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Chronique : Comment les commandos ukrainiens ont liquéfié une équipe d’infiltration russe à Pokrovsk
Crédit: Adobe Stock

Ce qui me fascine vraiment, c’est le timing. Les Russes déploient un groupe. Les Ukrainiens le détectent. Pire : ils anticipent la route qu’il prendra. Ils placent leurs hommes avant que les Russes n’arrive. C’est pas de la chance. C’est pas du hasard. C’est de l’intelligence. Du renseignement. De la compréhension profonde du terrain, de la mentalité ennemie, des schémas de comportement russes. Je me demande combien de fois cela se passe inaperçu. Combien de groupes d’infiltration sont détruits avant qu’on en parle? Et puis je réalise : presque tous. Les seuls qu’on découvre, ce sont ceux qui réussissent. Ceux qui rate restent secrets. Et ce secret lui-même est une victoire pour Kyiv. Parce que chaque embuscade réussie, c’est un rappel glacial aux commandements russes : ce terrain, on ne pense pas le comprendre. Cette ville, personne ne la maîtrise sans nous.

Le renseignement ukrainien, particulièrement les services spécialisés de la 3e Régiment SSO, a développé une capacité à modéliser les schémas russes. Où vont-ils se placer? Quels bâtiments sont préférables pour leur établir un point de tir? Comment vont-ils se servir des ruines comme couverture? Les Russes, avec une prévisibilité étonnante, reproduisent toujours le même schéma : infiltrer en petits groupes durant les heures obscures, atteindre une position surélevée, s’encastrer, appeler le feu de support. Les Ukrainiens ont fichés ces patterns. Ils savent où guetter. Ils déploient des paires d’opérateurs à l’avance. Deux combattants, invisibles, en attente. Le groupe russe arrive. Confiant. Pensant avoir la route libre. Boom. L’embuscade se referme. Trois des quatre saboteurs ne savent jamais ce qui les a frappés. Leurs dernières secondes sont remplies de confusion, de surprise, de douleur. Le quatrième, celui qui tente une retraite, c’est un micro-combat : fuite, tir improvisé, détection par drone, frappe terminale. C’est mathématique. C’est impitoyable.

La riposte volante : les drones, sentinelles du ciel urbain

Et là est le détail captivant : le quatrième saboteur, en fuite, essaie réellement de shooter un drone ukrainien de reconnaissance avec ses armes légères. C’est la désespérance incarnée. C’est aussi une décision suicidaire, parce qu’en se découvrant, en tirant, en faisant du bruit, il se trahit. Les opérateurs de drones l’identifient. L’engagent. L’élimine. Ce n’est pas une tuerie mécanique lointaine. C’est un duel urbain où la technologie légère ukrainienne – un drone, une caméra, une personne pilotant de quelque part en sécurité – triomphe sur un type armé, paniqué, complètement désorientiée. Mais pendant que ce quatrième homme meurt, la SSO détecte aussi un deuxième danger : une drone de guet russe, une munition tirée dissimulée à proximité, prête à embusquer d’autres soldats ukrainiens qui auraient voulu se presser vers le bâtiment résidentiel. Les commandos ukrainiens la neutralisent aussi. Donc ce n’est pas juste une opération contre quatre hommes. C’est une opération qui élimine aussi l’infrastructure russe d’appui, la couche de défense, le système d’alarme que Moscou avait installé.

Source  : united24media

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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