Skip to content
Quatre drones fantômes traquent Zelensky au-dessus de Dublin : l’Europe sous attaque invisible
Crédit: Adobe Stock

Le timing parfait d’une opération planifiée

Les détails de l’opération révèlent une planification méticuleuse. Les drones ont décollé du nord-est de Dublin, possiblement près de Howth, une péninsule qui s’avance dans la mer d’Irlande. Ou peut-être d’un navire non détecté au large. Les enquêteurs tentent encore de déterminer le point d’origine exact. Ce qui est certain, c’est que ces machines ont volé pendant près de deux heures. Deux heures d’autonomie, c’est considérable pour des drones. Cela implique des batteries puissantes, une technologie avancée, des moyens financiers importants. Ce ne sont pas des jouets achetés sur Amazon. Ce sont des drones de spécification militaire, coûteux, sophistiqués, capables de missions complexes. Ils connaissaient l’heure d’arrivée prévue de l’avion présidentiel. Ils se sont positionnés exactement là où Zelensky aurait dû passer. La précision est glaçante.

L’avion a atterri légèrement en avance sur l’horaire prévu. Quelques minutes seulement. Mais ces quelques minutes ont peut-être sauvé la vie du président ukrainien. Ou du moins évité un incident diplomatique majeur. Car que se serait-il passé si les drones avaient croisé l’avion présidentiel ? Auraient-ils simplement observé ? Auraient-ils tenté une approche plus agressive ? Personne ne le sait. Et c’est précisément ce qui rend cet incident si troublant. L’incertitude. L’ambiguïté. La menace implicite. Les drones avaient leurs lumières allumées, ce qui a conduit les services de sécurité à penser que l’objectif était de perturber l’arrivée du vol plutôt que de mener une attaque furtive. Mais c’est une interprétation. Une hypothèse. Pas une certitude. Et dans le domaine de la sécurité, les hypothèses peuvent être mortelles.

L’impuissance irlandaise face à la menace

Quand les drones ont commencé à tourner au-dessus du LÉ William Butler Yeats, les options de riposte étaient cruellement limitées. Le navire de guerre irlandais n’a pas de capacité radar aérienne. Il ne peut pas détecter les menaces venant du ciel. Ce sont les vigies sur le pont qui ont repéré les drones à l’œil nu, illuminés contre le ciel nocturne. Une méthode qui aurait pu être utilisée au XIXe siècle. Pas d’électronique sophistiquée. Pas de systèmes de détection avancés. Juste des yeux humains scrutant l’obscurité. Le navire dispose de mitrailleuses, certes. Mais tirer sur des drones en vol stationnaire dans l’espace aérien civil ? C’est risqué. C’est potentiellement dangereux pour les civils au sol. C’est une décision qui ne se prend pas à la légère. La décision a donc été prise de ne pas ouvrir le feu.

La Garda a acheté des équipements portables anti-drones, mais ils étaient hors de portée. Trop loin pour être efficaces. Un avion de l’Irish Air Corps patrouillait dans la zone, mais il n’est pas intervenu. Pourquoi ? On ne le sait pas. Peut-être parce qu’il n’avait pas les moyens d’intercepter les drones. Peut-être parce que les ordres n’ont pas été donnés. Peut-être parce que personne ne savait vraiment quoi faire face à cette situation inédite. L’Irlande se retrouve ainsi dans une position humiliante : incapable de protéger son propre espace aérien, incapable de défendre un chef d’État étranger en visite officielle, incapable de répondre à une menace pourtant clairement identifiée. C’est l’illustration parfaite des lacunes de sécurité d’un pays qui a longtemps misé sur sa neutralité pour se dispenser d’investir dans sa défense. Mais la neutralité ne protège plus de rien quand la guerre devient hybride, invisible, omniprésente.

L’impuissance. Voilà le mot qui résume tout. L’impuissance d’un pays riche, développé, membre de l’Union européenne, face à quatre drones. Quatre. Pas une armada. Pas une flotte. Quatre machines volantes. Et l’Irlande n’a rien pu faire. Elle a regardé. Elle a observé. Elle a pris des notes. Comme un étudiant qui assiste à un cours magistral sur sa propre vulnérabilité. C’est pathétique, oui. Mais c’est aussi révélateur. Révélateur d’une Europe qui a cru que la paix était acquise, que les menaces militaires appartenaient au passé, que l’argent dépensé en défense était de l’argent gaspillé. Et maintenant, nous payons le prix de cette naïveté. Nous découvrons que nos armées sont sous-équipées, que nos systèmes de défense sont obsolètes, que notre capacité à répondre aux nouvelles formes de guerre est proche de zéro. Et pendant ce temps, quelque part, les opérateurs de ces quatre drones rigolent. Ils rigolent de notre faiblesse, de notre désorganisation, de notre incapacité à nous défendre.

Sources

Sources primaires

The Journal, Four unidentified military-style drones breached no-fly zone to target Zelenskyy’s arrival in Dublin, 4 décembre 2025. Reuters, Russia’s suspected hybrid war puts European air defences to the test, 5 novembre 2025. Sky News, Irish police investigating after drone sightings during Zelenskyy visit, 4 décembre 2025. CBS News, Unidentified drones breached Ireland’s airspace during visit by Ukrainian president, 4 décembre 2025. BBC News, Irish police investigating drone activity during Zelensky visit, 5 décembre 2025.

Sources secondaires

The Independent, Zelensky’s plane followed by military drones before Dublin visit, 4 décembre 2025. Newsweek, Zelensky’s Jet in Near-Miss With Four Drones, 4 décembre 2025. The Guardian, Ukraine war briefing: drones reportedly spotted near Zelenskyy flight path to Dublin, 5 décembre 2025. Irish Times, Drones spotted near Zelenskiy’s flight path to Dublin, triggering major security alert, 4 décembre 2025. RTE, Investigation into drone activity during Zelensky arrival, 5 décembre 2025. Irish Examiner, Hostile states may target Ireland during EU presidency, novembre 2025. AeroTime, Ireland to request EU air defense aid for 2026 presidency, novembre 2025.

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu