette garantie est valide pour 10 ans ». Dix ans. Une décennie. Et après ? Après ça s’arrête. À moins que — et voilà le piège — les deux parties (Ukraine ET Russie) acceptent de la renouveller. Pense à ça un instant. Ça veut dire que dans 10 ans, si Trump n’est plus Président — et il ne sera probablement pas Président en 2035 — la garantie disparaît. À moins que le prochain Président décide de la renouveller. Et qu’est-ce qui arrête la Russie d’attaquer une fois que la garantie s’éteint ? Rien. Rien du tout. Donc la promesse de Trump n’est que temporaire. Elle expire comme du lait. Elle vieillit comme du vin qu’on laisse ouvert trop longtemps. Et voilà pourquoi l’Article 5 vrai — le vrai Article 5 de l’OTAN — n’expire jamais. C’est permanent. C’est pour toujours. C’est « si tu es attaqué dans 50 ans, on arrive quand même ». Mais ça ? C’est « dans 10 ans, on reverra ». C’est pas une promesse. C’est juste une pause.
Dix ans. C’est pas une protection à vie. C’est juste un sursis. C’est comme demander au boulanger de te protéger des bandits — mais seulement jusqu’à la fin du mois. Et puis il s’en va. Et les bandits reviennent. C’est ça l’Article 5 de Trump.
La clause de mort : si tu riposes, la garantie s’évapore
Mais ça devient pire. Beaucoup pire. Le plan dit que « si Ukraine attaque le territoire russe sans justification, la garantie disparaît ». Sans justification. Qui définit la justification ? Trump. Trump seul. Le document n’explique pas ce que ça veut dire. C’est délibérément vague. Parce que la vague, c’est l’arme parfaite pour contrôler quelqu’un. Voilà le scénario : la Russie lance une attaque massive pour saisir plus de territoire. L’Ukraine, pour défendre ses villes, doit contre-attaquer. Elle traverse la frontière russe pour déloger les soldats qui bombardent ses villes depuis l’intérieur de la Russie. Et là — boom — Trump dit « vous avez attaqué sans justification, vous avez perdu la garantie ». C’est un piège logique. C’est une cage. Ukraine ne peut se défendre que si elle se défend de l’intérieur de ses propres frontières. Mais comment ? Si l’ennemi lance ses obus depuis la Russie, comment défends-tu ta ville sans traverser la frontière ? Réponse : tu ne peux pas. Donc cette clause rend l’Article 5 de Trump inutile. Complètement, totalement inutile. Parce qu’une garantie qui s’évapore si tu te défends vraiment, ce n’est pas une garantie. C’est juste une promesse qui se dissout quand tu la touches.
La clause sans justification. C’est l’outil du dictateur. Tu dis à quelqu’un « je te protège, mais seulement si tu ne défends pas vraiment ». C’est pas une protection. C’est une prisión. Élégante. Dorée. Mais c’est une prison.
Les conditions : compensation, concessions, et conditions
Et puis il y a les conditions. Tellement de conditions. Le plan dit que « les États-Unis recevront une compensation pour la garantie ». Une compensation. L’Amérique va protéger l’Ukraine — mais pas gratuitement. L’Ukraine doit payer. Comment ? Le document ne dit pas. Mais on sait comment ça marche avec Trump. Peut-être que l’Ukraine doit donner l’accès à ses ressources naturelles — le gaz, les minéraux. Peut-être que l’Ukraine doit accepter que les entreprises américaines opèrent librement sur son territoire. Peut-être que l’Ukraine doit acheter de l’équipement militaire américain à des prix gonflés. Le document est vague exprès. Parce que la vague donne de la flexibilité. Et puis il y a la deuxième condition majeure : « Si Ukraine invade la Russie, elle perd la garantie ». C’est clairement dirigé contre le scénario où Ukraine riposte. Et puis la troisième : « Si Ukraine attaque Moscou ou Saint-Pétersbourg sans cause, la garantie est invalide ». Donc Ukraine ne peut même pas tirer une fusée sur un objectif militaire à Moscou — même si c’est une base qui bombarde les villes ukrainiennes — parce que ça compte comme « sans cause ». Selon qui ? Trump. Toujours Trump. Toujours un seul homme qui juge.
Compensation. Conditions. Clauses. C’est pas Article 5. C’est un contrat commercial. C’est « tu me paies, je te protège — mais seulement si tu m’obéis ». C’est pas une alliance. C’est de la rackettée diplomatique.
La réalité sombre : ce qu'Article 5 signifie vraiment ici
Article 5, c’est l’engagement militaire réel : troupes, armes, morts
Comprendre une chose fondamentale : si l’Article 5 vrai s’appliquait à l’Ukraine, ça veut dire que l’Amérique enverrait des soldats. Des vrais soldats. En Ukraine. Pour combattre la Russie. Directement. C’est ça l’Article 5. C’est pas juste une promesse. C’est une obligation légale de combattre. Et les Américains ? Ils sauraient qu’ils peuvent mourir en Ukraine en défendant l’alliance. C’est pourquoi aucun Président américain n’a jamais accepté d’étendre l’Article 5 à l’Ukraine. Parce que l’Amérique ne veut pas combattre la Russie directement. Jamais. Trump moins que quiconque. Donc ce que Trump offre ici, c’est pas vraiment l’Article 5. C’est quelque chose de plus faible. Quelque chose qui sonne comme l’Article 5 mais qui n’a pas les dents. « Les États-Unis réagiront de manière décisive » — c’est le langage du plan. Décisive. Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Sanctions ? Aide militaire ? Troupes américaines ? Le document ne dit pas. C’est délibérément vague. Parce que si c’était clair, le Congrès américain poserait des questions. Et Trump ne veut pas de questions. Il veut juste de la flexibilité. Le droit de faire ce qu’il veut quand il veut.
Article 5 veut dire combat réel. Troupes réelles. Morts réels. Et ça, Trump ne l’a jamais accepté. Pour personne. Jamais. Donc cette garantie est une fausse promesse dès le début.
La surveillance : qui regarde les règles ? Trump
Le plan établit un « Joint Monitoring Commission » — une commission conjointe de surveillance. Elle inclut des Européens, l’OTAN, et l’Ukraine. Son travail ? Vérifier que la Russie respecte l’accord. Que personne n’envahit. Que tout fonctionne correctement. Bel objectif. Beau sur le papier. Sauf que le document dit aussi que « la mise en œuvre sera garantie par le Peace Council, dirigé par le Président Trump ». Trump. Personnellement. C’est Trump qui juge si la Russie a violé l’accord. C’est Trump qui décide si la garantie s’applique. C’est Trump qui détermine si le riposte sera militaire, diplomatique, ou économique. Tout passe par Trump. Et Trump change d’avis constamment. Trump peut décider lundi que la Russie n’a pas vraiment violé l’accord — c’était juste une « opération spéciale » pour « protéger les Russes en Ukraine ». Et la garantie ? Valide mais pas urgente. Vous pouvez attendre. La surveillance n’est que de la kabuki si une seule personne contrôle la caméra.
Trump comme juge ultime. C’est pas un système. C’est du despotisme. C’est un seul homme qui décide du sort d’une nation. Et si cet homme dort mal, il change d’avis. Et la garantie change avec lui.
Le parallèle aux promesses brisées : Munich, les Accords de Minsk, le Pattern
L’histoire nous a enseigné quelque chose : quand un Président fait une promesse verbale — quand ce n’est pas un traité formellement ratifiée par le Congrès — cette promesse peut disparaître avec le prochain Président. C’est vrai pour l’Amérique. C’est vrai partout. En 1938, la Grande-Bretagne a promis à la Tchécoslovaquie qu’elle la protégerait. Puis Hitler s’est manifesté et les Britanniques ont dit « oublie ça ». Accord de Munich. La Tchécoslovaquie s’est effondrée. Les Accords de Minsk de 2014 et 2015 ? La Russie a promis de respecter la souveraineté ukrainienne. Et puis elle a envahi. Les promesses sans dent mordent jamais. Et cette garantie Trump ? Elle n’a pas de dent. Elle n’a pas la permanence de l’Article 5 réel. Elle n’a pas le soutien du Congrès. Elle n’a que la parole d’un homme. Et les paroles des hommes ? Elles s’évaporent comme la rosée du matin.
Munich. Minsk. Et maintenant ça. L’histoire se répète parce que nous n’apprenons jamais. Nous croyons aux promesses bien emballées. Aux garanties qui sonnent bien. Et puis nous pleurons quand elles s’avèrent vides.
Conclusion
Voilà le mensonge au cœur du plan Trump. Article 5 à l’ukrainienne. Ça sonne magnifique. Ça sonne comme une victoire diplomatique. Ça sonne comme la protection qu’Ukraine a attendue pendant des années. Mais ça ne l’est pas. C’est un mirage politique. Une promesse construite pour s’effondrer au premier coup de vent. Les termes disent clairement que cette garantie expire dans 10 ans. Qu’elle disparaît si Ukraine se défend vraiment. Qu’elle dépend entièrement de Trump et des décisions d’un seul homme. Et que Trump contrôle absolument comment elle est mise en œuvre. C’est pas l’Article 5. C’est pas une garantie de sécurité permanente. C’est juste un délai. Un sursis. Une pause avant la prochaine crise. Zelenskyy danse le dance diplomatique. Il dit « nous allons considérer cette propositio ». Il sait qu’accepter signifie renoncer au Donbas, à la Crimée, à l’OTAN, à son armée complète. Mais il sait aussi que refuser signifie être complètement seul. Abandvonné. Face à la Russie avec rien que ses propres forces. Donc il accepte progressivement. Compromis après compromis. Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à compromettre. Et quand l’accord sera signé et que Zelenskyy découvrira que la garantie n’était qu’un morceau de papier — quand la Russie reviendra pour une nouvelle offensive parce que la garantie a expiré — alors ce sera trop tard. Et l’histoire dira qu’Ukraine a perdu. Pas que Trump l’a trrahie. Pas que la promesse était vide dès le commencement. Juste qu’Ukraine a perdu. C’est ça le vrai coût. Ce n’est pas seulement le territoire. C’est l’espoir qui meurt. C’est la confiance qui s’effondre. C’est la réalisation que même l’Amérique — le pays que tout le monde croyait être une démocratie stable — livre ses promesses en fonction de l’humeur d’un seul homme. Et cet homme change d’humeur tous les jours.
Source : TASS
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