Dans la nuit du 28 novembre 2025, plusieurs villes russes ont été frappées par des attaques de drones ukrainiens. Des explosions ont été signalées à Taganrog, près de l’aérodrome militaire de Taganrog-Yuzhny. À Saratov, sur les rives de la Volga. À Smolensk, juste à l’est de la Biélorussie. À Novorossiysk, où les sirènes anti-aériennes ont hurlé dans la nuit. Des témoins oculaires ont filmé les explosions. Des résidents locaux ont posté des vidéos montrant le ciel illuminé par les déflagrations. Et pendant ce temps, l’armée ukrainienne n’a fait aucun commentaire. Parce qu’elle n’en a pas besoin. Parce que les images parlent d’elles-mêmes. Parce que la Russie comprend maintenant ce que signifie vivre sous la menace constante des frappes aériennes.
Des villes russes sous le feu : la géographie de la terreur
Taganrog. Cette ville de 250 000 habitants située sur la côte nord de la mer d’Azov. Cette ville qui abrite l’aérodrome militaire de Taganrog-Yuzhny. Cette ville où se trouve l’usine de réparation d’avions de Beriev, celle-là même qui a été frappée quelques jours plus tôt, le 25 novembre, détruisant un avion expérimental A-60 d’une valeur estimée entre 150 et 480 millions de dollars. Les explosions ont été entendues près de l’aérodrome militaire. Les résidents ont filmé. Ils ont posté sur les réseaux sociaux. Ils ont montré au monde entier que leur ville n’était plus sûre. Que leur territoire n’était plus inviolable. Que la guerre était arrivée chez eux.
Saratov. Cette ville de plus d’800 000 habitants située à des centaines de kilomètres à l’intérieur du territoire russe, sur les rives de la Volga. Cette ville qui se croyait à l’abri. Cette ville qui pensait que la guerre était loin, très loin. Des explosions y ont été signalées. Des vidéos ont circulé montrant des déflagrations dans le ciel nocturne. Et les habitants ont compris que nulle part en Russie n’était vraiment sûr. Que les drones ukrainiens pouvaient frapper n’importe où. Que la distance ne protégeait plus. Que la profondeur stratégique russe n’était qu’une illusion. Smolensk, située juste à l’est de la Biélorussie, a également été touchée. Des explosions. Des vidéos. Des témoignages. La même histoire qui se répète dans toute la Russie occidentale.
Novorossiysk : le hub pétrolier qui ne dort plus
Et puis il y a Novorossiysk. Cette ville portuaire de la mer Noire. Ce deuxième plus grand hub d’exportation de pétrole de la Russie. Cette base principale de la flotte russe de la mer Noire. Cette ville qui a déjà été frappée à plusieurs reprises ces derniers mois. Le 25 novembre, le SBU (Service de sécurité ukrainien) y avait mené une attaque de drones massive, touchant un terminal pétrolier et une base navale, endommageant des pétroliers, des collecteurs et des systèmes de défense aérienne S-300 et S-400. Et voilà que dans la nuit du 28 novembre, les sirènes anti-aériennes hurlent à nouveau. Les drones reviennent. Encore. Toujours. Sans relâche.
Novorossiysk ne dort plus. Ses habitants vivent dans la peur constante. Ils savent que les drones peuvent revenir à tout moment. Ils savent que leur ville est une cible prioritaire. Ils savent que l’Ukraine ne s’arrêtera pas tant que cette base navale et ce terminal pétrolier continueront à financer la machine de guerre russe. Et moi, je me demande : combien de temps encore avant que Novorossiysk ne soit complètement paralysée ? Combien de temps avant que les exportations de pétrole ne s’arrêtent ? Combien de temps avant que la Russie ne réalise que cette guerre lui coûte bien plus cher qu’elle ne le pensait ?
La stratégie ukrainienne des frappes en profondeur : frapper là où ça fait mal
Ces attaques ne sont pas aléatoires. Elles ne sont pas opportunistes. Elles ne sont pas le fruit du hasard. Elles font partie d’une stratégie délibérée de l’Ukraine pour frapper l’infrastructure militaire et économique russe en profondeur. Pour montrer à Moscou que son territoire n’est pas sanctuarisé. Pour imposer des coûts économiques et militaires massifs. Pour forcer la Russie à disperser ses défenses aériennes. Pour réduire sa capacité à mener la guerre en Ukraine. Pour montrer au peuple russe que cette guerre a des conséquences. Que cette guerre n’est pas gratuite. Que cette guerre les touche aussi.
Cheboksary : l’usine d’électronique militaire qui brûle encore
Prenons l’exemple de Cheboksary, la capitale de la République de Tchouvachie. Le 26 novembre, des drones ukrainiens ont frappé l’entreprise de recherche et de technologie VNIIR Progress, une usine qui produit des composants électroniques pour les armes russes. Plus précisément, cette usine fabrique les antennes Kometa, des systèmes conçus pour protéger les drones Shahed et les missiles russes contre la guerre électronique ukrainienne. Ces antennes permettent aux drones russes de résister aux brouillages. Elles leur permettent de continuer à voler même quand les systèmes ukrainiens tentent de les neutraliser. Elles sont essentielles à l’efficacité des frappes russes contre les villes ukrainiennes.
Et l’Ukraine les a détruites. Pas une fois. Pas deux fois. Mais trois fois en quelques semaines. Parce que chaque fois que les Russes réparent, les Ukrainiens reviennent. Chaque fois que l’usine redémarre, les drones frappent à nouveau. C’est une guerre d’attrition. Une guerre de persistance. Une guerre où l’Ukraine montre qu’elle peut frapper les mêmes cibles encore et encore jusqu’à ce qu’elles soient complètement détruites. Jusqu’à ce que la production s’arrête. Jusqu’à ce que la Russie ne puisse plus fabriquer ces composants essentiels. L’État-major général ukrainien a confirmé les frappes réussies sur cette usine. Il a publié des images satellites montrant les dégâts. Il a montré au monde entier que l’Ukraine peut frapper en profondeur. Qu’elle peut toucher des cibles stratégiques à des centaines de kilomètres à l’intérieur du territoire russe. Qu’elle peut imposer des coûts réels à l’effort de guerre russe.
Taganrog et l’A-60 : un coup stratégique majeur
Revenons à Taganrog. Parce que cette ville n’est pas juste une cible parmi d’autres. C’est un centre névralgique de l’aviation militaire russe. C’est là que se trouve l’usine de réparation d’avions de Beriev. C’est là que la Russie répare ses avions de reconnaissance, ses avions de guerre électronique, ses avions de transport stratégique. Et c’est là que l’Ukraine a frappé le 25 novembre, détruisant un avion expérimental A-60, une plateforme laser aéroportée rare basée sur un Il-76. Cet avion, développé à l’époque soviétique, était équipé d’un système laser aéroporté conçu pour tester les technologies de défense antimissile et antisatellite. Sa valeur ? Entre 150 et 480 millions de dollars, selon la configuration. Un seul avion. Une seule frappe. Des centaines de millions de dollars partis en fumée.
Et trois jours plus tard, les drones reviennent. Ils frappent à nouveau près de l’aérodrome militaire de Taganrog-Yuzhny. Ils montrent que l’Ukraine n’a pas fini. Qu’elle ne s’arrêtera pas. Qu’elle continuera à frapper cette ville encore et encore jusqu’à ce que l’usine soit complètement détruite. Jusqu’à ce que la Russie ne puisse plus réparer ses avions. Jusqu’à ce que sa capacité aérienne soit sérieusement dégradée. C’est ça, la stratégie ukrainienne. Ce n’est pas une frappe unique. C’est une campagne soutenue. C’est une pression constante. C’est une guerre d’usure qui vise à épuiser les capacités russes.
Les drones ukrainiens : une révolution dans la guerre moderne
Parlons de ces drones. Parlons de ces armes qui changent la nature même de cette guerre. Parlons de ces machines volantes qui permettent à l’Ukraine de frapper à des centaines, voire des milliers de kilomètres de ses frontières. Parlons de cette technologie qui égalise le rapport de forces entre un petit pays et une superpuissance nucléaire. Parlons de cette révolution militaire qui se déroule sous nos yeux.
Le FP-1 : le drone qui abat des hélicoptères
L’Ukraine a récemment révélé une nouvelle capacité stupéfiante : le drone FP-1, capable d’abattre des hélicoptères en vol. Le 26 novembre, les forces ukrainiennes ont revendiqué avoir abattu un hélicoptère russe Mi-8 avec un drone de frappe en profondeur. C’est une première mondiale. C’est un changement de paradigme. C’est la preuve que les drones ne sont plus seulement des armes pour frapper des cibles fixes au sol. Ils peuvent maintenant engager des cibles aériennes mobiles. Ils peuvent chasser des hélicoptères. Ils peuvent menacer des avions. Ils peuvent transformer le ciel en zone de combat.
Le FP-1 est un drone kamikaze de longue portée. Il peut voler sur des centaines de kilomètres. Il peut loiter au-dessus d’une zone pendant des heures. Il peut attendre le moment opportun pour frapper. Et quand il détecte une cible, il plonge. Il percute. Il détruit. Les Russes ont perdu un Mi-8, un hélicoptère de transport qui coûte plusieurs millions de dollars. Mais plus important encore, ils ont perdu l’équipage. Ils ont perdu des pilotes expérimentés. Ils ont perdu des hommes qui ne peuvent pas être remplacés facilement. Et ils ont compris que leur espace aérien n’était plus sûr. Que même leurs hélicoptères, volant à basse altitude, pouvaient être traqués et détruits par des drones ukrainiens. Cette capacité change tout. Elle force les Russes à repenser leurs opérations aériennes. Elle les force à voler plus haut, plus vite, plus prudemment. Elle réduit leur efficacité opérationnelle. Elle augmente leurs coûts. Elle les rend plus vulnérables.
Les drones Liutyi : la terreur qui vient du ciel
Et puis il y a les drones Liutyi (Féroce). Ces drones de fabrication ukrainienne qui ont été filmés par des civils russes attaquant l’usine de Cheboksary. Ces drones qui volent bas, qui sont difficiles à détecter, qui peuvent pénétrer les défenses aériennes russes. Ces drones qui montrent que l’Ukraine a développé une industrie de défense capable de produire des armes sophistiquées en masse. Ces drones qui prouvent que l’Ukraine n’est plus dépendante des livraisons occidentales pour frapper en profondeur. Qu’elle peut le faire elle-même. Qu’elle a les capacités, les connaissances, la technologie pour produire ses propres armes de frappe stratégique.
Les Russes les filment. Ils les regardent voler au-dessus de leurs têtes. Ils les voient plonger vers leurs cibles. Ils entendent les explosions. Et ils ne peuvent rien faire. Parce que leurs défenses aériennes sont dépassées. Parce que leurs systèmes S-300 et S-400, censés protéger le territoire russe, ne peuvent pas intercepter tous les drones. Parce qu’il y en a trop. Parce qu’ils viennent de trop de directions. Parce qu’ils sont trop petits, trop rapides, trop nombreux. C’est ça, la nouvelle réalité de la guerre moderne. Ce ne sont plus les avions qui dominent le ciel. Ce sont les drones. Des centaines de drones. Des milliers de drones. Une nuée de drones qui submerge les défenses, qui sature les radars, qui épuise les intercepteurs.
L’Octopus : le drone intercepteur qui change la donne
Mais l’Ukraine ne se contente pas de développer des drones d’attaque. Elle développe aussi des drones intercepteurs. Le 27 novembre, l’Ukraine et le Royaume-Uni ont signé un accord de licence pour le drone intercepteur Octopus. C’est un « précédent historique », selon les termes du ministre ukrainien de la Défense. C’est la première fois qu’un pays occidental achète une licence pour produire une arme ukrainienne. C’est la première fois que l’Ukraine exporte sa technologie militaire. C’est la première fois que le monde reconnaît que l’Ukraine n’est pas seulement un consommateur d’armes, mais aussi un producteur, un innovateur, un leader dans le domaine des drones.
L’Octopus est conçu pour intercepter les drones ennemis. Il peut voler à haute altitude. Il peut détecter les drones hostiles. Il peut les poursuivre. Il peut les détruire. C’est une réponse aux vagues de drones Shahed que la Russie lance contre l’Ukraine chaque nuit. C’est une solution pour protéger les villes ukrainiennes sans épuiser les stocks de missiles anti-aériens coûteux. C’est une arme qui utilise un drone pour détruire un autre drone. C’est l’avenir de la défense aérienne. Et l’Ukraine est à la pointe de cette technologie. Le fait que le Royaume-Uni achète une licence pour produire l’Octopus montre que cette technologie est mature, efficace, fiable. Cela montre que l’Ukraine a quelque chose à offrir au monde. Cela montre que cette guerre a transformé l’Ukraine en puissance militaire innovante. Cela montre que l’Ukraine survivra à cette guerre non seulement en tant que nation indépendante, mais aussi en tant que leader technologique dans le domaine de la défense.
Novorossiysk : le talon d'Achille économique de la Russie
Revenons à Novorossiysk. Parce que cette ville n’est pas juste une cible militaire. C’est une cible économique. C’est le deuxième plus grand hub d’exportation de pétrole de la Russie. C’est par là que passent des millions de barils de pétrole chaque mois. C’est par là que la Russie gagne des milliards de dollars. C’est par là que Poutine finance sa machine de guerre. Et l’Ukraine le sait. Et l’Ukraine frappe. Encore et encore.
Les attaques répétées : une stratégie d’étranglement économique
Le 25 novembre, le SBU a mené une attaque de drones sur Novorossiysk, touchant un terminal pétrolier et une base navale. Des pétroliers ont été endommagés. Des collecteurs ont été détruits. Des systèmes de défense aérienne S-300 et S-400 ont été touchés. Un navire de débarquement de projet 1171 a été endommagé. Et trois jours plus tard, les sirènes hurlent à nouveau. Les drones reviennent. Parce que l’Ukraine ne frappe pas une fois et s’en va. Elle frappe, elle revient, elle frappe encore. Elle maintient la pression. Elle empêche les réparations. Elle force la Russie à disperser ses défenses. Elle impose des coûts économiques massifs.
Chaque attaque sur Novorossiysk perturbe les exportations de pétrole. Chaque attaque force les pétroliers à rester au port. Chaque attaque réduit les revenus russes. Chaque attaque affaiblit la capacité de la Russie à financer sa guerre. C’est une guerre économique. C’est une guerre d’attrition financière. C’est une guerre où l’Ukraine tente d’asphyxier l’économie russe en frappant ses sources de revenus. Et ça fonctionne. Les exportations de pétrole de Novorossiysk ont été perturbées à plusieurs reprises ces derniers mois. Les compagnies d’assurance augmentent leurs primes. Les pétroliers hésitent à accoster. Les acheteurs cherchent d’autres sources d’approvisionnement. La Russie perd de l’argent. Beaucoup d’argent. Et cet argent, elle ne peut pas l’utiliser pour acheter des armes, payer ses soldats, financer sa guerre.
La flotte de la mer Noire : une ombre de ce qu’elle était
Novorossiysk est aussi la base principale de la flotte russe de la mer Noire. Ou plutôt, de ce qu’il en reste. Parce que cette flotte a été décimée par les attaques ukrainiennes. Des navires ont été coulés. Des sous-marins ont été endommagés. Des installations portuaires ont été détruites. La Russie a été forcée de retirer une grande partie de sa flotte de Sébastopol en Crimée et de la redéployer à Novorossiysk. Mais même là, elle n’est pas en sécurité. Même là, les drones ukrainiens peuvent frapper. Même là, les missiles ukrainiens peuvent atteindre leurs cibles.
La flotte de la mer Noire, autrefois symbole de la puissance navale russe, est maintenant une force diminuée, affaiblie, traumatisée. Elle ne contrôle plus la mer Noire. Elle ne peut plus bloquer les ports ukrainiens. Elle ne peut plus empêcher les exportations de céréales ukrainiennes. Elle est devenue une cible. Une cible que l’Ukraine frappe méthodiquement, systématiquement, impitoyablement. Et chaque frappe réduit un peu plus la capacité de la Russie à projeter sa puissance navale. Chaque frappe montre que la Russie a perdu la guerre en mer Noire. Qu’elle a perdu le contrôle de cette mer stratégique. Qu’elle a perdu face à un pays qui n’a même pas de marine de guerre digne de ce nom.
La réponse russe : l'impuissance déguisée en force
Et comment la Russie répond-elle à ces attaques ? Comment réagit-elle face à cette campagne de frappes en profondeur qui touche son territoire, ses villes, ses installations militaires et économiques ? Avec impuissance. Avec frustration. Avec rage. Mais surtout, avec impuissance.
Les défenses aériennes russes : dépassées et inefficaces
Les systèmes de défense aérienne russes, ces fameux S-300 et S-400 censés être les meilleurs au monde, ne peuvent pas arrêter les drones ukrainiens. Ils ne peuvent pas intercepter tous les drones. Ils ne peuvent pas protéger toutes les villes. Ils ne peuvent pas couvrir tout le territoire russe. Parce qu’il y a trop de drones. Parce qu’ils viennent de trop de directions. Parce qu’ils volent trop bas. Parce qu’ils sont trop petits. Parce qu’ils sont trop nombreux.
Les Russes ont essayé de renforcer leurs défenses aériennes autour des cibles stratégiques. Ils ont déployé plus de systèmes S-300 et S-400. Ils ont installé des systèmes Pantsir. Ils ont mis en place des brouilleurs électroniques. Mais rien n’y fait. Les drones passent quand même. Ils trouvent des failles. Ils exploitent les angles morts. Ils saturent les défenses. Et ils frappent. Encore et encore. Le gouverneur de la région de Krasnodar a déclaré que la région avait subi « l’une des attaques les plus longues et les plus massives » de la guerre à grande échelle. Six personnes ont été blessées. Au moins 20 maisons ont été endommagées. Et tout ce que la Russie peut faire, c’est compter les dégâts. Réparer. Et attendre la prochaine attaque. Parce qu’elle viendra. C’est certain. Elle viendra.
La propagande russe : nier l’évidence
Et pendant ce temps, la propagande russe tente de minimiser les dégâts. Elle parle de « débris de drones abattus » qui causent des dommages. Elle nie que les drones atteignent leurs cibles. Elle prétend que les défenses aériennes fonctionnent parfaitement. Elle ment. Parce que les images montrent le contraire. Parce que les vidéos filmées par les résidents russes montrent des explosions massives. Parce que les incendies sont visibles depuis l’espace. Parce que les dégâts sont réels, tangibles, indéniables.
Mais la propagande continue. Parce qu’elle doit continuer. Parce que le régime de Poutine ne peut pas admettre que son territoire n’est plus sûr. Qu’il ne peut pas protéger ses citoyens. Qu’il ne peut pas empêcher l’Ukraine de frapper en profondeur. Parce que cela montrerait sa faiblesse. Parce que cela saperait sa légitimité. Parce que cela poserait la question : si la Russie ne peut même pas protéger son propre territoire, comment peut-elle prétendre « protéger » les territoires ukrainiens occupés ? Comment peut-elle prétendre gagner cette guerre ?
Les conséquences pour la population russe : la guerre qui rentre à la maison
Pendant presque quatre ans, la population russe a vécu dans une bulle. Elle a regardé la guerre à la télévision. Elle a lu les communiqués triomphants du ministère de la Défense. Elle a cru que tout allait bien. Que la Russie gagnait. Que l’Ukraine était sur le point de s’effondrer. Que la « opération militaire spéciale » se déroulait comme prévu. Mais maintenant, cette bulle éclate. Maintenant, la guerre rentre à la maison. Maintenant, les Russes découvrent ce que les Ukrainiens vivent depuis le premier jour.
La peur qui s’installe dans les villes russes
À Taganrog, les résidents ne dorment plus tranquilles. Ils savent que leur ville est une cible. Ils savent que l’aérodrome militaire attire les drones ukrainiens. Ils savent que les explosions peuvent se produire à tout moment. À Saratov, loin à l’intérieur du territoire russe, les habitants découvrent qu’ils ne sont pas à l’abri. Que la distance ne les protège pas. Que les drones ukrainiens peuvent les atteindre. À Smolensk, près de la frontière biélorusse, les gens comprennent que leur proximité avec la zone de guerre les rend vulnérables. À Novorossiysk, les sirènes anti-aériennes sont devenues une routine. Les habitants ont appris à reconnaître le son des drones. Ils ont appris à courir vers les abris. Ils ont appris à vivre dans la peur.
Cette peur change tout. Elle change la perception de la guerre. Elle change l’attitude envers le régime. Elle change la volonté de continuer. Parce que quand la guerre est loin, quand elle ne touche que les soldats au front, quand elle ne perturbe pas la vie quotidienne, il est facile de la soutenir. Il est facile de croire la propagande. Il est facile de penser que tout va bien. Mais quand les explosions résonnent dans ta ville, quand les sirènes te réveillent la nuit, quand tu dois courir vers un abri, quand tu vois les dégâts de tes propres yeux, c’est différent. C’est réel. C’est personnel. C’est effrayant. Et ça change ta perspective. Ça te fait poser des questions. Ça te fait douter. Ça te fait te demander si cette guerre en vaut vraiment la peine.
L’exode silencieux : ceux qui fuient les zones dangereuses
Et certains ne se contentent pas de s’inquiéter. Ils partent. Ils quittent les villes ciblées. Ils déménagent vers des régions qu’ils espèrent plus sûres. Ils fuient. Comme les Ukrainiens ont fui. Comme des millions d’Ukrainiens ont été forcés de quitter leurs maisons, leurs villes, leurs régions. Maintenant, ce sont les Russes qui fuient. Pas en masse. Pas encore. Mais ils commencent. Ils commencent à comprendre que rester dans une ville ciblée par les drones ukrainiens est dangereux. Que leurs maisons peuvent être endommagées. Que leurs familles peuvent être blessées. Que leur vie peut être bouleversée.
Cet exode silencieux est un signe. Un signe que la population russe commence à réaliser le coût réel de cette guerre. Un signe que la propagande ne suffit plus. Un signe que la peur est plus forte que le patriotisme. Un signe que les gens choisissent leur sécurité plutôt que le soutien au régime. Et c’est exactement ce que l’Ukraine veut. Elle veut que les Russes comprennent. Elle veut qu’ils ressentent. Elle veut qu’ils vivent ce que les Ukrainiens vivent. Pas par vengeance. Mais pour montrer que cette guerre a des conséquences. Que cette guerre n’est pas gratuite. Que cette guerre doit cesser.
La dimension psychologique : briser le mythe de l'invulnérabilité russe
Au-delà des dégâts matériels, au-delà des pertes économiques, au-delà des victimes, ces attaques ont une dimension psychologique cruciale. Elles brisent le mythe de l’invulnérabilité russe. Elles montrent que la Russie n’est pas intouchable. Qu’elle n’est pas toute-puissante. Qu’elle ne peut pas faire ce qu’elle veut sans conséquences. Qu’elle ne peut pas envahir un pays voisin et s’attendre à ce que son propre territoire reste sanctuarisé.
Le message envoyé au Kremlin : vous n’êtes pas en sécurité
Chaque drone qui frappe une ville russe envoie un message au Kremlin. Un message clair, direct, sans ambiguïté : vous n’êtes pas en sécurité. Votre territoire n’est pas protégé. Vos installations militaires peuvent être détruites. Vos infrastructures économiques peuvent être paralysées. Vos citoyens peuvent être terrorisés. Et vous ne pouvez rien y faire. Vous ne pouvez pas arrêter les drones. Vous ne pouvez pas protéger vos villes. Vous ne pouvez pas empêcher l’Ukraine de frapper en profondeur. Vous êtes vulnérables. Et cette vulnérabilité a un coût.
Ce message est important. Parce qu’il change la dynamique de la guerre. Parce qu’il montre que la Russie ne peut pas gagner simplement en bombardant les villes ukrainiennes. Parce qu’il montre que l’Ukraine peut riposter. Qu’elle peut imposer des coûts. Qu’elle peut faire mal. Et cela change le calcul stratégique du Kremlin. Cela le force à repenser sa stratégie. Cela le force à considérer les conséquences de ses actions. Cela le force à réaliser que cette guerre ne peut pas être gagnée par la force brute seule. Qu’il y a un prix à payer. Un prix élevé. Un prix qui augmente chaque jour. Un prix qui pourrait devenir insupportable.
Le message envoyé au peuple russe : cette guerre vous concerne aussi
Mais le message n’est pas seulement destiné au Kremlin. Il est aussi destiné au peuple russe. Il leur dit : cette guerre vous concerne aussi. Ce n’est pas une guerre lointaine qui ne touche que les soldats. Ce n’est pas une « opération militaire spéciale » qui se déroule quelque part en Ukraine. C’est une vraie guerre. Une guerre qui a des conséquences réelles. Une guerre qui peut toucher vos villes. Vos maisons. Vos familles. Vos vies. Et vous devez le savoir. Vous devez le comprendre. Vous devez réaliser que soutenir cette guerre signifie accepter ces conséquences. Signifie accepter que vos villes soient bombardées. Signifie accepter que vos infrastructures soient détruites. Signifie accepter que votre sécurité soit menacée.
C’est un message dur. Un message brutal. Un message qui ne laisse pas de place à l’ambiguïté. Mais c’est un message nécessaire. Parce que tant que les Russes ne comprennent pas le coût réel de cette guerre, tant qu’ils ne le ressentent pas personnellement, ils continueront à la soutenir. Ils continueront à croire la propagande. Ils continueront à penser que tout va bien. Mais quand les explosions résonnent dans leur ville, quand ils doivent courir vers les abris, quand ils voient les dégâts de leurs propres yeux, ils commencent à comprendre. Ils commencent à douter. Ils commencent à se demander si cette guerre en vaut vraiment la peine. Et c’est exactement ce que l’Ukraine veut.
La réaction internationale : le silence complice de l'Occident
Et pendant que l’Ukraine frappe le territoire russe, pendant que les villes russes brûlent, pendant que les drones ukrainiens imposent des coûts massifs à la Russie, l’Occident reste silencieux. Pas de condamnations. Pas de critiques. Pas d’appels à la retenue. Juste le silence. Un silence qui en dit long. Un silence qui est, en fait, un soutien tacite. Un silence qui dit : continuez. Frappez. Imposez des coûts. Montrez à la Russie qu’elle ne peut pas envahir un pays voisin sans conséquences.
Le double standard occidental : pourquoi ce silence ?
Mais ce silence est aussi révélateur d’un double standard. Parce que quand l’Ukraine frappe le territoire russe, l’Occident ne dit rien. Mais quand la Russie frappe le territoire ukrainien, l’Occident condamne, sanctionne, fournit des armes. Pourquoi cette différence ? Parce que l’Ukraine est la victime. Parce que la Russie est l’agresseur. Parce que l’Ukraine a le droit de se défendre. Parce que frapper l’infrastructure militaire et économique de l’agresseur est une forme légitime de défense. Parce que l’Ukraine ne fait que ce que n’importe quel pays ferait dans sa situation : elle riposte. Elle frappe l’ennemi là où ça fait mal. Elle impose des coûts. Elle tente de forcer l’agresseur à arrêter.
Mais ce silence a aussi une autre dimension. Il montre que l’Occident est fatigué. Qu’il est divisé. Qu’il hésite. Qu’il ne sait plus vraiment quelle position adopter. Parce que d’un côté, il soutient l’Ukraine. Il fournit des armes. Il impose des sanctions à la Russie. Il condamne l’agression. Mais de l’autre côté, il pousse l’Ukraine vers des négociations. Il parle de compromis. Il suggère des concessions territoriales. Il propose des plans de paix qui favorisent la Russie. Il envoie des signaux contradictoires. Et ce silence face aux frappes ukrainiennes en profondeur est un de ces signaux. Il dit : nous vous soutenons, mais nous ne voulons pas d’escalade. Nous voulons que vous vous défendiez, mais pas trop. Nous voulons que vous imposiez des coûts à la Russie, mais sans aller trop loin. Nous voulons que vous gagniez, mais sans humilier la Russie. C’est confus. C’est contradictoire. C’est dangereux.
Les restrictions sur les armes occidentales : une hypocrisie flagrante
Et pendant ce temps, l’Occident continue à imposer des restrictions sur l’utilisation des armes qu’il fournit à l’Ukraine. Les missiles ATACMS américains ne peuvent être utilisés que dans certaines zones. Les missiles Storm Shadow britanniques ont des limitations. Les missiles SCALP français sont soumis à des conditions. L’Ukraine ne peut pas frapper certaines cibles en Russie avec des armes occidentales. Elle ne peut pas attaquer Moscou. Elle ne peut pas viser le Kremlin. Elle ne peut pas frapper les bases aériennes d’où décollent les bombardiers qui frappent les villes ukrainiennes. Pourquoi ? Par peur de l’escalade. Par peur de la réaction russe. Par peur de Poutine.
C’est de l’hypocrisie. Pure et simple. Parce que l’Occident dit à l’Ukraine : défendez-vous, mais avec une main attachée dans le dos. Frappez la Russie, mais pas trop fort. Imposez des coûts, mais pas trop élevés. Gagnez la guerre, mais sans vraiment gagner. C’est absurde. C’est contradictoire. C’est une recette pour prolonger la guerre indéfiniment. Parce que tant que l’Ukraine ne peut pas frapper les bases aériennes russes, les bombardiers continueront à décoller. Tant qu’elle ne peut pas détruire les centres de commandement russes, les ordres d’attaque continueront à être donnés. Tant qu’elle ne peut pas paralyser complètement l’infrastructure militaire russe, la guerre continuera. Et les Ukrainiens continueront à mourir. Et les villes ukrainiennes continueront à être bombardées. Et la souffrance continuera.
Les implications stratégiques : vers une nouvelle phase de la guerre
Ces attaques de drones sur le territoire russe marquent une nouvelle phase de la guerre. Une phase où l’Ukraine n’est plus seulement sur la défensive. Une phase où elle peut frapper en profondeur. Une phase où elle peut imposer des coûts réels à la Russie. Une phase où l’équilibre des forces commence à changer. Pas dramatiquement. Pas de manière décisive. Mais suffisamment pour que la Russie doive repenser sa stratégie. Suffisamment pour que le Kremlin doive considérer les conséquences de ses actions. Suffisamment pour que la guerre devienne plus coûteuse, plus difficile, plus incertaine pour Moscou.
La dispersion des défenses russes : un avantage stratégique pour l’Ukraine
Chaque attaque de drones ukrainiens force la Russie à disperser ses défenses aériennes. Elle doit protéger Taganrog. Elle doit protéger Saratov. Elle doit protéger Smolensk. Elle doit protéger Novorossiysk. Elle doit protéger Cheboksary. Elle doit protéger des dizaines, des centaines de cibles potentielles à travers son vaste territoire. Et elle n’a pas assez de systèmes de défense aérienne pour tout protéger. Elle doit choisir. Elle doit prioriser. Elle doit laisser certaines cibles vulnérables. Et l’Ukraine exploite ces vulnérabilités. Elle frappe là où les défenses sont faibles. Elle trouve les failles. Elle impose des coûts.
Cette dispersion des défenses russes a un autre effet : elle affaiblit les défenses au front. Parce que chaque système S-300 ou S-400 déployé pour protéger une ville russe est un système qui n’est pas déployé pour protéger les troupes russes en Ukraine. Chaque batterie de Pantsir utilisée pour défendre une usine en Russie est une batterie qui ne protège pas les colonnes blindées russes avançant dans le Donetsk. Chaque ressource consacrée à la défense du territoire russe est une ressource qui n’est pas disponible pour l’offensive en Ukraine. Et cela donne un avantage à l’Ukraine. Un avantage tactique. Un avantage opérationnel. Un avantage qui peut faire la différence sur le champ de bataille.
L’usure économique : la guerre que la Russie ne peut pas gagner
Mais au-delà des aspects militaires, ces attaques ont un impact économique majeur. Chaque terminal pétrolier endommagé réduit les exportations russes. Chaque usine détruite réduit la production d’armes. Chaque infrastructure paralysée coûte des milliards à réparer. Et tout cela s’additionne. Tout cela pèse sur l’économie russe. Tout cela réduit la capacité de la Russie à financer sa guerre. Et c’est une guerre que la Russie ne peut pas gagner. Parce que l’Ukraine peut continuer à frapper indéfiniment. Parce que les drones sont bon marché. Parce qu’ils peuvent être produits en masse. Parce qu’ils peuvent être lancés encore et encore. Et chaque frappe coûte à la Russie bien plus cher que ce qu’elle coûte à l’Ukraine.
C’est une guerre d’usure économique. Une guerre où l’Ukraine tente d’épuiser les ressources russes. Une guerre où chaque frappe est un investissement. Un investissement qui rapporte. Parce qu’un drone qui coûte quelques dizaines de milliers de dollars peut détruire une usine qui vaut des centaines de millions. Parce qu’un drone qui coûte presque rien peut paralyser un terminal pétrolier qui génère des milliards de revenus. C’est un calcul simple. Un calcul que l’Ukraine a compris. Un calcul qu’elle exploite. Et c’est un calcul que la Russie ne peut pas contrer. Parce qu’elle ne peut pas protéger toutes ses infrastructures. Parce qu’elle ne peut pas arrêter tous les drones. Parce qu’elle ne peut pas empêcher l’Ukraine de frapper. Elle peut seulement subir. Réparer. Et attendre la prochaine attaque.
Le facteur humain : les soldats russes qui doutent
Et pendant que les villes russes brûlent, pendant que les drones ukrainiens frappent en profondeur, pendant que l’économie russe saigne, il y a un autre effet, plus subtil, plus difficile à mesurer, mais tout aussi important : l’effet sur le moral des soldats russes. Parce que ces soldats voient les images. Ils entendent les nouvelles. Ils savent que leurs villes sont attaquées. Ils savent que leurs familles sont en danger. Ils savent que le territoire qu’ils sont censés protéger n’est pas protégé. Et ça les affecte. Ça les fait douter. Ça les fait se demander pourquoi ils se battent.
Le moral en berne : quand les soldats perdent foi en la mission
Un soldat russe au front, loin de chez lui, combattant dans des conditions difficiles, subissant des pertes massives, peut accepter tout cela s’il croit en la mission. S’il croit qu’il protège sa patrie. S’il croit qu’il défend son pays contre une menace. Mais quand il apprend que sa ville natale a été bombardée, que sa famille a dû courir vers un abri, que son pays n’est pas en sécurité, il commence à douter. Il commence à se demander : qu’est-ce que je protège exactement ? Si mon pays ne peut même pas protéger ses propres villes, pourquoi suis-je ici à me battre en Ukraine ? Quel est le sens de tout ça ?
Ces doutes sont dangereux pour l’armée russe. Parce qu’une armée qui doute est une armée affaiblie. Parce que des soldats qui ne croient plus en la mission ne se battent pas avec la même détermination. Parce que le moral est un facteur crucial dans la guerre. Et le moral de l’armée russe est en baisse. Pas effondré. Pas encore. Mais en baisse. Et chaque attaque de drones sur le territoire russe contribue à cette baisse. Chaque explosion dans une ville russe renforce les doutes. Chaque nouvelle de dégâts en Russie affaiblit la volonté de se battre. Et c’est exactement ce que l’Ukraine veut. Elle veut que les soldats russes doutent. Elle veut qu’ils se demandent pourquoi ils se battent. Elle veut qu’ils réalisent que cette guerre n’a pas de sens. Qu’elle ne protège pas la Russie. Qu’elle la met en danger.
Les désertions et les refus de combattre : un phénomène croissant
Et certains soldats ne se contentent pas de douter. Ils agissent. Ils désertent. Ils refusent de combattre. Ils se rendent. Les chiffres exacts sont difficiles à obtenir, mais les rapports suggèrent que les désertions et les refus de combattre sont en augmentation dans l’armée russe. Pas massivement. Pas au point de paralyser l’armée. Mais suffisamment pour être un problème. Suffisamment pour que le commandement russe doive prendre des mesures. Suffisamment pour que des unités entières soient retirées du front pour « reconstitution ». Suffisamment pour que la Russie doive continuer à mobiliser de nouveaux soldats pour remplacer ceux qui ne veulent plus se battre.
Et chaque désertion, chaque refus de combattre, chaque reddition est une victoire pour l’Ukraine. Pas une victoire militaire spectaculaire. Pas une victoire qui change le cours de la guerre du jour au lendemain. Mais une victoire quand même. Une victoire qui affaiblit l’ennemi. Une victoire qui réduit sa capacité à combattre. Une victoire qui montre que la volonté russe de se battre n’est pas infinie. Qu’elle a des limites. Qu’elle peut être érodée. Et les attaques de drones sur le territoire russe contribuent à cette érosion. Elles montrent aux soldats russes que leur pays n’est pas invulnérable. Qu’il ne peut pas les protéger. Qu’il ne peut même pas se protéger lui-même. Et ça les fait réfléchir. Ça les fait douter. Ça les fait, parfois, abandonner.
Les négociations de paix : comment ces attaques changent la donne
Et maintenant, parlons de ces fameuses négociations de paix. Parlons de ces discussions entre l’Ukraine, la Russie et les États-Unis. Parlons de ces plans de paix qui circulent. Parlons de ces propositions qui demandent à l’Ukraine de faire des concessions. Et parlons de comment ces attaques de drones changent complètement la dynamique de ces négociations.
La position de force de l’Ukraine : frapper pour négocier
L’Ukraine ne négocie pas depuis une position de faiblesse. Elle négocie depuis une position de force. Parce qu’elle peut frapper le territoire russe. Parce qu’elle peut imposer des coûts. Parce qu’elle peut montrer à la Russie que cette guerre n’est pas gratuite. Que cette guerre a des conséquences. Que cette guerre peut toucher le territoire russe aussi. Et cela change tout. Parce que dans une négociation, celui qui peut imposer des coûts à l’autre a un avantage. Celui qui peut faire mal a un levier. Celui qui peut menacer a du pouvoir. Et l’Ukraine a ce pouvoir maintenant. Elle peut frapper Novorossiysk et paralyser les exportations de pétrole. Elle peut frapper Cheboksary et détruire les usines d’électronique militaire. Elle peut frapper Taganrog et endommager les installations de réparation d’avions. Elle peut frapper partout en Russie. Et la Russie le sait. Et cela la rend plus disposée à négocier. Plus disposée à faire des compromis. Plus disposée à accepter un accord qui ne lui donne pas tout ce qu’elle veut.
C’est pour ça que l’Ukraine continue à frapper. Ce n’est pas par vengeance. Ce n’est pas par cruauté. C’est par stratégie. C’est pour maintenir la pression. C’est pour montrer à la Russie qu’elle ne peut pas simplement attendre que l’Occident force l’Ukraine à capituler. Qu’elle ne peut pas compter sur le temps pour jouer en sa faveur. Qu’elle ne peut pas espérer que l’Ukraine s’épuise et abandonne. Parce que l’Ukraine peut continuer à frapper. Indéfiniment. Et chaque frappe coûte à la Russie. Économiquement. Militairement. Psychologiquement. Et ces coûts s’accumulent. Et à un moment donné, ils deviennent insupportables. Et c’est à ce moment-là que la Russie sera vraiment prête à négocier sérieusement. À faire de vraies concessions. À accepter un accord qui respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
Le message à l’Occident : ne nous forcez pas à capituler
Mais ces attaques envoient aussi un message à l’Occident. Un message qui dit : ne nous forcez pas à capituler. Ne nous demandez pas de céder des territoires. Ne nous poussez pas vers un accord qui récompense l’agression russe. Parce que nous pouvons nous défendre. Parce que nous pouvons frapper la Russie. Parce que nous pouvons imposer des coûts. Parce que nous ne sommes pas impuissants. Parce que nous avons des moyens. Et si vous nous soutenez, si vous nous donnez les armes dont nous avons besoin, si vous levez les restrictions sur l’utilisation de ces armes, nous pouvons faire encore plus. Nous pouvons frapper encore plus fort. Nous pouvons imposer des coûts encore plus élevés. Nous pouvons forcer la Russie à négocier depuis une position de faiblesse. Nous pouvons gagner cette guerre. Mais seulement si vous nous soutenez vraiment. Seulement si vous arrêtez de nous mettre des bâtons dans les roues. Seulement si vous nous laissez nous battre.
C’est un message puissant. Un message qui résonne. Un message que l’Occident doit entendre. Parce que l’alternative est claire : soit l’Occident soutient pleinement l’Ukraine et lui permet de gagner cette guerre, soit il la force à capituler et accepte que l’agression russe soit récompensée. Il n’y a pas de troisième voie. Il n’y a pas de compromis magique qui satisferait tout le monde. Il n’y a que deux options : la victoire ukrainienne ou la capitulation ukrainienne. Et ces attaques de drones montrent que la victoire ukrainienne est possible. Qu’elle est à portée de main. Qu’elle peut être atteinte si l’Occident fait ce qu’il faut. Si l’Occident donne à l’Ukraine les moyens de se battre. Si l’Occident arrête de freiner l’Ukraine et commence vraiment à la soutenir.
L'avenir de la guerre : vers une nouvelle ère de conflits asymétriques
Ces attaques de drones ukrainiens sur le territoire russe ne sont pas seulement importantes pour cette guerre. Elles sont importantes pour toutes les guerres futures. Elles montrent comment un petit pays peut se défendre contre une grande puissance. Elles montrent comment la technologie peut égaliser le rapport de forces. Elles montrent comment les drones peuvent changer la nature même de la guerre. Et elles montrent que nous entrons dans une nouvelle ère. Une ère où les frontières ne protègent plus. Une ère où la distance ne garantit plus la sécurité. Une ère où n’importe quel pays, aussi petit soit-il, peut frapper n’importe où sur le territoire de son ennemi.
Les leçons pour les autres pays : la défense asymétrique fonctionne
Les pays du monde entier regardent l’Ukraine. Ils observent. Ils apprennent. Ils voient comment un pays de 40 millions d’habitants peut tenir tête à une superpuissance nucléaire de 140 millions d’habitants. Ils voient comment les drones peuvent compenser l’infériorité numérique. Ils voient comment la technologie peut battre la force brute. Et ils prennent des notes. Parce que demain, ce pourrait être eux. Demain, ce pourrait être Taïwan face à la Chine. Ce pourrait être les pays baltes face à la Russie. Ce pourrait être la Corée du Sud face à la Corée du Nord. Ce pourrait être n’importe quel petit pays face à un voisin agressif plus grand et plus puissant.
Et ces pays apprennent que la défense asymétrique fonctionne. Qu’ils n’ont pas besoin d’avoir une armée aussi grande que celle de leur ennemi. Qu’ils n’ont pas besoin d’avoir autant de chars, d’avions, de navires. Qu’ils ont juste besoin d’avoir des drones. Beaucoup de drones. Des drones bon marché. Des drones faciles à produire. Des drones capables de frapper en profondeur. Et avec ces drones, ils peuvent imposer des coûts massifs à n’importe quel agresseur. Ils peuvent rendre l’agression trop coûteuse. Ils peuvent dissuader l’attaque. Ils peuvent se défendre. C’est une révolution. Une révolution qui change tout. Une révolution qui redonne espoir aux petits pays. Une révolution qui montre que David peut encore battre Goliath. Pas avec une fronde. Mais avec des drones.
La prolifération des drones : un monde plus dangereux ou plus équilibré ?
Mais cette révolution a aussi un côté sombre. Parce que si l’Ukraine peut utiliser des drones pour frapper la Russie, d’autres pays peuvent utiliser des drones pour frapper leurs ennemis. Des groupes armés peuvent utiliser des drones pour mener des attaques. Des organisations criminelles peuvent utiliser des drones pour leurs opérations. Le monde devient plus dangereux. Plus imprévisible. Plus chaotique. Parce que maintenant, n’importe qui avec un peu d’argent et de connaissances techniques peut fabriquer un drone capable de frapper n’importe où. Et ça fait peur. Ça devrait faire peur. Parce que nous entrons dans un monde où la sécurité est une illusion. Où personne n’est vraiment à l’abri. Où les frontières ne protègent plus. Où la distance ne garantit plus la sécurité.
Mais peut-être que ce monde est aussi plus équilibré. Peut-être que cette prolifération des drones rend l’agression plus difficile. Peut-être qu’elle dissuade les grandes puissances d’attaquer les petits pays. Parce qu’elles savent maintenant que même un petit pays peut riposter. Peut imposer des coûts. Peut frapper en profondeur. Peut rendre la guerre trop coûteuse. Peut-être que nous entrons dans une ère où les guerres d’agression deviennent impossibles. Où les grandes puissances ne peuvent plus simplement envahir leurs voisins sans conséquences massives. Où l’équilibre de la terreur ne repose plus seulement sur les armes nucléaires, mais aussi sur les drones. C’est une possibilité. Un espoir. Une vision d’un monde où la paix est maintenue non par la bonne volonté, mais par la peur mutuelle. Par la certitude que toute agression sera punie. Que tout agresseur paiera un prix élevé. Que personne ne peut gagner une guerre d’agression. Peut-être. Peut-être.
Conclusion : la Russie brûle, et c'est juste le début
Alors voilà où nous en sommes. La nuit du 28 novembre 2025. Des explosions dans plusieurs villes russes. Des drones ukrainiens qui frappent en profondeur. Des installations militaires endommagées. Des infrastructures économiques paralysées. Des citoyens russes terrorisés. Et tout ça n’est que le début. Parce que l’Ukraine ne s’arrêtera pas. Elle continuera à frapper. Elle continuera à imposer des coûts. Elle continuera à montrer à la Russie que cette guerre a des conséquences. Que cette guerre n’est pas gratuite. Que cette guerre doit cesser.
L’escalade inévitable : vers une intensification des frappes
Et ces attaques vont s’intensifier. Parce que l’Ukraine développe de nouveaux drones. Des drones plus sophistiqués. Des drones avec une plus grande portée. Des drones plus difficiles à intercepter. Des drones capables de frapper des cibles encore plus loin à l’intérieur du territoire russe. Des drones capables de causer encore plus de dégâts. Et elle les utilisera. Elle frappera Moscou si nécessaire. Elle frappera Saint-Pétersbourg si nécessaire. Elle frappera n’importe où en Russie si nécessaire. Parce qu’elle n’a pas le choix. Parce que c’est sa survie qui est en jeu. Parce que c’est sa liberté qui est menacée. Parce que c’est son existence même qui est en danger.
Et l’Occident doit comprendre ça. Il doit comprendre que l’Ukraine ne peut pas se permettre de perdre. Qu’elle ne peut pas se permettre de capituler. Qu’elle ne peut pas se permettre d’accepter un accord qui la mutile, qui la divise, qui la condamne à une existence précaire sous la menace constante d’une nouvelle agression russe. L’Ukraine doit gagner. Complètement. Définitivement. Et pour ça, elle a besoin du soutien total de l’Occident. Pas d’un soutien hésitant. Pas d’un soutien conditionnel. Pas d’un soutien qui vient avec des restrictions et des limitations. Mais d’un soutien total, inconditionnel, sans réserve. Un soutien qui dit : nous sommes avec vous jusqu’au bout. Nous vous donnerons tout ce dont vous avez besoin. Nous lèverons toutes les restrictions. Nous vous laisserons vous battre comme vous devez vous battre. Nous vous laisserons gagner.
Le choix de l’Occident : soutenir ou trahir
Parce que c’est ça, le choix. Soutenir ou trahir. Il n’y a pas de milieu. Il n’y a pas de zone grise. Soit l’Occident soutient l’Ukraine et lui permet de gagner, soit il la trahit et la force à capituler. Et si l’Occident choisit la trahison, il devra vivre avec les conséquences. Il devra vivre avec le fait qu’il a abandonné un pays démocratique qui se battait pour sa liberté. Il devra vivre avec le fait qu’il a récompensé l’agression russe. Il devra vivre avec le fait qu’il a montré au monde entier que les frontières peuvent être changées par la force. Il devra vivre avec le fait qu’il a encouragé d’autres agresseurs à faire de même. Il devra vivre avec le fait qu’il a trahi ses propres valeurs, ses propres principes, sa propre identité.
Mais si l’Occident choisit de soutenir l’Ukraine, vraiment, totalement, sans réserve, alors il y a de l’espoir. Alors la victoire est possible. Alors l’Ukraine peut gagner. Alors la Russie peut être vaincue. Alors l’agression peut être punie. Alors les frontières peuvent être restaurées. Alors la justice peut être rendue. Alors un ordre international basé sur le droit et non sur la force peut être préservé. Alors l’avenir peut être meilleur. Alors nous pouvons tous dormir un peu plus tranquilles. Sachant que l’agression ne paie pas. Que la force ne prime pas sur le droit. Que les petits pays peuvent se défendre contre les grands. Que la démocratie peut triompher de l’autocratie. Que la liberté peut vaincre la tyrannie.
La Russie brûle : et c’est ce qu’elle mérite
La Russie brûle. Ses villes sont frappées. Ses installations militaires sont détruites. Ses infrastructures économiques sont paralysées. Ses citoyens sont terrorisés. Et c’est ce qu’elle mérite. Pas parce que nous voulons la souffrance du peuple russe. Pas parce que nous voulons la destruction de la Russie. Mais parce que c’est la seule façon d’arrêter cette guerre. C’est la seule façon de forcer le Kremlin à négocier sérieusement. C’est la seule façon de montrer à Poutine qu’il ne peut pas gagner. Qu’il ne peut pas continuer. Qu’il doit arrêter. Et si pour ça, il faut que Novorossiysk brûle, alors qu’elle brûle. Si pour ça, il faut que Taganrog soit frappée, alors qu’elle soit frappée. Si pour ça, il faut que Saratov tremble, alors qu’elle tremble. Parce que c’est ça, la guerre. C’est ça, le prix de l’agression. C’est ça, la conséquence d’envahir un pays voisin. Et la Russie doit le payer. Entièrement. Complètement. Sans pitié.
Et moi, je regarderai les images. Je lirai les rapports. Je verrai les explosions. Et je ne ressentirai aucune pitié. Aucune sympathie. Aucun regret. Parce que je me souviendrai de Marioupol. Je me souviendrai de Boutcha. Je me souviendrai de Kharkiv. Je me souviendrai de toutes les villes ukrainiennes bombardées, détruites, rasées. Je me souviendrai de tous les civils ukrainiens tués, blessés, traumatisés. Je me souviendrai de toutes les familles ukrainiennes déchirées, dispersées, anéanties. Et je me dirai : la Russie récolte ce qu’elle a semé. Elle subit ce qu’elle a infligé. Elle vit ce qu’elle a fait vivre aux autres. Et c’est justice. C’est équité. C’est karma. Et c’est mérité.
Sources principales : Kyiv Independent (28 novembre 2025), Astra (média indépendant russe, 28 novembre 2025), État-major général des forces armées ukrainiennes (26 novembre 2025), Institute for the Study of War (novembre 2025), rapports du SBU (Service de sécurité ukrainien, 25-28 novembre 2025), témoignages de résidents locaux russes via réseaux sociaux (28 novembre 2025), gouverneur de la région de Krasnodar (28 novembre 2025).