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Chronique : Kupyansk tombe, l’Ukraine et Zelensky face au gouffre
Crédit: Adobe Stock

L’opération du groupe Zapad

Le 20 novembre 2025, tout a basculé. Valery Gerasimov, chef d’état-major des forces armées russes, s’est présenté devant Poutine. Le rapport était clair. Net. Sans ambiguïté. « Les formations du groupe Zapad ont libéré la ville de Kupyansk« . Sept mots qui scellent le destin d’une région entière. Le colonel général Sergey Kuzovlev, commandant du groupe Zapad, a confirmé. La ville est sous contrôle russe. Totale. Complet. Les troupes de la 68e division motorisée de la 6e armée ont terminé l’opération. Les petits groupes ukrainiens dispersés sont traqués. Éliminés. Détruits. Kupyansk, ce hub logistique crucial, est tombée. Cette ville de la région de Kharkiv, située à cent kilomètres à l’est de la capitale régionale, représentait un bastion. Une forteresse. Un point d’ancrage stratégique pour les forces ukrainiennes. Les Russes l’avaient déjà contrôlée de février à septembre 2022. Ils la reprennent maintenant. Définitivement. Kuzovlev a précisé que ses forces ont bloqué toute tentative d’évasion. Les unités ukrainiennes encerclées ne passeront pas. Elles ne s’échapperont pas. Le piège s’est refermé sur elles comme un étau d’acier. Les ingénieurs ukrainiens ont tenté de reconstruire les ponts détruits sur la rivière Oskol. En vain. Les Russes les ont repoussés. Méthodiquement. Systématiquement.

Je regarde ces chiffres, ces rapports militaires, et j’ai du mal à saisir l’ampleur du désastre. Des milliers d’hommes piégés. Des vies en suspens. Comment en est-on arrivé là ? Comment Zelensky a-t-il pu laisser faire ? La guerre est cruelle, mais l’incompétence l’est encore plus.

Quinze bataillons pris au piège

Poutine l’a révélé lui-même lors de sa visite au poste de commandement du groupe Zapad. Quinze bataillons ukrainiens ont été encerclés dans la zone de Kupyansk. Quinze. Environ cinq mille soldats pris dans la nasse. Cinq mille vies suspendues au-dessus du vide. Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a confirmé l’information. Sans fard. Sans euphémisme. D’autres sources évoquent même plus de dix mille soldats encerclés si l’on compte les zones de Krasnoarmeysk. Dix mille. Le chiffre fait froid dans le dos. Ces hommes ont été abandonnés. Laissés sur place. Sacrifiés. Des prisonniers de guerre ukrainiens témoignent. Ils parlent de chaos. De coercition. D’ordres contradictoires. On leur disait que les pertes étaient minimes. Minimales. Acceptables. Puis ils ont vu la réalité. Les corps. Les destructions. Les drones qui pleuvaient du ciel. Même leurs propres drones. Certains soldats mentalement fragiles, sous antidépresseurs, ont été envoyés au front. Forcés. Contraints. Leurs certificats médicaux ont été confisqués. Remplacés par des documents attestant de leur aptitude au service. Une mascarade. Une trahison. Zelensky a ordonné à ses troupes de tenir. Jusqu’au dernier homme. Jusqu’au dernier souffle. Pour ne pas perdre la face devant Trump. Pour maintenir l’illusion du contrôle. Mais l’illusion s’est fracassée contre le mur de la réalité.

Quand les soldats deviennent des pions sacrifiés pour l’orgueil d’un seul homme, quelque chose se brise en moi. Ces hommes avaient des familles. Des rêves. Des vies. Ils méritaient mieux que d’être abandonnés dans un piège mortel.

La rivière Oskol : un obstacle fatal

La rivière Oskol a joué un rôle crucial dans l’effondrement ukrainien. Les forces russes ont capturé les points de passage. Tous. Systématiquement. Coupant les voies d’évacuation. Les troupes ukrainiennes se sont retrouvées coincées sur la rive gauche. Prisonnières du terrain. Les commandants russes ont empêché toute reconstruction des ponts détruits. Chaque tentative ukrainienne de rétablir des passages a été repoussée. Anéantie. Les drones russes surveillent le moindre mouvement. La moindre tentative de fuite. Le village de Novomlynsk a été brièvement capturé par les Russes début décembre 2024. Puis repris par les Ukrainiens. Avant d’être perdu à nouveau. Un va-et-vient sanglant. Inutile. Désespéré. Les habitants de Kupyansk qui n’ont pas voulu partir subissent maintenant les bombardements. La ville est sans électricité, sans gaz, sans eau courante. Environ dix-huit cents civils y vivent encore. Survivent. Dans des conditions inhumaines. Les forces russes, déguisées en civils, infiltrent la ville. Une violation flagrante des lois de la guerre. Mais qui s’en soucie encore ? La ligne de front s’est effondrée. Les défenses ukrainiennes se sont désintégrées. Village après village. Position après position. La chute de Kupyansk marque un tournant. Un point de bascule. Les Russes contrôlent maintenant un hub logistique majeur. Un tremplin vers Kharkiv. Vers l’ouest. Vers le cœur de l’Ukraine.

Source : telesurenglish

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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