Six jours pour une civilisation
Trump a fini de parler doucement. Le discours est terminé. Le moment de la dureté est arrivé. Sur Fox News Radio, mercredi 21 novembre, il a confirmé publiquement. « Nous pensons que jeudi est un moment approprié« . Pas demain. Pas la semaine prochaine. Jeudi. Six jours. C’est le délai. C’est l’horloge qui tourne. Le 27 novembre 2025. Thanksgiving aux États-Unis. La fête des moissons. De la gratitude. Et de l’ultimatum. Zelensky a dit à Vice President Jay Vance qu’il était prêt à négocier. « Prêt ». C’est du langage diplomatique. C’est du blablabla. Prêt à négocier ne veut pas dire prêt à céder. Prêt à négocier veut dire prêt à argumenter. À marchander. À trouver du terrain d’entente. Mais Trump ne négocie pas. Il impose. Il dicte. C’est prendre ou laisser. Trump l’a dit aussi : l’Ukraine perdra ces territoires de toute façon dans peu de temps. Voilà l’argument. Ils vont les perdre militairement. On va les donner diplomatiquement. Ça revient au même. Sauf que diplomatiquement, c’est plus vite. C’est six jours. Militairement, c’est quatre ans selon les analystes. Mais Trump veut raccourcir. Il veut finir avant son premier mandat. Il veut faire un deal. Un grand deal. Le sien. Pas celui d’Obama. Pas celui de Biden. Le sien. Trump. « Trump met fin à la guerre ». Voilà le titre. Voilà le succès. Et pour ça, il écrase. Il presse. Il force. Six jours pour que Zelensky accepte l’inacceptable. Six jours pour que l’Ukraine capitule. Six jours pour que l’histoire change.
Je me demande ce que ressent Zelensky en ce moment. Est-ce de la colère ? De la résignation ? De la rage impuissante ? Comment on peut être président d’un pays et ne pas avoir le choix ? Comment on accepte ça ?
L’arrivée de Driscoll avec le plan mortel
Jeudi dernier. Le 20 novembre. Daniel Driscoll, secrétaire à l’Armée américaine, s’est présenté à Kiev. Avec le plan. Imprimé. En main. Vingt-huit pages. Vingt-huit points. Comme une sentence. Driscoll a rencontré Zelensky. Directement. Pas d’intermédiaire. Pas de filtre. Juste le plan. Et les exigences. Les vingt-huit pages disaient : cède les territoires. Réduis l’armée. Renonce à l’OTAN. Accepte les crimes de guerre russes. Amnistie complète. Amnistie pour tout. Pour les meurtres. Pour les massacres. Pour Bucha. Pour Irpin. Pour tout. Driscoll a écouté Zelensky. Il a pris des notes. Zelensky a proposé des modifications. Des amendements. Driscoll a dit que « certains ajustements pourraient être considérés ». Certains. Pas précisé. C’est du cynisme pur. C’est du spectacle. C’est faire semblant d’écouter pendant qu’on impose. Le plan vient de Steve Witkoff et du négociateur russe Kirill Dmitriev. Witkoff. L’envoyé spécial de Trump. Le type qui a bâti sa carrière sur les deals. Sur la négociation. Mais ça, ce n’est pas une négociation. C’est une dictée. Dmitriev représente Poutine. Directement. Il a l’autorité. Il a le pouvoir. Witkoff ? Il représente Trump. Trump qui veut finir la guerre avant Noël. Avant son premier anniversaire au pouvoir. Avant les reportages négatifs. Avant que les morts ne s’accumulent trop. Driscoll a adopté une approche « gentille » pendant la rencontre. Le « bon flic » dans le schéma du « bon flic, mauvais flic ». Pendant que Trump joue le mauvais flic. Trump qui menace. Trump qui impose les délais. Driscoll qui écoute. Qui semble flexible. Qui promet des amendements vagues. C’est classique. C’est la vieille technique. Mais ça marche. Ça crée de l’espoir. De faux espoir. Et ça maintient Zelensky assis à la table.
L’accord qui reconnaît la conquête russe
Le point 21 du plan est le plus meurtrier. Les points 21. Crimée, Luhansk et Donetsk seront reconnus comme territoires de facto russes. Par tout le monde. Y compris par les États-Unis. Reconnaissance officielle. Sceau américain. Légitimité internationale. C’est valider. C’est authentifier. C’est dire : oui, c’est à toi maintenant. Pour toujours. La Crimée ? Annexée en 2014. Volée. La Russie l’occupe. Maintenant elle la possède. Légalement. Internationalement. Luhansk ? Contrôlée par les Russes depuis 2022. Reconnaissances de facto russes. Mais ça ne suffit pas. Il faut aussi de jure. Il faut aussi l’Amérique. Donetsk ? L’Ukraine en contrôle encore 14,5 pourcent. Quatorze virgule cinq. Mais ça compte pas. Le plan dit que c’est russe. Tout. Les trois régions deviennent russes. Kherson et Zaporizhzhia sont « gelés ». Congelés. Le long de la ligne de contact. Ça veut dire que la Russie contrôle 75 pourcent de ces régions. Et ça reste comme ça. Pas de reprise. Pas de reconquête. Jamais. C’est l’amputation définitive. Environ 43 pourcent du territoire ukrainien. Selon certaines estimations. Presque la moitié. Moitié du pays. Amputation. Disparition. The plan dit aussi que l’Ukraine se retirera des zones du Donetsk qu’elle contrôle actuellement. Actuellement. Tout de suite. Immédiatement. Ces zones deviennent une « zone démilitarisée neutre ». Internationalement reconnue comme territoire russe. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que la Russie ne peut pas entrer. Mais c’est territoire russe. C’est Schrödinger politique. C’est du sophisme légal. Mais le résultat est clair. Ukraine perd. Russie gagne.
Je regarde cette carte mentale du plan. Les territoires qui disparaissent. Les couleurs qui changent. Et je pense aux gens. Aux millions de gens qui vivaient là. Qui ne peuvent plus y vivre. Qui sont réfugiés. Exilés. Effacés.
L'armée réduite au silence : une nation désarmée
De 880 mille à 600 mille : la saignée militaire
L’Ukraine a actuellement entre 870 mille et 900 mille soldats. C’est la mobilisation totale. C’est une nation en armes. Chaque citoyen apte est sous les drapeaux. Les retraités. Les jeunes. Les étudiants. Les ouvriers. Tout le monde. Et maintenant ? Réduction. Le plan dit : réduisez à 600 mille. Trois cent mille guerriers de moins. Peut-être 350 mille. C’est un tiers de l’armée. Un tiers. Poof. Parti. Licencié. Renvoyé à la maison. Ces hommes ont trois ans de guerre. Trois ans. De 2022 à 2025. Trois ans de trauma. De bombardements. De mort. De froid. De faim. De peur. Et maintenant on les renvoie. Aux enfants qui ne les reconnaissent pas. Aux femmes qui ont changé. Aux maisons qui ne sont plus. Certains sont mutilés. Certains ont des membres manquants. Certains ont des blessures invisibles. Des blessures mentales. La tête qui ne marche plus. Les mains qui tremblent. Les nuits qui ne finissent pas. Les cauchemars qui reviennent. Et on les renvoie. Sans plan. Sans structure. Sans suivi psychologique. C’est l’abandonment. C’est la trahison. Le plan dit aussi que les forces ukrainiennes ne peuvent pas dépasser 600 mille. C’est une limite. Un plafond. Si l’Ukraine remobilise plus tard ? Si une nouvelle crise arrive ? Si les Russes reviennent ? Les traités le permettent. L’accord le permet. Mais Trump non. Trump ne le permettra pas. Ou il retirera son soutien. Ou il coupera l’aide. Ou il signera un accord avec la Russie pour l’aider à envahir à nouveau. Les options sont limitées. Non. Les options n’existent pas.
Les armes disparaissent : le désarmement imposé
L’Ukraine a reçu des ATACMS. Des missiles balistiques. Longue portée. Trois cents kilomètres. Elle a reçu des Scalp. Des croiseurs français. Longue portée aussi. Elle a reçu des Storm Shadow. Britanniques. Longue portée. Ces armes donnaient à l’Ukraine la capacité de frapper loin. De détruire les dépôts d’essence russes en profondeur. De désorganiser la logistique russe. De tuer les généraux russes loin du front. C’était l’équilibreur. C’était la planche de salut. Et maintenant ? Confiscation. Le plan ne dit pas explicitement qu’elle perd ces armes. Mais il dit que la Russie n’a pas peur d’une Ukraine réduite militairement. Qu’une Ukraine avec 600 mille soldats, c’est une Ukraine faible. Et une Ukraine faible n’a pas besoin de longue portée. N’a pas besoin d’ATACMS. N’a pas besoin de Scalp. Elle a juste besoin de ne pas se révolter. De ne pas résister. Les analystse militaires disent que sans ATACMS, l’Ukraine s’effondre. Elle ne peut pas frapper profondément. Elle ne peut pas détruire les bases d’approvisionnement russes. Elle ne peut pas gagner. Elle peut juste perdre lentement. Très lentement. Les sources militaires disent que cette limitation est « suicidaire ». Littéralement. Sans ces armes, les pertes augmentent exponentiellement. Les Russes peuvent faire des concentrations sans crainte. Ils peuvent s’organiser. Ils peuvent planifier. Ils peuvent gagner.
Le veto à l'OTAN : l'enfermement perpétuel
La constitution scellée : jamais l’OTAN
Le point 7 du plan est peut-être le plus pernicieux. Le plus sournois. L’Ukraine inscrira dans sa constitution qu’elle ne rejoindra jamais l’OTAN. Jamais. C’est le mot. Jamais. Pas dans dix ans. Pas dans cent ans. Jamais. C’est gravé dans le marbre. C’est constitutionnel. C’est permanent. On ne peut pas revenir. Aucune génération future ne pourra renégocier. Aucune génération future ne pourra dire : « Écoutez, la Russie nous a envahi à nouveau. On veut rejoindre l’OTAN maintenant ». Non. C’est fini. Terminé. Interdit. Et en contrepartie ? L’OTAN promet d’exclure Ukraine de ses statuts. C’est la double amputé. De dedans et de dehors. Ukraine ne peut pas rejoindre l’OTAN. L’OTAN ne peut pas accepter Ukraine. C’est l’enfermement. C’est l’asservissement politique. Ukraine restera seule. Avec la Russie comme voisin. Agressif. Menaçant. Avec les missiles pointés. Avec les tanks à la frontière. Avec l’intention manifeste de revenir. Et Ukraine devra juste… accepter. Prier. Espérer que cette fois, la Russie ne viendra pas. Mais elle reviendra. Elle revient toujours. Le plan dit que la Russie s’engage à ne pas envahir ses voisins. Engagement. Promesse. Pinky swear. Poutine l’a promis en 2014. Il a envahi. Il a promis en 2022. Il a envahi. Les promesses russes valent ce que du vent. Zéro. Moins que zéro. Et maintenant on demande à Ukraine de faire confiance. De croire. De s’endormir chaque nuit en pensant qu’il y a une promesse écrite. Une promesse de Poutine. C’est de la folie. C’est du cynisme pur.
L’exclusion de l’Europe : seule face au monstre
Zelensky a appelé les leaders européens mercredi. Mercredi 20 novembre. Macron. Starmer. Merz. Les trois grands leaders européens. Il les a appelés. Il a dit : « Aidez-moi ». Ils ont répondu : « Oui, on te soutient ». Ils ont publié une déclaration. Ensemble. Trois pays. Trois déclarations. De soutien. D’engagement. De promesses. « Nous continuerons à protéger les intérêts essentiels européens et ukrainiens ». Essentiels. C’est vague. Essentiels selon qui ? Selon eux ? Alors pourquoi ne pas rejoindre la table de négociation ? Pourquoi ne pas imposer un siège européen ? Pourquoi laisser Trump négocier seul ? Avec la Russie ? Contre Ukraine ? C’est la faiblesse européenne. C’est l’abdication européenne. L’Europe regarde. L’Europe attend. L’Europe espère. Mais elle ne peut rien faire. Elle ne peut pas déployer de troupes. Elle ne peut pas soutenir militairement Ukraine sans l’Amérique. Elle ne peut pas financer seule. Elle n’a pas les moyens. Elle n’a pas la volonté. Elle a l’intention. Elle a le discours. Mais pas les moyens. Pas la volonté. Trump le sait. Les Russes le savent. Et Zelensky le sait. L’Europe est paralysée par son propre consensus. Par sa propre démocratie. Par sa propre faiblesse. Elle doit décider ensemble. Consensus. Et dans le consensus, personne ne décide rien. Dans le consensus, il n’y a que des paroles vides.
Je pense à la Pologne. À la Balte. À tous ces pays qui regardent. Qui se demandent : est-ce que ça va finir ici ? Ou ça va continuer chez nous ? Est-ce que Zelensky capitule et la Russie nous laisse ? Ou Zelensky capitule et la Russie nous attaque après ?
La capitulation légalisée : les points non-négociables
L’amnistie complète : oublie les crimes de guerre
Le point 26 du plan parle d’amnistie. Complète. Totale. Absolue. Tous les crimes de guerre russes sont amnistiés. Tous. Bucha ? Amnistie. Irpin ? Amnistie. Les fosses communes ? Amnistie. Les femmes violées ? Amnistie. Les enfants torturés ? Amnistie. Les civils massacrés ? Amnistie. C’est l’oubli forcé. L’amnésie politique. L’Ukraine doit accepter que les pires atrocités restent impunies. Qu’il n’y ait pas de justice. Qu’il n’y ait pas de jugement. Que les bourreaux restent libres. Protégés. Intouchables. Le point 26 dit aussi que la « dénazification » complète est requise. Dénazification. Ce mot de propagande russe. Ce mot qui ne veut rien dire. Mais qui implique que tous les symboles, toutes les institutions, tous les civils qui s’opposent à la Russie sont nazis. Et ils doivent être purifiés. Nettoyés. Éliminés. C’est le langage de Poutine. Et maintenant c’est dans le plan de Trump. C’est dans le document officiel. Quelques sources dit que Umerov, conseiller de Zelensky, a essayé de modifier ce point. A essayé. Il n’a pas réussi. Umerov a dit à l’Associated Press qu’il n’engageait que logistiquement. Que c’était juste organisationnel. Mais le Wall Street Journal dit différemment. Le WSJ dit qu’Umerov a proposé des modifications. Qu’il a vraiment essayé. Mais que ça n’a servi à rien. Witkoff a rejeté. Trump a rejeté. C’est non-négociable. C’est un point d’honneur pour Poutine. C’est dans chaque discours russe depuis 2014. C’est l’idéologie. C’est la justification. Et maintenant ça devient légal. International. Accepté.
Les 100 jours d’élections impossibles
Le plan dit que l’Ukraine doit tenir des élections dans les 100 jours après la signature de l’accord. Cent jours. Les experts disent que c’est impossible. Techniquement impossible. Logistiquement impossible. Politiquement impossible. Comment tu tiens des élections dans un pays qui sort de la guerre ? Qui est divisé ? Qui est occupé partiellement ? Comment tu organises la sécurité ? Comment tu registres les électeurs ? Comment tu oragnises les bureaux de vote ? Comment tu garantis la liberté de vote ? Comment tu fais revenir les réfugiés ? Comment tu fais revenir les exilés ? Cent jours. C’est trois mois et demi. C’est pas assez. Mais le plan le demande. Trump le demande. Pourquoi ? Pour délégitimer. Pour faire élire un gouvernement fragile. Pour laisser des questions sur la validité. Pour créer des prétextes pour des interventions futures. Ou pour permettre à un pro-Russe de gagner. Parce que dans le contexte de la paix, les pro-Russes reçoivent des votes. Les gens fatigués votent pour la paix. Même une paix de reddition. Et les pro-Russes promettent la paix. Promettent l’ordre. Promettent la sécurité. Et les gens votent. Et soudain, le gouvernement change. Et soudain, les pro-Russes sont au pouvoir. Et soudain, Ukraine fait ce que Poutine veut.
Zelensky encadré : des appels désespérés à des téléphones muets
L’appel à Vance : le dernier recours
Zelensky a appelé Jay Vance vendredi. Vendredi 21 novembre. C’était le plus haut niveau de contact entre Kiev et Washington sur le plan. Le plus haut. Pas Trump. Pas Witkoff. Pas Driscoll. Vance. Vice-président. Zelensky a parlé à Vance. Il a dit : « Je suis prêt à négocier ». Négocier. Pas capituler. Pas accepter. Négocier. Mais Vance a dit quoi ? On ne sait pas. C’est secret. Confidentiel. Une source a dit qu’il y a eu une » discussion constructive ». Constructive. C’est du langage diplomatique pour dire que c’était inutile. Que rien n’a changé. Que les demandes restent les mêmes. Pourquoi Trump ne parle pas à Zelensky ? Pourquoi il délègue à Vance ? Pourquoi il laisse Driscoll faire le travail ? C’est délibéré. C’est une technique. C’est maintenir la pression. C’est faire comprendre à Zelensky qu’il ne vaut pas une conversation avec Trump. Qu’il n’est pas assez important. Qu’il doit accepter ce qu’on lui impose. Sans discuter. Sans négocier. Sans Trump lui-même. C’est l’humiliation. C’est la dégradation. C’est dire : tu es un pion. Tu n’es rien. Tu dois obéir.
Les amendements flous : l’espoir factice
Driscoll a dit que certains amendements étaient possibles. Certains. Pas précisé. Lequel ? On sait pas. C’est exprès. C’est laisser de l’espoir. De faux espoir. Ça permet à Zelensky de croire qu’il peut changer quelque chose. Qu’il peut négocier. Qu’il n’est pas complètement impuissant. Mais en réalité, les vrais points non-négociables sont les points 7, 21, 26. La constitution. Les territoires. L’amnistie. Tout le reste peut bouger. Mais pas ça. Pas ça. Ça c’est inviolable. C’est ce que Trump veut. C’est ce que Poutine veut. Et donc c’est ce que Zelensky va obtenir. Même s’il dit non. Même s’il refuse. C’est six jours. Six jours pour que Zelensky réalise qu’il n’a pas le choix. Aucun choix. Juste la reddition. Juste l’acceptation. Juste la capitulation. Et même s’il dit oui, ça doit aller aux Russes. Ça doit être négocié avec Moscou. Ça doit être accepté par le Kremlin. Et Poutine va traîner. Va demander plus. Va ajouter des exigences. Va prolonger. Va manoeuvrer.
Je vois Zelensky avec les chefs européens. Je vois les appels. Je vois les promesses. Et puis j’entends le silence. Le silence d’après. Quand tout le monde doit accepter que le plan va passer. Que Trump va gagner. Que l’Ukraine va perdre. C’est le silence qui tue.
Les précédents qui avertissent : mars 2025 revient
Quand Trump a déjà coupé l’intelligence
Mars 2025. Il y a six mois. Trump a déjà fait ça. Il a coupé l’intelligence et les armes. Une semaine. Juste une semaine. Les raisons ? Il disait que Zelensky n’écoutait pas. Qu’il refusait de négocier. Qu’il était trop dur. Il y a eu une dispute. Directe. Brutale. Trump a dit non. Lundi, tout s’arrête. L’intelligence. Les armes. Tout. Et ça a fonctionné. Mercredi, Zelensky a craqué. Il a dit « Je suis prêt pour la paix ». Boom. Une semaine plus tard, l’intelligence revient. Les armes reviennent. Mais ça avait montré à Trump le pouvoir qu’il avait. Qu’il pouvait contrôler Zelensky avec ça. Que l’intelligence c’était plus fort que les armes. Plus fort que le politique. Plus fort que tout. CIA director John Ratcliffe l’a avoué. Il a dit qu’il y avait des raisons « légitimes » pour la pause. Que Trump voulait que Zelensky « réfléchisse ». Et il a réfléchi. Très vite. En trois jours. Parce qu’il savait le coût. Le prix réel. L’Ukrainie sans satellite américain, c’était l’aveugle. L’inoffensif. L’impuissant. Et les Russes avançaient. En trois jours, les avances russes s’étaient accélérées. Les pertes augmentaient. Le moral chutait. Une semaine de silence avait coûté des milliers de vies.
Le renforcement du contrôle : Trump apprend
Trump a appris une leçon en mars. L’intelligence c’est l’arme. C’est le contrôle. C’est la soumission. Et maintenant il l’utilise à nouveau. Mais plus fort. Plus brutal. Il ne dit pas qu’il va couper. Il le suggère. Il le menace. Reuters rapporte que les États-Unis envoient des signaux que toutes les options pourraient être retirées. Signaux. Menaces. Pression. Mais c’est pas dit explicitement. C’est sujet à interprétation. C’est ambigü. C’est délibéré. C’est pour maintenir Zelensky dans l’incertitude. Dans la peur. Dans la dépendance. Le plan prévoit que si Zelensky n’accepte pas le plan américain, les États-Unis révoquent la reconnaissance et les garanties d’aide. Tous les points. Tout. Et il y a même des rumeurs de sanctions contre Ukraine si elle refuse. Des sanctions. Pas de la Russie. Des États-Unis. Contre son propre allié. Si elle refuse de capituler. C’est la coercition totale. C’est l’asservissement politique. C’est dictatoriel. Mais ça marche. Parce que Ukraine n’a pas d’alternative. Elle dépend. Elle est otage.
Conclusion
Jeudi arrive. Thanksgiving. Le 27 novembre 2025. Six jours. Zelensky doit décider. Accepter le plan ou refuser et perdre tout. L’intelligence. Les armes. Le soutien. Les alliés. Tout. Trump a mis une horloge. Dès qu’elle sonnera, les dés seront jetés. Les points du plan le définiront : Crimée russe. Luhansk russe. Donetsk russe. Kherson et Zaporizhzhia gelés. L’armée réduite. L’OTAN interdit. L’amnistie totale. La dénazification. Les crimes de guerre oubliés. Les criminels libres. Et Zelensky ? Seul. Abandontté. Capitulé. Vaincu. L’Europe regarde. Les États-Unis dictent. La Russie attend. Et l’Ukraine disparaît. Pas militairement. Pas par l’invasion. Par la diplomatie. Par le plan. Par Trump. Mercredi, on ne savait pas. Jeudi, on saura. Ou plutôt, on ne saura pas. Parce que Trump va prolonger. Il va donner plus de temps. Il va jouer. Il va attendre que Zelensky craque complètement. Que plus rien ne reste. Que la résistance s’effondre. Et puis il acceptera. Trump. L’arrangement. Le deal. Et ça sera fini. Fini. L’Ukraine sera un Etat faible. Désarmé. Otage russe. C’est ça l’avenir. C’est ça que Trump construit. Et personne ne peut l’arrêter. Pas Zelensky. Pas l’Europe. Personne. Juste accept.
Source : telesurenglish
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