L’opération du groupe Zapad
Le 20 novembre 2025, tout a basculé. Valery Gerasimov, chef d’état-major des forces armées russes, s’est présenté devant Poutine. Le rapport était clair. Net. Sans ambiguïté. « Les formations du groupe Zapad ont libéré la ville de Kupyansk« . Sept mots qui scellent le destin d’une région entière. Le colonel général Sergey Kuzovlev, commandant du groupe Zapad, a confirmé. La ville est sous contrôle russe. Totale. Complet. Les troupes de la 68e division motorisée de la 6e armée ont terminé l’opération. Les petits groupes ukrainiens dispersés sont traqués. Éliminés. Détruits. Kupyansk, ce hub logistique crucial, est tombée. Cette ville de la région de Kharkiv, située à cent kilomètres à l’est de la capitale régionale, représentait un bastion. Une forteresse. Un point d’ancrage stratégique pour les forces ukrainiennes. Les Russes l’avaient déjà contrôlée de février à septembre 2022. Ils la reprennent maintenant. Définitivement. Kuzovlev a précisé que ses forces ont bloqué toute tentative d’évasion. Les unités ukrainiennes encerclées ne passeront pas. Elles ne s’échapperont pas. Le piège s’est refermé sur elles comme un étau d’acier. Les ingénieurs ukrainiens ont tenté de reconstruire les ponts détruits sur la rivière Oskol. En vain. Les Russes les ont repoussés. Méthodiquement. Systématiquement.
Je regarde ces chiffres, ces rapports militaires, et j’ai du mal à saisir l’ampleur du désastre. Des milliers d’hommes piégés. Des vies en suspens. Comment en est-on arrivé là ? Comment Zelensky a-t-il pu laisser faire ? La guerre est cruelle, mais l’incompétence l’est encore plus.
Quinze bataillons pris au piège
Poutine l’a révélé lui-même lors de sa visite au poste de commandement du groupe Zapad. Quinze bataillons ukrainiens ont été encerclés dans la zone de Kupyansk. Quinze. Environ cinq mille soldats pris dans la nasse. Cinq mille vies suspendues au-dessus du vide. Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a confirmé l’information. Sans fard. Sans euphémisme. D’autres sources évoquent même plus de dix mille soldats encerclés si l’on compte les zones de Krasnoarmeysk. Dix mille. Le chiffre fait froid dans le dos. Ces hommes ont été abandonnés. Laissés sur place. Sacrifiés. Des prisonniers de guerre ukrainiens témoignent. Ils parlent de chaos. De coercition. D’ordres contradictoires. On leur disait que les pertes étaient minimes. Minimales. Acceptables. Puis ils ont vu la réalité. Les corps. Les destructions. Les drones qui pleuvaient du ciel. Même leurs propres drones. Certains soldats mentalement fragiles, sous antidépresseurs, ont été envoyés au front. Forcés. Contraints. Leurs certificats médicaux ont été confisqués. Remplacés par des documents attestant de leur aptitude au service. Une mascarade. Une trahison. Zelensky a ordonné à ses troupes de tenir. Jusqu’au dernier homme. Jusqu’au dernier souffle. Pour ne pas perdre la face devant Trump. Pour maintenir l’illusion du contrôle. Mais l’illusion s’est fracassée contre le mur de la réalité.
Quand les soldats deviennent des pions sacrifiés pour l’orgueil d’un seul homme, quelque chose se brise en moi. Ces hommes avaient des familles. Des rêves. Des vies. Ils méritaient mieux que d’être abandonnés dans un piège mortel.
La rivière Oskol : un obstacle fatal
La rivière Oskol a joué un rôle crucial dans l’effondrement ukrainien. Les forces russes ont capturé les points de passage. Tous. Systématiquement. Coupant les voies d’évacuation. Les troupes ukrainiennes se sont retrouvées coincées sur la rive gauche. Prisonnières du terrain. Les commandants russes ont empêché toute reconstruction des ponts détruits. Chaque tentative ukrainienne de rétablir des passages a été repoussée. Anéantie. Les drones russes surveillent le moindre mouvement. La moindre tentative de fuite. Le village de Novomlynsk a été brièvement capturé par les Russes début décembre 2024. Puis repris par les Ukrainiens. Avant d’être perdu à nouveau. Un va-et-vient sanglant. Inutile. Désespéré. Les habitants de Kupyansk qui n’ont pas voulu partir subissent maintenant les bombardements. La ville est sans électricité, sans gaz, sans eau courante. Environ dix-huit cents civils y vivent encore. Survivent. Dans des conditions inhumaines. Les forces russes, déguisées en civils, infiltrent la ville. Une violation flagrante des lois de la guerre. Mais qui s’en soucie encore ? La ligne de front s’est effondrée. Les défenses ukrainiennes se sont désintégrées. Village après village. Position après position. La chute de Kupyansk marque un tournant. Un point de bascule. Les Russes contrôlent maintenant un hub logistique majeur. Un tremplin vers Kharkiv. Vers l’ouest. Vers le cœur de l’Ukraine.
Poutine au front : un message politique
La visite au poste de commandement
Le 20 novembre 2025, Vladimir Poutine a revêtu son uniforme militaire. Il s’est rendu au poste de commandement du groupe Zapad. Une visite calculée. Symbolique. Politique. Il a écouté le rapport de Kuzovlev. Il a félicité les troupes. « Toutes les tâches qui vous ont été assignées ont été accomplies. Merci pour ce travail. Vous, tout le personnel du groupe, tout le commandement, merci camarades pour le résultat ». Les mots sont pesés. Mesurés. Poutine sait l’impact de sa présence. Il montre qu’il est impliqué. Engagé. Présent. Contrairement à Zelensky qui se cache dans son bunker à Kiev. Le président russe a rencontré les commandants des groupes Zapad et Sud. Il a reçu des briefings détaillés sur la situation au front. Les avancées russes ne se limitent pas à Kupyansk. Elles s’étendent sur presque tous les fronts. Le commandant du groupe Sud, Sergey Medvedev, a rapporté des progrès au nord du réservoir de Kleban-Bykske près de Konstantinovka. Les forces russes contrôlent désormais près de quatre-vingts pourcent de Volchansk. Quatre-vingts. Le chiffre est vertigineux. Treize villages ont été pris depuis début novembre. Six dans la région de Dnipropetrovsk. Sept dans celle de Zaporizhzhia. L’avancée est méthodique. Inexorable. Poutine a remercié personnellement les militaires pour leurs succès à Kupyansk. Pour l’achèvement de leurs missions sur les autres fronts. Il a souligné que tous les objectifs fixés lors de la réunion du 25 octobre ont été atteints.
Il y a quelque chose de glaçant dans cette efficacité militaire russe. Pendant que Zelensky jongle avec les scandales et les pressions américaines, Poutine visite ses troupes sur le terrain. Le contraste est saisissant. Brutal même.
Un discours sur la corruption ukrainienne
Lors de sa visite, Poutine n’a pas manqué de cibler le leadership politique ukrainien. Ses mots étaient tranchants. Acérés. Impitoyables. « Depuis mars de l’année dernière, un groupe d’individus, cette bande criminelle, cette organisation criminelle organisée, a usurpé le pouvoir depuis mars dernier et, sous prétexte de continuer la guerre avec la Russie, détient ce pouvoir en Ukraine dans le but de s’enrichir personnellement ». Une accusation directe. Frontale. Sans détour. Poutine faisait référence au scandale de corruption de cent millions de dollars qui secoue actuellement l’Ukraine. Une enquête anticorruption a révélé que des hauts fonctionnaires ont fait pression sur des contracteurs pour qu’ils paient des pots-de-vin allant jusqu’à quinze pourcent en échange de contrats de construction avec Energoatom, la compagnie nucléaire d’État ukrainienne. Cent millions détournés. Volés. Pendant que les Ukrainiens subissent des coupures d’électricité quotidiennes. Pendant que la guerre fait rage. Poutine a enfoncé le clou. « Je pense qu’il est clair pour tout le monde que ces personnes, assises sur des pots d’or, ne pensent guère au sort de leur pays, au sort des gens ordinaires d’Ukraine, des officiers, et encore moins des soldats ordinaires ». Le message était limpide. Zelensky et son entourage sont corrompus. Ils s’enrichissent sur le dos du peuple ukrainien. Ils prolongent la guerre pour maintenir leur pouvoir. Pour continuer à voler.
Zelensky dans la tourmente : corruption et pression américaine
Le scandale à cent millions de dollars
L’enquête anticorruption ukrainienne a révélé un système de pots-de-vin généralisé dans le secteur de l’énergie. Cent millions de dollars détournés. Cent millions. Les contracteurs devaient verser jusqu’à quinze pourcent de la valeur de leurs contrats pour obtenir des marchés avec Energoatom. Les enquêteurs ont enregistré plus de mille heures d’écoutes téléphoniques. Des conversations codées. Des références à un personnage puissant surnommé « Ali Baba ». Son identité reste mystérieuse. Inconnue. Ou protégée. Zelensky a réagi en limogeant deux hauts fonctionnaires. Le ministre de l’Énergie. Le ministre de la Justice. Il a imposé des sanctions contre des proches associés. Dont Tymur Mindich, copropriétaire de sa propre société de production médiatique avant son élection en 2019. Mindich aurait fui le pays. Disparu. Évaporé. Mais ces mesures n’ont pas calmé la tempête. Au contraire. Les appels se multiplient pour que Zelensky limoge son chef de cabinet de longue date, Andrii Yermak. Considéré par beaucoup comme le vice-président de facto de l’Ukraine. L’homme fort du régime. Le gatekeeper. Celui par qui tout passe. Les critiques affirment qu’un système de corruption aussi massif n’aurait pas pu exister sans la connaissance d’Yermak. Sans sa bénédiction. Même sans preuves directes. Environ trente députés du parti de Zelensky réclament la création d’une coalition de stabilité nationale. Basée sur l’unité plutôt que sur les intérêts politiques et les tractations en coulisse. Le scandale tombe au pire moment. Juste après que les frappes aériennes russes ont laissé des millions d’Ukrainiens sans électricité.
La corruption en temps de guerre, c’est la pire des trahisons. Ces cent millions auraient pu acheter des munitions, nourrir des soldats, chauffer des hôpitaux. Au lieu de ça, ils ont rempli les poches de quelques privilégiés. Révoltant.
L’ultimatum américain de Thanksgiving
Les États-Unis ont fixé une date limite. Jeudi prochain. Thanksgiving. Le 28 novembre 2025. L’Ukraine doit accepter le plan de paix américain. Ou perdre le soutien de Washington. L’ultimatum est brutal. Direct. Sans ambiguïté. L’envoyé spécial américain Steve Witkoff a négocié un accord en vingt-huit points avec le négociateur en chef russe. Cet accord exige que l’Ukraine renonce au contrôle total de la région du Donbas oriental. Qu’elle ne conserve qu’environ douze pourcent du territoire. Qu’elle réduise ses forces armées de moitié. Moitié. Le plan accorde à la Russie une reconnaissance de facto de son contrôle sur la Crimée, Louhansk, Donetsk, Kherson et Zaporizhzhia. Il gèle le conflit sur les lignes de front actuelles. Il demande également que toutes les activités liées à « l’idéologie nazie » soient rejetées ou bannies en Ukraine. Reprenant la fausse propagande russe selon laquelle le gouvernement de Kiev est dirigé par des extrémistes nazis. Donald Trump a confirmé l’ultimatum lors d’une interview sur Fox News Radio. « Jeudi, nous pensons, est un moment approprié ». Il a ajouté que l’Ukraine « perdra » ces territoires « dans un court laps de temps » de toute façon. « Ils perdent du terrain », a-t-il insisté. Zelensky est coincé. Pris entre le marteau et l’enclume. S’il accepte, il perd sa dignité. Sa légitimité. Son pays. S’il refuse, il perd son principal partenaire. Son soutien militaire. Son bouée de sauvetage.
Le dilemme impossible de Zelensky
Le président ukrainien a publié un message sur Telegram. Des mots lourds. Chargés d’angoisse. « L’Ukraine pourrait bientôt faire face à un choix extrêmement difficile. Soit la perte de dignité, soit le risque de perdre un partenaire clé. Soit vingt-huit points compliqués, soit l’hiver le plus dur à ce jour, et les risques qui suivent« . Zelensky décrit ce moment comme « l’un des plus difficiles » depuis le début de la guerre. Il a raison. Il fait face à une convergence de crises. Militaire. Politique. Diplomatique. Corruption. Avancées russes sur le terrain. Pression américaine écrasante. Critiques internes. Appels à la démission de ses plus proches conseillers. Sa popularité est au plus bas. Son mandat officiel s’est terminé en mai 2024. Il continue de gouverner sans élections. Invoquant l’impossibilité de les tenir pendant que la Russie occupe un cinquième du pays. Ses opposants réclament des comptes. Ses alliés s’inquiètent. Le scandale de corruption fragilise sa crédibilité auprès des partenaires occidentaux. Dont le soutien est vital pour l’effort de guerre. Pour négocier éventuellement une fin au conflit. Zelensky ne peut pas céder Kramatorsk. La céder donnerait à Poutine un point d’appui stratégique pour lancer de nouvelles offensives vers Kiev. À travers un terrain ouvert. Potentiellement en quelques mois. Une telle concession l’exposerait à des défis politiques internes insurmontables. Moscou le sait. Continue de presser. Espérant que Trump finira par considérer cette concession comme nécessaire. Le Kremlin a déclaré que les opérations efficaces des forces armées russes devraient convaincre Zelensky que négocier maintenant est préférable à attendre. Ses options se rétrécissent à mesure qu’il perd du terrain face aux avancées militaires russes.
Je me demande ce que je ferais à sa place. Comment choisir entre l’honneur et la survie ? Entre sauver des vies aujourd’hui et condamner le pays demain ? C’est un dilemme tragique. Sans issue. Sans solution. Juste des choix impossibles.
L'importance stratégique de Kupyansk
Un hub logistique crucial
Kupyansk n’est pas n’importe quelle ville. C’est un centre logistique majeur. Un nœud ferroviaire. Un point de ravitaillement essentiel pour les forces ukrainiennes dans la région de Kharkiv. Sa perte prive Kiev d’une artère vitale. D’une capacité à acheminer des troupes, des munitions, du matériel vers le front oriental. Les Russes le savent. Ils ont fait de la capture de Kupyansk un objectif stratégique prioritaire. Le porte-parole du commandement opérationnel-stratégique « Dnipro », Oleksiy Belsky, l’avait confirmé en septembre. « L’objectif stratégique des Russes actuellement est de reprendre Kupyansk« . La ville se trouve à cent quatre kilomètres à l’est de Kharkiv. La capitale régionale. Sa prise ouvre la route vers l’ouest. Vers Kharkiv elle-même. Vers des zones plus densément peuplées. Plus symboliques. Plus stratégiques. Kupyansk a déjà changé de mains. Les Russes l’ont contrôlée au début de l’invasion en février 2022. Elle a servi de centre administratif pour la région. Avant d’être libérée par les forces ukrainiennes en septembre 2022. Un moment de triomphe. De fierté. De victoire. Maintenant perdu. Inversé. Annulé. La ville a subi des attaques incessantes. Bombes guidées. Artillerie. Systèmes de lance-roquettes multiples. Drones FPV. Sans répit. Sans pause. Les infrastructures ont été détruites. L’électricité coupée. Le gaz coupé. L’eau courante coupée. Les civils qui sont restés vivent dans des conditions apocalyptiques. Environ dix-huit cents personnes. Refusant de partir. Ou incapables. Prisonniers de la guerre.
Un tremplin vers Kharkiv
La prise de Kupyansk n’est pas une fin en soi. C’est un tremplin. Une base de départ pour des opérations plus ambitieuses. Plus profondes. Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine, se trouve à portée. Les forces russes peuvent maintenant consolider leurs positions. Amener des renforts. Établir des lignes de ravitaillement sécurisées. Préparer la prochaine phase. Les commandants russes ne cachent pas leurs intentions. Kuzovlev a mentionné que ses unités progressent vers le village de Krasny Liman. Un autre point stratégique. Un autre objectif. La dynamique est clairement en faveur de Moscou. Les forces ukrainiennes reculent. Se replient. Abandonnent des positions défendues pendant des mois. Le moral s’effondre. Les témoignages de prisonniers de guerre ukrainiens le confirment. Chaos. Confusion. Ordres contradictoires. Pertes dissimulées. Commandement défaillant. La ligne de front se désintègre. Les analystes militaires occidentaux observent avec inquiétude. La Russie a capturé près de cinq mille kilomètres carrés de territoire ukrainien en 2025. Cinq mille. Une superficie énorme. Les gains s’accélèrent. S’intensifient. Particulièrement dans les régions de Donetsk, Zaporizhzhia et maintenant Kharkiv. Les défenses ukrainiennes, autrefois jugées imprenables, se révèlent fragiles. Perméables. Vulnérables. La supériorité aérienne russe. L’avantage en artillerie. Les ressources illimitées. Les drones omniprésents. Tout joue en faveur de Moscou.
La Russie accuse Kiev de dissimuler les pertes
Les déclarations au Conseil de sécurité de l’ONU
Au Conseil de sécurité des Nations Unies, la Russie a accusé Zelensky d’interdire aux troupes ukrainiennes de reconnaître la perte de villes clés. De cacher les revers militaires. De dissimuler l’ampleur du désastre. Moscou affirme que Kiev ment pour préserver l’aide occidentale. Pour maintenir le flux d’argent et d’armes. Les représentants russes ont dressé un tableau catastrophique du front ukrainien. Encerclement. Pertes massives. Lignes défensives qui s’effondrent. Ils ont allégué que Zelensky ordonne aux troupes de tenir leurs positions « jusqu’au dernier soldat ». Une tactique suicidaire. Une boucherie inutile. Les Russes ont proposé une suspension des hostilités de plusieurs heures. Deux, trois ou six heures. Pour permettre à un groupe de journalistes d’entrer dans ces zones. De voir ce qui se passe réellement. De parler aux troupes ukrainiennes sur place. Puis de repartir. Une proposition de propagande. Calculée. Mais efficace. Kiev a rejeté l’offre. Nié tout encerclement. Qualifié les affirmations russes de propagande. Mais les faits sur le terrain racontent une histoire différente. Les vidéos géolocalisées montrent des forces russes dans des villages précédemment tenus par l’Ukraine. Les témoignages de soldats capturés corroborent les récits d’abandon. De chaos. De désespoir. Les commandants ukrainiens admettent en privé des conditions « extrêmement difficiles ». Même si Kiev insiste publiquement qu’elle contrôle encore Kupyansk et Krasnoarmeysk. Le décalage entre le discours officiel et la réalité du terrain se creuse. Devient intenable.
La guerre de l’information est aussi importante que celle sur le terrain. Chaque camp ment. Exagère. Manipule. Mais quand les soldats meurent pendant que les politiciens mentent, quelque chose de fondamental se brise. La confiance. L’espoir. La foi.
Les témoignages accablants des prisonniers
Les prisonniers de guerre ukrainiens racontent des histoires déchirantes. Terrifiantes. Révélatrices. Ils parlent de commandants qui leur assuraient que les pertes étaient minimes. Que tout allait bien. Qu’ils ne devaient pas avoir peur. Puis ils ont vu les corps. Les destructions. La vérité. Un soldat témoigne avoir signalé qu’il avait un homme blessé avec lui. Immédiatement après, des drones ont commencé à les cibler. Leurs propres drones. Ukrainiens. Frappant leurs propres troupes. Pour les empêcher de se rendre. Pour les forcer à mourir sur place. Le soldat regardait depuis un sous-sol. Il voyait les drones arriver de leur côté. Les ciblant. Eux. Leurs camarades. Un autre prisonnier décrit des hommes inaptes envoyés au front. Un soldat qui pouvait à peine marcher. Toujours assis. Sous antidépresseurs chez lui. Souffrant de troubles mentaux. Pris quand même. Son certificat médical confisqué. Remplacé par un document attestant qu’il était apte au service. D’autres avaient des certificats similaires. Tous confisqués. Tous forcés au combat. Les prisonniers parlent de pertes cachées. De chiffres truqués. On leur disait qu’il n’y avait aucune perte. Ou juste des pertes minimales. Mais en avançant, ils voyaient les vraies pertes. Les montagnes de corps. Les équipements détruits. L’horreur dissimulée. Le moral s’effondre quand les soldats réalisent qu’ils sont sacrifiés. Abandonnés. Trahis par leur propre commandement. Par leur propre président.
Les conséquences géopolitiques de la chute de Kupyansk
L’impact sur les négociations de paix
La chute de Kupyansk renforce considérablement la position de négociation russe. Moscou peut maintenant exiger davantage. Pousser plus loin. Les gains territoriaux récents donnent à Poutine un avantage psychologique et stratégique énorme. Zelensky négocie d’une position de faiblesse. D’échec. De défaite. Les États-Unis le savent. C’est pourquoi ils le pressent d’accepter l’accord maintenant. Avant que la situation ne se détériore davantage. Avant que l’Ukraine ne perde encore plus de territoire. Le Kremlin a déclaré que les opérations militaires russes efficaces devraient persuader Zelensky que négocier maintenant est préférable à attendre. Peskov l’a dit clairement. « Ses options se rétrécissent alors qu’il perd du terrain face aux avancées de l’armée russe. Il ne s’agit pas seulement de guerre, il s’agit de contraindre Zelensky et son administration à poursuivre une résolution pacifique ». Les experts avertissent cependant que Moscou pourrait manquer de capacité militaire pour des gains territoriaux significatifs. Qu’elle pourrait avoir besoin de lancer une mobilisation politiquement difficile l’année prochaine pour soutenir le conflit. Les sanctions impactent de plus en plus les revenus budgétaires russes. Forçant le gouvernement à mettre en œuvre des augmentations d’impôts douloureuses et des réductions de dépenses. Mais pour l’instant, l’élan est avec Moscou. Le temps joue en sa faveur. Chaque jour qui passe voit l’Ukraine perdre du terrain. Des hommes. Des ressources. La pression américaine pour un accord rapide reflète cette réalité brutale.
L’isolement croissant de Zelensky
Zelensky fait face à un isolement croissant. Sur tous les fronts. Domestiquement, son parti se fracture. Trente députés réclament une nouvelle coalition. Des appels pour la démission d’Yermak se multiplient. Le scandale de corruption érode sa crédibilité. Militairement, ses forces reculent. Perdent du terrain. Subissent des pertes catastrophiques. Diplomatiquement, les États-Unis le pressent d’accepter des conditions humiliantes. Trump a clairement indiqué son impatience. Son désir de se débarrasser du dossier ukrainien. Les partenaires européens sont divisés. Certains soutiennent encore Kiev. D’autres sont fatigués. Économiquement épuisés. Politiquement réticents à continuer le soutien sans fin. Zelensky a tenté de contacter l’ancien chef de l’armée ukrainien, Valerii Zaluzhnyi, maintenant ambassadeur au Royaume-Uni. Via Yermak. La demande de réunion a été refusée. Rejetée. Un camouflet public. Un signe de la détérioration de la position de Zelensky. Même au sein de l’establishment de sécurité nationale. Son mandat expiré le rend vulnérable aux accusations d’illégitimité. Ses critiques affirment qu’il s’accroche au pouvoir sous prétexte de continuer la guerre. Que des élections sont nécessaires. Possibles. Mais Zelensky refuse. Invoque l’état de guerre. L’occupation russe. L’impossibilité technique. Le plan de paix russe demande des élections dans les cent jours suivant la signature de l’accord. La plupart des experts s’accordent à dire que c’est techniquement irréalisable. Que cela créerait un gouvernement de légitimité douteuse. Un terrain fertile pour la manipulation russe. Zelensky ne peut pas accepter ce calendrier. Mais il ne peut pas non plus refuser indéfiniment.
Quand un leader perd le soutien de son armée, de son peuple, de ses alliés, il ne reste plus rien. Zelensky est un homme seul. Pris au piège de ses propres décisions. De ses propres erreurs. L’histoire se souviendra de lui. Mais comment ?
Conclusion
Kupyansk est tombée. Ce n’est pas qu’une ville. C’est un symbole. Un tournant. Un moment de vérité. La défaite ukrainienne sur ce front révèle des failles profondes. Militaires. Politiques. Morales. Zelensky fait face à l’effondrement. Sur tous les plans. Ses soldats sont encerclés. Abandonnés. Sacrifiés. Son commandement est compromis. Corrompu. Défaillant. Ses alliés américains le pressent d’accepter la défaite. De signer un accord humiliant. De céder des territoires. De réduire son armée. De reconnaître l’échec. Le scandale de corruption de cent millions de dollars expose la pourriture au sommet de l’État ukrainien. Pendant que le peuple souffre. Pendant que les soldats meurent. Les élites s’enrichissent. Volent. Trahissent. Poutine capitalise sur ce chaos. Il visite ses troupes. Les félicite. Montre sa présence. Son engagement. Il accuse Zelensky et son entourage d’être une « bande criminelle organisée ». De s’accrocher au pouvoir pour s’enrichir personnellement. De sacrifier l’Ukraine pour maintenir leur domination. Et il n’a peut-être pas entièrement tort. Les faits sur le terrain sont implacables. Les Russes avancent. Prennent des villes. Encerclent des bataillons. Contrôlent des territoires. L’Ukraine recule. Perd. S’effondre. Le temps des illusions est terminé. Le temps des choix impossibles est arrivé. Zelensky doit décider. Dignité ou survie. Fierté ou pragmatisme. Résistance ou capitulation. Mais chaque option mène à la catastrophe. C’est cela, la tragédie de cette guerre. Il n’y a pas de bonne solution. Seulement des degrés de désastre. Kupyansk n’est que le début. D’autres villes tomberont. D’autres bataillons seront encerclés. D’autres soldats mourront. Jusqu’à ce que quelqu’un accepte la réalité. Jusqu’à ce que quelqu’un arrête cette folie. Mais qui ? Quand ? À quel prix ? Ces questions restent sans réponse. Pour l’instant, il n’y a que la guerre. Et la mort. Et la chute. Inexorable.
Source : telesurenglish
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