Pokrovsk change. Lentement. Inexorablement. Les Russes ne conquièrent pas rapidement. Les Russes conquièrent solidement. Et maintenant Pokrovsk c’est plus le mystère. C’est plus l’incertitude. C’est maintenant une progression claire. Les Russes contrôlent le centre-ville. Ont établi des positions dans les quartiers nord. Ont consolidé les gains. Ont construit les défenses. C’est fini la bataille fluide. C’est maintenant la bataille des poches. L’Institut d’études sur la guerre rapporte que la Russie tente d’encercler complètement le groupement ukrainien. Que les Russes manquent de clarté mais que les résultats viennent quand même. Comment? Par la pression constante. Par l’accumulation de troupes. Par l’acceptation des pertes. Les Russes savent qu’ils ne peuvent pas enfoncer les lignes rapidement. Savent que les Ukrainiens résistent. Savent que la bataille sera longue. Et donc ils la prolongent. Ils poussent. Ils attaquent. Ils perdent. Ils attaquent à nouveau. Et lentement les lignes ukrainiennes se raccourcissent. Lentement les positions se resserrent. Lentement l’encerclement se rapproche. Pokrovsk sent maintenant le piège. Sent maintenant la fin potentielle. Les civils le savent. Les Ukrainiens le savent. Même les Russes le savent. Et tout le monde accepte que Pokrovsk va finir par tomber. Peut-être en décembre. Peut-être en janvier. Peut-être plus tôt. Personne ne sait exactement. Mais tout le monde sait que ça vient.
La théorie de l’encerclement et les problèmes logistiques russes
Les Russes essaient l’encerclement classique. Diviser. Isoler. Réduire. C’est la tactique historique. C’est la tactique que Napoléon utilisait. C’est la tactique que tous les généraux russes ont étudiée. Et ça marche lentement contre Ukraine. Pourquoi? Parce que les Russes manquent de coordination parfois. Parce que les Ukrainiens trouvent toujours une faille. Parce que l’encerclement complet est difficile en terrain urbain. Les Russes veulent fermer la poche autour de Pokrovsk et Myrnohrad. Mais pour ça ils doivent arriver à certains points. Des points que les Ukrainiens défendent farouchement. Des points comme Hryshyne à l’ouest. Des points comme Rodynske à l’est. Des points comme Novopavlivka au sud. Si les Russes contrôlent ces points ils ferment le piège. Les Ukrainiens sont encerclés. Et encerclé en terrain urbain c’est difficile. C’est long. C’est coûteux. Mais c’est faisable. Surtout si Ukraine n’a pas assez de réserves. Et Ukraine n’a pas assez de réserves. Ukraine a utilisé ses réserves pour défendre Huliaipole. Pour défendre ailleurs. Et maintenant Ukraine manque de réserves pour renforcer Pokrovsk. Donc l’encerclement progresse. Lentement mais sûrement. Et bientôt Ukraine aura le choix : réapprovisionner Pokrovsk avec des réserves qu’elle n’a pas ou accepter l’encerclement.
L’encerclement à Pokrovsk c’est le jeu russe maintenant. Pas la blitzkrieg. Pas la manoeuvre brillante. Juste l’encerclement lent et inexorable. Et ça marche parce que Ukraine a pas les réserves pour le contrecarrer.
Huliaipole et la question de la viabilité stratégique
Huliaipole. Tient bon. Repousse dix-sept assauts. Tue neuf cent vingt Russes. Et alors? Et alors il faut poser la question difficile. Est-ce que Huliaipole est stratégiquement importante? Est-ce que Huliaipole vaut les ressources qu’elle consomme? Les militaires le savent. Huliaipole c’est un symbole. Huliaipole c’est un point d’ancrage de la défense du sud. Huliaipole c’est un endroit où l’Ukraine peut dire qu’elle tient. Mais Huliaipole c’est aussi un piège. Parce que pendant que Ukraine défend Huliaipole les flancs s’effondrent. Huliaipole perd sa signification si Ukraine perd Pokrovsk. Perd sa signification si Russia contourne complètement. Et la Russie contourne. Les Russes avancent à Novopavlivka. Avancent vers le nord. Avancent vers l’encerclement de Pokrovsk. Et Huliaipole reste une forteresse sans arrière-garde. Une forteresse isolée. Une forteresse qui finirait encerclée elle-même si la Russie continue. Les commentateurs militaires ukrainiens le disent. Critiquent la concentration sur Huliaipole. Disent que c’est une erreur. Qu’il fallait garder les réserves pour défendre ailleurs. Qu’il fallait laisser Huliaipole et défendre la profondeur. Mais c’est facile à dire après. C’est difficile à faire maintenant. Parce que Huliaipole se bat. Huliaipole refuse. Et comment dites-vous aux hommes qui meurent que c’est inutile?
Le dilemme ukrainien des choix locaux et de la stratégie globale
Ukraine fait face à un dilemme classique. Comment défendre partout quand on ne peut pas défendre partout? Comment choisir? Les généraux ukrainiens choisissent Pokrovsk. Pokrovsk c’est plus important. Pokrovsk c’est plus stratégiquement important que Huliaipole. Mais les militaires ne veulent pas l’admettre publiquement. Et donc ils défendent Huliaipole aussi. Essaient de tenir partout. Et échouent partout. Concentrent ici abandonnent là. C’est le problème classique du commandement en chef. Quand les ressources manquent il faut choisir. Quand on choisit quelqu’un souffre. Quand on refuse de choisir tout le monde souffre. Le commandant Oleksandr Syrskii fait face à cette critique. Les commentateurs ukrainiens le critiquent. Les politiques le critiquent. Les civils le critiquent. Tout le monde voit les pertes inutiles. Tout le monde pense qu’il y a une meilleure stratégie. Mais personne n’a de stratégie qui marche vraiment. Pas avec les ressources actuelles. Pas face à la puissance russe. Pas face à l’accumulation russe. Donc Syrskii tente l’équilibre. Tente de tenir partout. Tente de ne pas perdre complètement. Et ça marche. Partiellement. Imparfaitement. Mais ça marche.
Le dilemme de Syrskii c’est mon dilemme en le regardant. Si je suis à sa place je fais quoi? Je dois défendre Pokrovsk. Je dois défendre Huliaipole. Je dois défendre Myrnohrad. Je dois défendre dix autres endroits. Et j’ai pas assez d’hommes. C’est impossible.
Pokrovsk et la menace d'encerclement à partir des flancs
Les Russes contournent Pokrovsk. Contournent par le nord. Contournent par le sud. Contournent toujours. Si les Russes réussissent à encercler Pokrovsk c’est fini. Ukraine ne peut pas défendre. Ukraine ne peut pas réapprovisionner. Ukraine ne peut que se retirer ou perdre le groupement. Les deux options sont mauvaises. La retraite signifie l’abandon de territoire. La perte signifie la mort de milliers de soldats. Donc les généraux ukrainiens résistent. Refusent le mouvement. Refusent l’abandon. Et attendent. Attendent que quelque chose change. Attendent que les réserves arrivent. Attendent que les ATACMS frappent. Attendent que le Pokrovsk se transforme en Marioupol ukrainien. En défense symbolique plutôt qu’utile. Mais peut-être pas. Peut-être que les Russes manquent de forces pour fermer complètement. Peut-être qu’Ukraine peut tenir. Les rapports du Commandement Général suggèrent que les Russes manquent de forces pour fermer l’encerclement. Que les Ukrainiens peuvent encore approvisionner Pokrovsk. Que la situation reste fluide. Fluide c’est le mot clé. Fluide veut dire imprévisible. Fluide veut dire que tout peut changer. Fluide veut dire que la bataille n’est pas finie. Fluide veut dire qu’il y a de l’espoir.
Les lignes de communication et la logistique comme clé stratégique
La logistique. C’est tout. C’est la clé. Les armées qui mangent bien combattent bien. Les armées qui n’ont pas de munitions ne peuvent pas combattre. Les armées sans carburant ne peuvent pas bouger. Et à Pokrovsk la logistique est le problème. Les Russes veulent couper les lignes. Les Ukrainiens veulent les maintenir ouvertes. Les Russes contournent. Les Ukrainiens défendent les itinéraires. C’est une bataille dans la bataille. Les routes de Pokrovsk vers Dnipro restent ouvertes. Mais à peine. À peine. Les vidéos montrent les colonnes ukrainiennes. Les camions chargés. Les convois qui passent. Mais à chaque instant ils sont vulnérables. À chaque instant les drones russes les cherchent. À chaque instant l’artillerie russe les vise. Et les colonnes passent quand même. Péniblement. Lentement. Dangereusement. Mais elles passent. Et Pokrovsk reçoit les munitions. Pokrovsk reçoit la nourriture. Pokrovsk reçoit l’essence. Et Pokrovsk peut continuer à combattre. Mais pour combien de temps? Voilà la question. Pour combien de temps Ukraine peut maintenir les lignes? Pour combien de temps les convois peuvent passer? La réponse c’est que personne ne sait. Tout le monde calcule. Tout le monde essaie de prévoir. Mais personne ne sait vraiment.
La logistique c’est ennuyeux à étudier. Mais c’est la raison pour laquelle les guerres se gagnent ou se perdent. Quand les lignes de logistique se coupent les armées meurent. Et la Russie essaie exactement ça à Pokrovsk.
Conclusion : deux victoires asymétriques et une stratégie en crise
Huliaipole triomphe. Pokrovsk s’effondre. Voilà le paradoxe ukrainien de novembre deux mille vingt-cinq. Les Ukrainiens gagnent les batailles locales. Perdent la guerre globale. Les Ukrainiens repoussent les assauts. Perdent le territoire. C’est un résumé de trois ans et demi de cette guerre. L’Ukraine peut combattre. L’Ukraine peut tuer les Russes. L’Ukraine peut repousser les vagues d’assaut. Mais Ukraine ne peut pas arrêter l’avancée russe. Ukraine ne peut pas inverser le cours. Ukraine peut seulement ralentir. Et pendant ce temps elle s’épuise. Pendant ce temps ses ressources s’épuisent. Pendant ce temps ses hommes meurent. Et la question qui plane c’est : peut-elle tenir? Peut-elle vraiment tenir? Les Ukrainiens répondent oui. Les Russes disent non. Le monde occidental espère. Mais personne ne sait vraiment. La seule chose certaine c’est que la bataille continue. Huliaipole continue. Pokrovsk continue. Et les morts s’accumulent des deux côtés.
Les perspectives à court terme et l’hiver qui arrive
Novembre tourne vers décembre. L’hiver arrive. Les conditions se dégradent. Le froid va arriver. La neige va tomber. Et quand la neige tombe la guerre ralentit. Mais ça n’aide pas Ukraine. Ça aide la Russie. Parce que la Russie peut attendre. La Russie peut se préparer. La Russie peut accumuler les réserves. Et quand le printemps arrive la Russie va frapper plus fort. Ukraine doit préparer. Ukraine doit renforcer. Ukraine doit anticiper. Mais Ukraine fait face à une crise de réserves. Ukraine fait face à une crise d’armements. Ukraine fait face à une crise de motivation. Comment motiver les hommes quand ils voient le territoire se perdre? Comment motiver quand ils savent que même les victoires sont des défaites? Les généraux ukrainiens vont devoir répondre à ces questions. Vont devoir trouver les réserves. Vont devoir faire les choix. Et vont devoir continuer. Parce que arrêter c’est perdre. Et Ukraine refuse de perdre. Même si perdre c’est l’avenir apparent. Ukraine refuse.
L’hiver arrive. C’est le temps du repos. C’est le temps de la préparation. Mais pour Ukraine c’est aussi le temps des questions. Comment tiendra-t-elle? Assez longtemps pour quoi? Pour que le monde change d’avis? Pour que Trump négocie? Pour que la Russie s’arrête? Personne ne sait.
Le rôle du soutien occidental et l’équation Trump
Trump. Voilà la nouvelle variable. Trump a changé les ATACMS. Trump a permis les frappes profondes. Trump change la donne potentiellement. Mais Trump change aussi les risques de négociation. Trump pourrait aussi arrêter le soutien. Trump pourrait aussi décider que l’Ukraine n’est pas importante. Et si Trump décide ça alors tout change. Les réserves d’armes arrivent moins. Les financements ralentissent. Et Ukraine se retrouve seule. Seule à combattre la Russie. Seule à Huliaipole. Seule à Pokrovsk. Et seule se termine mal. Les généraux ukrainiens le savent. Les politiques le savent. C’est pour ça qu’ils insistent. Insistent pour les ATACMS. Insistent pour l’F-16. Insistent pour les tanks. Insistent pour être traité comme un allié important. Parce qu’ils savent que sans le soutien occidental Ukraine va perdre. Et avec Trump rien n’est certain. Trump peut changer d’avis. Trump peut négocier un accord que Ukraine n’aime pas. Trump peut abandonner. Et tout s’effondrerait. Donc Ukraine attend. Ukraine espère. Ukraine continue.
Trump est la nouvelle équation. l’Ukraine peut gagner les batailles. Mais si Trump négocie une paix l’Ukraine perd la guerre. C’est la réalité politique du moment. Et ça terrorise les généraux ukrainiens.
Source : euromaidanpress
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