Trois chars supplémentaires perdus le 24 novembre. Trois. Rien que ça. Mais regardez le cumul total. Onze mille trois cent soixante-six chars russes ont été détruits ou capturés en Ukraine depuis le début de l’invasion. Onze mille. Presque douze mille machines de trois millions de dollars chacune. Trente-six milliards de dollars en tanks. Poff. Disparus. L’industrie russe a produit peut-être quatre-vingts pour cent de ces chars au cours des quarante dernières années. Quatre décennies de production de blindés militaires anéantie en trois ans et demi de combat. Les réserves sont vides. Les usines tournent. Mais les usines tournent lentement. Et les pertes vont plus vite que la production. Les Russes font des choix impossibles maintenant. Est-ce qu’on produit des chars ou de l’artillerie? Des missiles ou des véhicules blindés? Des munitions ou des pièces de remplacement? La réponse c’est qu’on ne peut pas faire tout ça à la fois avec les ressources disponibles. Donc les généraux russes se battent avec de l’équipement vieillissant avec des chars soviétiques remis en service avec des véhicules blindés datant des années deux mille. Pendant ce temps les Ukrainiens reçoivent du matériel occidental moderne. Les chars Leopard 2. Les chars Abrams. Les véhicules Marder. Du matériel conçu au XXIe siècle pour combattre au XXIe siècle.
Les munitions l’arme de la constance
Mais les chars ce ne sont que des vecteurs. Ce qui compte vraiment c’est les munitions. Et les Russes consomment des munitions à un taux qui horrifie les observateurs militaires. Chaque jour. Cinq mille sept cent soixante-seize obus lancés le 24 novembre selon les rapports ukrainiens. Plus de cinq mille sept cents en une seule journée. Cela signifie que les Russes tirent plus de mille obus par heure en moyenne. Plus de seize par minute. Partout sur le front de mille trois cents kilomètres. C’est un flot constant de fer de feu de destruction. Et tu ne peux pas soutenir ça sans infrastructure de production massive. L’Ukraine en revanche tire moins mais plus précis. L’Ukraine utilise les systèmes occidentaux qui sont guidés qui trouvent les cibles qui ajustent le tir. L’efficacité ukrainienne par munition expédié est probablement dix fois supérieure. Donc quand on compare munition par munition la Russie perd. Et elle le sait. Et elle continue anyway. Parce que la Russie a une grande réserve de munitions accumulée pendant soixante-dix ans de Guerre froide. Mais même cette réserve s’épuise. Les usines produisent. Mais pas assez. Le défi logistique devient écrasant.
La guerre c’est des chiffres. Des munitions des hommes du carburant des pièces de remplacement. La Russie en manque de tous côtés.
Les drones le ciel peuplé de morts
Quatre cent trente-et-un drones opérationnels-tactiques abattus le 24 novembre. Quatre cent trente-et-un. C’est quasiment un drone par minute éliminé par la défense aérienne ukrainienne. Mais les Russes continuent à les envoyer. Les Shahed-136 ces bombes volantes iraniennes. Les drones russes FPV et de reconnaissance modifiés. Les drones équipés de charges explosives. Tous ces petits engins télécommandés qui pluient sur les positions ukrainiennes. Les Russes en envoient des centaines par jour. Trois mille sept cent soixante-dix-sept le 24 novembre. Trois mille sept cent soixante-dix-sept. L’Ukraine en abat les deux tiers. Mais le tiers qui passe c’est suffisant pour causer des dégâts. C’est suffisant pour frapper les infrastructure. C’est suffisant pour tuer des civils. Ce qui est stupéfiant c’est qu’à ce rythme de perte les Russes sont en train de créer une classe entière de drones sans retour. Ce ne sont pas des drones chers. Certains coûtent entre dix mille et cinquante mille dollars. Ce ne sont pas les systèmes de cent millions de dollars. Mais c’est du volume. C’est de la quantité. C’est du jetable. Et les Russes jettent sans fin.
L’équipement spécial disparaît graduellement
Les Ukrainiens rapportent aussi l’élimination de quatre mille trois spécial equipment. Spécial equipment c’est vague mais c’est généralement des systèmes de commandement de contrôle des radars de reconnaissance des stations de brouillage des équipements de génie. Ce sont les choses que tu ne peux pas juste remplacer à partir d’une ligne de production. Ce sont des systèmes hautement spécialisés qui demandent des techniciens formés des pièces de remplacement rares des logiciels. Perdre quatre mille de ces équipements c’est perdre de la capacité de commandement de contrôle sur une échelle qui a des conséquences opérationnelles réelles. Les généraux russes ont plus de mal à coordonner leurs attaques. Les communications entre unités deviennent plus difficiles. Les radars qui guident les avions de chasse les interceptions des missiles tout ça diminue. C’est un processus graduél de dégradation de la machine de guerre russe. Pas une défaite d’un jour. Pas une bataille perdue. Mais une érosion constante. Une machine qui s’use. Qui se brise. Qui ne peut plus se réparer.
Les équipements spécialisés c’est comme les neurones. Tu n’en as que tellement. Et la Russie en perd des milliers.
Le cumul : comment on compte les morts
Plus d’un million cent soixante-six mille quatre cent cinquante personnes. C’est le cumul officiel ukrainien des pertes russes depuis le 24 février deux mille vingt-deux. Ça semble incroyable. Ça semble exagéré. Ça semble impossible. Mais regarde les chiffres quotidiens. Ils s’ajoutent. Ils s’accumulent. Et personne d’autre ne fournit de chiffres. Les Russes minimisent. Le Kremlin dit que les pertes sont faibles. Que la situation est contrôlée. Que la victoire est à portée de main. Mais les chiffres disent autre chose. Les rapports de renseignement occidentaux disent autre chose. Les observations indépendantes disent autre chose. Un million. Un million un hundred mille. Ça signifie que la Russie a perdu l’équivalent d’une armée complète. Plus que ça. Deux fois l’armée de la Révolution française. Quatre fois la force d’invasion initiale. Et ça continue. Les Russes ne s’arrêtent pas. Ils ne disent pas « enough enough c’est assez ». Ils continuent. Jour après jour. Semaine après semaine. Mois après mois. C’est de la dynamique de guerre. Une fois que tu commences les militaires c’est dur d’arrêter. Les généraux veulent justifier les pertes précédentes. Les politiciens veulent afficher une victoire. Et donc ça continue.
Les véhicules blindés et les véhicules de transport
Cinq armoured combat vehicles perdu le 24 novembre. Cinq. Le cumul total s’élève à vingt-trois mille six cent vingt. Vingt-trois mille. C’est plus que toute l’armée britannique de véhicules blindés. Les Russes produisent des véhicules blindés. Mais à quel taux? À mille par an? Deux mille? À ce rythme de perte ils ne rattrapent jamais. Et puis il y a les véhicules de transport. Quatre-vingt-quatre lost le 24 novembre selon les rapports. Voitures civiles réquisitionnées camions gazelles minibuses à transformation. Les Russes utilisent des véhicules civils pour transporter les troupes parce qu’ils manquent de véhicules militaires. C’est désespéré. C’est un signe qu’un pays manque de ressources. C’est un signe que la logistique s’écroule. Parce que chaque véhicule civil perdu c’est du carburant du transport qui disparaît. C’est de la capacité d’approvisionnement qui se réduit. C’est le réseau de distribution qui s’érode.
Une armée qui utilise des civils voitures pour transporter les troupes c’est une armée qui a perdu. Peu importe ce que disent les communiqués officiels.
Les structures de commandement qui effondrent
Et puis il y a le facteur humain le plus critique : les officiers. Les Ukrainiens rapportent systématiquement l’élimination de commandants. Des lieutenants des capitaines des majors des colonels. Les vrais hommes qui savent comment conduire des opérations militaires. Parce que sans officier une unité c’est juste un groupe de gens paniquées. Les Russes envoient de nouveaux officiers au front. Mais ils sont formés à la hâte. Ils n’ont pas d’expérience. Ils meurent aussi. C’est un cycle vicieux. Les officiers expérimentés sont épuisés ou morts. Les nouveaux officers sont incompétents. Les soldats perdent confiance. Les performances opérationnelles s’effondrent. C’est un processus où la machine de guerre russee se brise de l’intérieur. Pas juste par l’attrition mais par l’effondrement des structures. Par la perte de compétence. Par l’éroding du capital humain. Et une fois que c’est parti ça ne se récupère pas rapidement.
Les généraux à Moscou commencent à comprendre. Ou peut-être qu’ils comprennent depuis longtemps et que personne ne les écoute.
Conclusion : la arithmétique de l'apocalypse
Mille cent quatre-vingt-dix soldats. Quarante-et-une pièces d’artillerie. Un million cent soixante-six mille quatre cent cinquante soldats totaux. C’est l’équation du jour. C’est l’équation de tous les jours. Il n’y a pas d’issue. Il n’y a pas de victoire. Il n’y a que la mort. La Russie le sait ou le saura bientôt. L’Ukraine aussi le sait. Mais l’Ukraine tient les lignes. L’Ukraine repousse les assauts. L’Ukraine refuse de se rendre. Et chaque jour qui passe c’est un jour de moins pour que la Russie gagne parce que la Russie s’épuise. Ses réserves s’épuisent. Ses soldats meurent. Ses machines se cassent. Et elle ne peut pas remplacer ce qu’elle perd. C’est mathématiquement impossible. Et pourtant la guerre continue. Mille par jour. Trois cent soixante-cinq mille par an. À ce rythme combien de temps avant que la Russie ne puisse tout simplement plus continuer? Six mois? Un an? Deux ans? Personne ne sait. Mais ce jour approche. Et chaque soldat tombé c’est un jour de plus proche. Et chaque canon détruit c’est une preuve supplémentaire que la machine russe s’écrase sous son propre poids.
Source : ukrinform
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