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Chronique : Les Fantômes frappent, Ka-27 descendu, radars éventrés, Crimée se vide
Crédit: Adobe Stock

Les Fantômes : l’élite des opérations spéciales

Prymary signifie Premier en ukrainien. C’est l’unité d’élite de la Direction du renseignement militaire. Ces hommes ne font pas la guerre classique. Ils font de la chirurgie militaire. Des frappes de précision. Des objectifs de haute valeur. Ils planifient pendant des semaines. Parfois des mois. Chaque détail compte. La météo. Les horaires de rotation des défenses russes. La couverture aérienne. Les routes de fuite. Rien n’est laissé au hasard. Le vingt novembre, Prymary a lancé son opération. L’objectif : frapper cinq cibles majeures en Crimée occupée simultanément. Cinq coups. Presque impossible à coordonner. Mais ils l’ont fait. Les drones FP-1, ces armes ukrainiennes long portée, ont décollé. Autonomes. Armés. Programés pour trouver, tracer, détruire. Ou mourir en essayant. Les opérateurs ukrainiens ont suivi sur les écrans. Imagez la tension. Imagez l’adrénaline. Vous attendez des impacts. Vous attendez les feux d’artifice. Et ça arrive. Les radars explosent. L’hélicoptère s’effondre. Les vidéos postées plus tard sur Telegram, avec une musique de Justin Timberlake en fond sonore, rendent hommage à la Crimée occupée. C’est de l’ironie. C’est aussi une déclaration de guerre psychologique.



Je lis les noms des cibles et quelque chose vibre en moi. Pas de la fierté. Pas vraiment. Plutôt une forme d’admiration mêlée d’effroi devant la précision mécanique de cette opération. Ces hommes des Fantômes, ils font ce qu’on appelle la perfection sous stress. Frapper cinq cibles, simultanément, à des centaines de kilomètres des lignes amies. C’est de la maestria. C’est de l’art militaire de haut niveau. Et c’est terrifiant pour l’ennemi.

Ka-27 : le haut de la hiérarchie des cibles

Le Ka-27 n’est pas juste un hélicoptère. C’est un symbole. Un atout rare pour la flotte russe de la Mer Noire. Il vaut environ trente millions de dollars. Trente millions. Une fortune. L’armée russe en possède peu. Peut-être trois ou quatre opérationnels en Crimée à un moment donné. Chaque perte est stratégique. Chaque absence se fait sentir. Le Ka-27 est conçu pour la chasse anti-sous-marine. Il équipe les navires russes. Il constitue une partie essentielle de la défense navale. Mais contre les drones ukrainiens marins, il est devenu une arme défensive. Un outil pour essayer de détruire les drones de combat côtiers ukrainiens qui menacent les navires russes. L’ironie est délicieuse. Un appareil cher, sophistiqué, servant de chien de garde contre des engins bricolés par les Ukrainiens. Et samedi, ce chien de garde tombe. Abattu par un drone ukrainien. C’est ça qui blesse Moscou. Pas juste une perte matérielle. C’est la preuve que rien n’est vraiment sûr. Rien n’est intouchable. Pas même les appareils valant des dizaines de millions. Les opérateurs du Ka-27, on ne sait pas s’ils ont survécu. Les sources officielles russes ne disent rien. Elles ne disent jamais rien. Mais les vidéos montrent clairement l’impact. Direct. Destructeur.



Trente millions de dollars qui s’envolent. Littéralement. J’imagine le choc à Moscou. On perd un char, ça fait mal mais on en a d’autres. On perd un hélicoptère, ça fait beaucoup plus mal. On en perd un rare comme un Ka-27 ? C’est une hémorragie. C’est un coup au moral des aviateurs russes. C’est la preuve tangible que l’Ukraine peut les atteindre n’importe où. N’importe quand. Avec n’importe quoi.

Premier abattage confirmé en guerre

C’est la première fois en trois années de conflit qu’un Ka-27 a été confirmé abattu par les Ukrainiens. La première fois. Voilà pourquoi c’est énorme. Pas juste important. Énorme. Les forces russes ont appris une leçon douloureuse : il n’y a pas de cible inaccessible pour les Ukrainiens maintenant. Pas de zone sûre. Pas d’endroit où se sentir protégé. Avant, les Ukrainiens pouvaient frapper les radars. Pouvaient frapper les bâtiments. Pouvaient frapper presque tout ce qui était stationnaire. Mais un appareil en vol? C’était supposé être plus difficile. Plus aléatoire. Moins probable. Et puis le Ka-27 tombe. Et soudain, tout devient possible. Les hélicoptères russes doivent réévaluer leurs routes. Réévaluer les horaires. Réévaluer la sécurité. Et réévaluer revient à paralyser. C’est ça que font les Fantômes. Ils ne juste tuent. Ils terrifient. Ils créent de l’incertitude. Et l’incertitude paralyse.



Je pense aux pilotes russes lisant le rapport du vingt novembre. Apprenant qu’un Ka-27 s’est fait descendre. Leurs cœurs ralentissent. Leur moral s’effondre. Maintenant, chaque vol devient une roulette russe. Chaque mission est potentiellement la dernière. C’est ça que c’est de perdre la supériorité. D’être soudain vulnérable. C’est dévasateur psychologiquement.

Source: militarnyi

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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