Trump envoie un plan. Vingt-huit points. Un plan qui donne tout à la Russie. La Russie garde la Crimée. La Russie garde les quatre oblasts. La Russie garde quarante pour cent du Donbas. Et Ukraine doit se retirer des zones qu’elle contrôle encore. Ukraine doit accepter une zone démilitarisée. Ukraine doit accepter une constitution sans l’OTAN. Ukraine doit réduire son armée de neuf cent mille à six cent mille hommes. Ukraine doit faire des élections en cent jours. Rien de ça pour la Russie. Rien. Et le deadline c’est jeudi. Jeudi 27 novembre. Thanksgiving. Si Ukraine ne dit pas oui les États-Unis coupent l’aide. Les sénateurs américains disent qu’ils ne savaient pas pour la menace. Le Secrétaire d’État Rubio dit que c’était une initiative russe. Mais la Maison Blanche dit que c’était leur plan. Tout le monde ment. Tout le monde négocie. Et Ukraine est au milieu en train de suffoquer. Zelenskyy ne peut pas accepter. Zelenskyy sait que ce plan c’est la mort lente. Ce plan c’est juste repousser l’invasion suivante. Ce plan c’est garantir la défaite. Mais Zelenskyy a pas le choix. Si Zelenskyy refuse l’aide s’arrête. Et sans aide Ukraine ne peut pas combattre. Avec le plan Ukraine cède. Sans le plan Ukraine s’écroule. C’est un dilemme. C’est un piège.
Les conditions impossibles et l’architecture d’une nouvelle défaite
Le plan demande que Ukraine soit désarmée. Six cent mille soldats. C’est une armée de seconde zone. La Russie en a un million. La Russie peut attaquer à nouveau. Et une Ukraine désarmée ne peut pas défendre. C’est l’architecture. C’est le design. C’est intentionnel. Le plan donne aussi le contrôle des actifs russes gelés à Trump. Trump va prendre les actifs russes. Et donner cinquante pour cent de ce qu’il gagne à … personne. L’Europe paie. L’Europe paie cent milliards de reconstruction. Et Trump gagne. Et Ukraine perd. Et la Russie reste victorieuse. C’est mathématique. C’est pervers. C’est du génie maléfique. Et Zelenskyy doit décider avant jeudi. Comment refuse-t-on ça sans couper l’aide? Comment accepte-t-on ça sans condamner le pays? Les généraux ukrainiens se demandent. Les civils sont horrifiés. L’Europe proteste. Mais le deadline avance. Inexorable. Jeudi. Jeudi. Jeudi. Trois jours pour décider l’avenir. C’est pas assez de temps. C’est exactement assez de temps pour obliger Ukraine à accepter. Trump le sait. C’est du timing psychologique.
Jeudi. C’est quand? C’est demain presque. Et je dois décider si j’abandonne mon pays ou si je perds l’aide que j’ai besoin pour défendre mon pays. C’est le choix que Trump impose. C’est cruel. C’est efficace. C’est monstrueux.
La réaction européenne et la tentative de contre-proposition
L’Europe panique. L’E3. Royaume-Uni. Allemagne. France. Ils réunissent d’urgence à Johannesburg. Un sommet d’urgence en Afrique du Sud. Pendant que l’Amérique regarde de loin. Trump ne vient pas. Trump ignore. C’est symbolique. C’est un message. Trump ne se soucie pas de l’Europe. L’Europe est secondaire. C’est Trump qui décide. Et l’Europe peut proposer. L’Europe propose un contre-plan. Un plan moins brutal. Un plan qui demande moins de concessions. Un plan qui impose des conditions égales à la Russie aussi. Mais c’est Trump qui décide. Et Trump va ignorar probablement. Trump veut un accord rapide. Trump veut pouvoir dire qu’il a résolu la guerre en semaines. Trump veut la victoire politique. Trump ne se soucie pas des détails. Ne se soucie pas que le plan garantisse une future guerre. Juste veut dire qu’il a gagné. Et l’Europe peut protester. L’Europe peut proposer. Mais l’Europe n’a pas de pouvoir. Pas de levier. Pas de capacité à forcer Trump. Donc l’Europe regarde. Regarde et se prépare. Se prépare pour la suite. Parce que l’Europe sait. L’Europe sait que ce plan c’est le début de la fin. Pas juste pour Ukraine. Pour l’ordre international. Pour l’Europe elle-même.
Les lignes de faille transatlantiques et l’abandon européen
L’alliance transatlantique se fissure. Se brise. Se transforme. L’Amérique va faire un accord secret avec la Russie probablement. L’Amérique va abandonner l’Ukraine. Et l’Europe va rester. Rester avec Ukraine. Rester responsable. Rester à payer. L’Europe va devoir augmenter les défenses. Augmenter les budgets. Augmenter les initiatives militaires. Parce que l’Europe ne peut pas compter sur l’Amérique. Pas avec Trump. Pas maintenant. Les États-Unis vont se concentrer sur la Chine probablement. Vont ignorer l’Europe. Et l’Europe va se réveiller. Tardivement. Trop tardivement. Mais va se réveiller. Va réaliser qu’elle doit défendre elle-même. Et ce que ça va coûter. En argent. En soldats. En sueur. Et peut-être en sang. L’Allemagne va augmenter les dépenses militaires. La Pologne aussi. La Suède. La Finlande. Tous vont augmenter. Parce que la menace va devenir claire. La menace sera là. À la porte. Littéralement. Et l’Europe qui regardait. Qui comptait sur l’Amérique. Va être forcée d’agir.
L’Europe se réveille tardivement. Réalise que Trump ne va pas défendre l’Ukraine. Réalise que c’est à elle de le faire. Ou de regarder Ukraine tomber. Et puis c’est l’Europe qui risque de tomber aussi.
Les civils pris en tenaille et la catastrophe humanitaire
Pendant que les généraux calculent. Pendant que Trump menace. Pendant que l’Europe proteste. Les civils ukrainiens gèlent. C’est novembre. L’hiver arrive. Les villes perdent l’électricité. Perdient le chauffage. Les hôpitaux ferment les services. Les écoles ferment aussi. Et les civils attendent. Attendent que quelqu’un sauve la situation. Mais personne ne sauve. Les Russes avancent. Les diplomates négocient. Et les civils souffrent. C’est le cycle. C’est la tragédie. C’est pourquoi la guerre c’est monstrueux. Ce ne sont pas les généraux qui meurent. Ce ne sont pas les diplomates qui gèlent. Ce ne sont pas les politiques qui bombardent. C’est les civils. C’est les enfants. C’est les vieillards. Ils sont pris en tenaille. Entre les obus russes. Entre l’ultimatum américain. Entre l’indifférence européenne. Et ils ne savent pas comment survire. Comment vivre. Comment garder espoir. Les organisations humanitaires rapportent que les conditions empirent. Que Pokrovsk se vide. Que Kharkiv se désemplit. Que les civils fuient. Où? Vers l’ouest. Loin de la bataille. Vers la relative sécurité. Mais la sécurité c’est une chimère. C’est relatif. C’est jamais sure. Parce que les drones arrivent partout. Les missiles arrivent partout.
Le prix humain de la politique et l’endurance des civils
Mille trois cent soixante-neuf jours. C’est mille trois cent soixante-neuf jours de peur. De bruit. De faim. De froid. De mort. Les civils ukrainiens vivent ça. Chaque jour. Depuis près de quatre ans. Et personne n’en parle. Les nouvelles parlent des militaires. Des généraux. Des batailles. Mais pas des civils. Pas des femmes qui accouchent dans des bunkers. Pas des enfants qui n’ont jamais connu la paix. Pas des vieillards qui meurent de froid. Les civils sont invisibles. Les civils ne comptent pas. Les civils sont juste des statistiques. Cent mille morts. Deux cent mille. Trois cent mille. Les chiffres deviennent mots vides. Deviennent abstractions. Mais c’est des gens. C’est des vies. C’est du désespoir. Et le plan de Trump va empirer ça. Parce que le plan va prolonger la guerre. Va garantir une nouvelle invasion. Et les civils vont continuer à vivre en enfer. Vont attendre. Vont espérer. Vont mourir peut-être. Pour rien. Pour des politiciens qui jouent poker avec des vies.
Je pense aux civils à Pokrovsk. À ceux qui regardent le plan de Trump. À ceux qui savent que c’est fini. Que l’Ukraine va perdre. Et que la vie ne va jamais revenir. Que la guerre va continuer. Que ça va empirer. Et je ne sais pas comment je me sentirais à leur place.
L'entrée dans une nouvelle ère de l'ordre international
Jour 1369 c’est le jour où tout change. C’est le jour où la Russie perce. C’est le jour où l’Amérique impose. C’est le jour où l’Ukraine choisit entre capituler ou s’écrouler. Il n’y a pas de troisième option. Il n’y a pas d’issue victorieuse. Il n’y a que la défaite. Lente ou rapide. Mais défaite quand même. La Russie va continuer à avancer. Probablement pas aux portes de Kyiv. Probablement pas assez rapidement. Mais suffisamment. Suffisamment pour contrôler trente pour cent du pays. Suffisamment pour créer des zones d’occupation. Suffisamment pour terroriser les civils. Et le plan de Trump va permettre ça. Va légaliser ça. Va reconnaître ça. Et la prochaine invasion va suivre. Une année. Deux ans. Trois ans. Et l’Europe va être obligée de combattre. Parce que après Ukraine c’est les Baltes. Après les Baltes c’est la Pologne peut-être. Après la Pologne c’est… personne ne sait. Mais la Russie ne va pas s’arrêter. La Russie a faim. La Russie veut recréer l’Empire. Et Trump va l’y aider. Par abandon. Par inattention. Par calcul politique. C’est le jeu. C’est la politique. Et Ukraine paye le prix. L’Europe paye le prix. Et personne ne gagne.
Les limites du calcul politique et le prix de la naïveté
Trump pense que la Russie va respecter un accord. Trump pense que Poutine va honorer les promesses. Trump pense que la paix sera stable. Trump pense mal. La Russie va violer. Violera probablement l’accord le jour après. Violera le traité. Violera les limites. Et la Russie va continuer. Va accumuler les forces. Va planifier la prochaine invasion. Et Trump ne pourra rien faire. Trump aura perdu son levier. Trump aura compromis la crédibilité américaine. Et Trump aura créé les conditions pour une guerre encore plus grave. Plus grande. Plus coûteuse. C’est l’équation. C’est le calcul à long terme. Les politiques trumpistes ne font pas ce calcul. Ils pensent à court terme. Pensent à l’élection suivante. Pensent aux points politiques. Pas à la paix stable. Pas à la sécurité. Pas à l’avenir. Et ça va coûter. Ça va coûter à l’Amérique. À l’Europe. À Ukraine. À tout le monde sauf à la Russie. Poutine va sourire. Poutine va avoir gagné. Poutine va avoir obtenu ce qu’il voulait. Légitimation. Territoire. Respect. Et la prochaine invasion va suivre. Naturellement. Inévitablement. Comme la conséquence logique d’une défaite qui n’était jamais défaite.
Trump pense qu’il gagne. Pense qu’il résout la guerre. Pense qu’il est un génie négociateur. Trump pense mal. Poutine va avoir gagné. Et Trump va payer. Peut-être pas avec sa carrière. Mais l’Amérique va payer. Et l’Europe va payer. Et Ukraine paye déjà.
L’entrée dans une nouvelle ère de l’ordre international
Jour 1369 c’est le jour où l’ordre international meurt. C’est le jour où les regles disparaissent. C’est le jour où la Russie gagne le droit d’annexer des territoires. Gagne le droit de déplacer les populations. Gagne le droit de commettre des crimes de guerre sans conséquence. Et ça va inspirer. Ça va inspirer la Chine. Inspira Taiwan de s’inquiéter. Inspirera d’autres à regarder. À calculer. À penser que peut-être c’est possible maintenant. Peut-être que je peux prendre ce territoire. Peut-être que les États-Unis ne vont pas réagir. Peut-être que le monde a changé. Et le monde a changé. Avec Trump. Avec cet ultimatum. Avec ce plan. Le monde a changé. Est devenu moins stable. Est devenu plus dangereux. Est devenu un endroit où la force prime. Où l’agression paie. Où l’intimidation fonctionne. Et tout le monde va devoir s’adapter. Va devoir armer. Va devoir se préparer. Parce que demain ce ne sera pas l’Ukraine. Ce sera ailleurs. Et on sera pas prêt. On ne sera jamais prêt. Parce qu’on ne savait pas que c’était fini. Que les règles avaient changé. Que le monde avait basculé. Sur le jour 1369. Un jour ordinaire qui sera peut-être le moment où tout a changé.
Jour 1369. L’ordre meurt. Et personne n’a même remarqué. Tout le monde regarde les batailles. Personne ne voit que l’ordre international expire. Et dans quelques années on dira : c’est commencé le jour 1369. C’est là que tout a changé. C’est là que la Russie a gagné. Juste. C’était jeudi. La veille de Thanksgiving.
Source : euromaidanpress
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