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Chronique : Quand la technologie anti-drones devient « juste à temps » sur le front Ukrainien
Crédit: Adobe Stock

Je dois faire avouer quelque chose d’autres : quand j’ai découvert que la Russie tentait de monter à plus de six mille drones par mois (deux cents par jour!), j’ai senti une angoisse, une vraie. Parce que la Russie, c’est la masse, l’écrasement, la saturation du ciel. Ukraine, elle, c’est l’agilité. Mais à un moment, même l’agilité se fatigue, se fracasse contre le mur de fer. Donc les intercepteurs. Ce n’est plus un luxe, c’est une nécessité de survie. Chaque drone intercepteur qui arrive sur le marché, c’est peut-être une ville épargnée, une centrale électrique qui reste debout, des civils qui respirent encore demain. Voilà pourquoi on court, pourquoi Kyiv brûle les étapes bureaucratiques, pourquoi cet urgence qui transpire dans chaque décision. J’ai étudié les chiffres, recompté mille fois : six mille drones mensuels russes, c’est l’extinction progressive de tout ce qui vole en Ukraine si pas de réaction violente, rapide, brutale. J’ai envisagé aussi les pires scénarios : saturation totale du ciel, plus aucune défense possible, l’Ukraine qui réapprend à se cacher comme durant les ages sombres. C’est hideux comme pensée.

La pression monte chaque jour. Les chiffres russes d’escalade sont terrifiants : plus de soixante-dix mille drones prévus pour l’année deux mille vingt-cinq, potentiellement deux cents par jour, transformant le ciel en zone de guerre permanente. Face à cela, l’Ukraine ne peut pas attendre. Elle ne peut pas laisser les intercepteurs endormis dans les réserves d’État pendant que des ministres débattent de spécifications techniques. Non. Elle doit laisser les unités choisir. Le capitaine au front dit : j’ai besoin du modèle Z-7, celui qui peut poursuivre jusqu’à cinq kilomètres. Hop, commande passée. Livraison en dix jours. Pas d’appel d’offres de trois mois. Pas de négociation archaïque. Juste : besoin, choix, livraison. C’est le pragmatisme de guerre poussé à son paroxysme. Et voilà pourquoi, en septembre deux mille vingt-cinq, Zhumadilov annonce publiquement que les intercepteurs arrivent. En janvier deux mille vingt-cinq, c’était un rêve. En novembre, c’est presque une réalité tangible. La vitesse est étourdissante. Terrifiante presque, tant elle montre l’ampleur de la restructuration en cours.

Le système qui tue le système : architecture révolutionnaire du marché de défense

Revenons aux bases : avant DOT-Chain, commander un drone était un calvaire. Requête du terrain. Montée hiérarchique. Validation au quartier-général. Appel d’offres. Sélection de fournisseur. Contrat. Facturation. Livraison. Neuf mois. Parfois un an. Entre-temps, le terrain change. Les besoins évoluent. Le drone commandé n’est plus adapté. Catastrophe silencieuse. Gaspillage sans fins. Et Arsen Zhumadilov, en créant le système DOT-Chain, a littéralement tué ce monstre bureaucratique. Comment? Par la transparence. Par le choix. Par la décentralisation. Les brigades obtiennent une allocation budgétaire directe. Elles accèdent à un catalogue de plusieurs centaines d’options. Elles lisent les avis, les retours du terrain, les évaluations de performance en temps réel. Elles commandent. L’État finance. Le fournisseur livre. Deux semaines maximum. Souvent beaucoup moins. C’est la transformation du flux qui change tout, qui accélère tout, qui décuple l’efficacité.

Source : united24media

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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