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Chronique : La Russie se vend aux gangs. Les sans-abri meurent. Et Poutine ferme les yeux.
Crédit: Adobe Stock

Mais ce cas c’est pas isolé. C’est la deuxième affaire en une semaine seulement. Novembre deux mille vingt-cinq. Une autre arrestation. À Moscou cette fois-ci. Un gang abducting des vétérans. Des hommes qui avaient déjà combattu en Ukraine. Les enlevant. Les extorquant. Volant leurs indemnités de vétérans. Et avant ça? Avant ça il y avait les cas du recrutement direct des sans-abri. En Sibérie. En Extrême-Orient russe. Des policiers allaient directement aux refuges des sans-abri. Proposaient de l’argent. Des contrats. Et les hommes signeraient. Et disparu raient. Et personne ne les revoyait. Sauf peut-être leurs voleurs. Sauf peut-être les gangs qui les exploitaient. L’écosystème est complet maintenant. C’est pas juste l’armée qui recrute les sans-abri. C’est les gangs qui les trouvent. Les amènent aux centres de recrutement. Les aident à signer les contrats. Et puis les volent. C’est une chaîne d’approvisionnement criminelle. Une supply chain de la mort presque. Et ça fonctionne. Les chiffres le montrent. Des dizaines de milliers peut-être. Des centaines de milliers peut-être. Des hommes qui avaient rien qui maintenant ont signé des contrats militaires. Et qui vont mourir en Ukraine. Et dont les allocations vont être volées par les gangs russes.

La complicité de l’État et l’absence de poursuites réelles

Et l’État? L’État regarde. L’État sait. L’État accepte. Pourquoi? Parce que l’État a besoin de soldats. L’État a besoin de chair à canon. L’État a besoin de quelqu’un pour mourir en Ukraine. Et si ça c’est les sans-abri? Si ça c’est les marginalisés? Si ça c’est exploité par les gangs? Tant que l’État n’a pas à mobiliser les gens respectables. Tant que l’État peut compter sur la criminalité pour faire le travail. L’État ferme les yeux. Et même quand ça c’est arrestations? Même quand ça c’est poursuites? Les peines c’est légers. Très légers. Article 159. Fraude. Dix ans maximums. Et souvent c’est moins. Et souvent ça c’est d’autres raisons pour les libérer. Pour les négocier. Parce que les gangs russes ça c’est puissant. Ça c’est connecté. Et l’État sait ça. Et l’État préfère les garder libres plutôt que d’avoir les vrais problèmes. C’est l’arrangement. C’est le deal implicite entre la Kremlin et le crime organisé russe. Et les sans-abri sont les victimes. Les sans-abri sont les sacrifiés. Les sans-abri sont le prix acceptable de maintenir ce deal.

L’État russe ne peut pas arrêter le crime parce que l’État russe a besoin du crime. A besoin des gangs. A besoin de cette chaîne d’exploitation. Parce que la chaîne fonctionne. Parce que la chaîne produit les soldats. Et ça c’est plus important que la justice.

Source : united24media

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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