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Chronique : Victoire au-dessus de Kiev, 95 drones russes abattus, l’Ukraine respire
Crédit: Adobe Stock

Quand la technologie sauve vies

Comment on fait ça ? Avec quoi on abat quatre-vingt-quinze drones en une seule nuit ? C’est une question que peu se posent, mais qu’il faut. L’Ukraine a développé un écosystème de défense, un vrai système, une vraie machinerie. Les F-16 occidentaux dans le ciel, les missiles Patriot qui décèlent les menaces, les canons qui tirer non-stop, les jameurs électroniques qui désorientent. Mais il y a aussi les drones intercepteurs, ces petits faucons mécaniques. Le Merops, système américain, en a détruit plus de mille au fil des mois. Des Surveyor qui se précipitent vers les Shahed avec une vitesse folle, les frappent, explosent avec eux. Chacun coûte quinze mille dollars. Chaque Shahed détruit en vaut trente-cinq mille. Le calcul économique joue en faveur de l’Ukraine. Les systèmes ukrainiens homemade, les intercepteurs locaux, les innovations bidouillées dans des garages de Kyiv… tout ça marche. Tout ça tue.

Il y a quelque chose de magnifique à voir comment les gens innovent face à l’urgence. Pas d’excuse, pas de temps. Juste : on doit survivre, donc on crée. Les garages deviennent des usines. Les programmeurs deviennent des guerriers. L’Ukraine n’a pas le choix, alors elle invente.

L’expérience devient arme

Trois ans. Trois ans de guerre. Trois ans de nuits comme celle-ci. Ça forge une armée. Ça durcit, ça endurcit, ça transforme les bleus en vétérans. Les opérateurs des défenses antiariennes savent maintenant exactement comment les Russes attaquent. Quels vecteurs. Quels angles. Quels moments. L’armée ukrainienne a étudié chaque attaque, chaque drone, chaque missile. Elle a documenté. Elle a mémorisé. Et cette nuit, ça paye. Les équipes bougent avec une précision quasi-militaire (bon ok elles sont militaires), positionnent leurs systèmes, lancent le feu selon des protocoles testés mille fois. C’est de l’excellence forgée dans la souffrance. Quatre-vingt-deux pour cent d’efficacité ça ne s’improvise pas. Ça se gagne. Heure après heure, missile après missile, drone après drone.

L’expérience acquise au combat, c’est une valeur qu’on ne peut pas chiffrer. Ces hommes et ces femmes qui tirent les missiles, qui pilotent les drones, qui gèrent les écrans radars… ils savent exactement ce qu’ils font. Il n’y a pas d’hésitation. Juste du professionnalisme brut, forcé, nécessaire.

Le prix de la survie

Mais attendons. Restons sérieux. Vingt drones ont passé. Dix-neuf ont touché des cibles. À Zaporizhzhia, les bombes guidées russes tombent. Cinq morts. Cinq vies qui ne verront pas demain. Des appartements détruit. Un marché effondré. Un supermarché en ruine. Et pour chaque dépouille, pour chaque bâtiment pulvérisé, il y a une question cruelle : pourquoi pas cent pour cent? Pourquoi pas quatre-vingt-quinze sur cent quinze et un dernier qui arrive aussi ? Pourquoi pas cent cinquante pour cent d’efficacité, même s’c’est impossible mathématiquement, juste par pure détermination ? L’Ukraine a sauvé des milliers d’âmes cette nuit. Mais elle a aussi perdu des innocents. Le calcul reste sanglant, reste humain, reste horrible.

Source : ukrinform

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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