33 systèmes d’artillerie anéantis en un jour
La destruction de trente-trois pièces d’artillerie russes en une seule journée représente un succès militaire ukrainien d’une importance capitale qui dépasse largement la simple valeur matérielle des équipements détruits. L’artillerie constitue l’épine dorsale de l’effort de guerre russe, le principal instrument par lequel Moscou tente de compenser son infériorité en matière d’infanterie qualifiée et de manœuvre tactique. Chaque système d’artillerie russe détruit représente donc non seulement une perte financière considérable, mais aussi une réduction significative de la capacité de l’armée russe à soutenir ses assauts, à détruire les défenses ukrainiennes, et à maintenir la pression sur le front. L’Ukraine a développé une expertise redoutable dans la localisation et la neutralisation de l’artillerie ennemie, utilisant une combinaison de drones de reconnaissance, de radars de contrebatterie, et de frappes de précision avec des munitions guidées occidentales.
Les techniques de chasse à l’artillerie développées par les forces ukrainiennes sont devenues si efficaces qu’elles créent désormais une situation où les pièces d’artillerie russes ne survivent que quelques heures après leur mise en position. Les opérateurs ukrainiens des radars de contrebatterie comme le ARTHUR ou le AN/TPQ-36 peuvent détecter les tirs ennemis, calculer leurs positions de tir, et transmettre les coordonnées aux unités de frappe en moins de deux minutes. Les batteries d’artillerie ukrainiennes, équipées d’obusiers M777 américains, Caesar français ou PzH 2000 allemands, peuvent alors répondre avec une précision chirurgicale avant même que les servants russes aient eu le temps de déplacer leurs pièces. Cette suprématie du duel d’artillerie contraint les Russes à adopter des tactiques de « tir et fuite » qui réduisent considérablement leur efficacité opérationnelle, les forçant à tirer moins souvent, avec moins de précision, et en risquant constamment d’être anéantis.
Trente-trois. Pas trente-trois soldats. Trente-trois pièces d’artillerie. Ces monstres d’acier qui crachent la mort à des kilomètres. Trente-trois en un jour. Vous imaginez? L’expertise qu’il faut pour ça? La précision? Le courage? Les Ukrainiens ne se contentent pas de défendre leur terre. Ils réécrivent les manuels militaires. Ils inventent une nouvelle façon de faire la guerre. Plus intelligente. Plus précise. Plus efficace. Et moi, devant mon écran, je suis bluffé. Humilié presque. De voir à quel point le courage humain, quand il est guidé par la justesse de la cause, peut triompher de la brutalité pure. Trente-trois. C’est un chiffre. C’est aussi un poème. Un poème de résistance.
Les chars et MLRS qui s’ajoutent au carnage
La destruction de trois chars et deux lance-roquettes multiples russes dans la même journée s’ajoute à ce tableau de dévastation militaire sans précédent. Chaque char russe détruit représente une perte stratégique particulièrement significative car ces engins constituent l’instrument principal de la manœuvre terrestre russe, la seule capacité qui permettrait théoriquement à Moscou de percer les lignes défensives ukrainiennes et de reprendre l’initiative opérationnelle. Les chars russes, principalement des T-72, T-80 et quelques T-90 plus modernes, sont systématiquement détruits par les missiles antichars occidentaux comme le Javelin américain, le NLAW britannique, ou le missile franco-allemand MMP. L’Ukraine a également développé des tactiques innovantes utilisant des drones de première ligne équipés de charges explosives pour détruire les chars russes avec une efficacité redoutable.
Les lance-roquettes multiples (MLRS) russes détruits, probablement des BM-21 Grad ou des BM-27 Uragan, représentent une perte particulièrement sensible pour l’artillerie russe. Ces systèmes sont conçus pour saturer des zones cibles avec des tirs massifs de roquettes non guidées, une tactique terroriste que les Russes emploient systématiquement contre les positions ukrainiennes et les zones civiles. La destruction de ces plateformes réduit la capacité de Moscou à mener ses bombardements indiscriminés, et force l’artillerie russe à dépendre davantage de tirs d’artillerie conventionnelle plus précis mais aussi plus vulnérables aux contres-tirs ukrainiens. La dégradation continue de ces capacités offensives russes signifie qu’à terme, Moscou perd la capacité même de maintenir une pression militaire crédible sur le front, se retrouvant progressivement réduit à une posture purement défensive malgré ses déclarations belliqueuses et ses ambitions initiales de conquête rapide.
Le total effroyable depuis février 2022
1,18 million de vies humaines sacrifiées
Le chiffre hallucinant de 1,18 million de soldats russes perdus depuis le début de l’invasion place ce conflit dans une catégorie à part dans l’histoire militaire mondiale. Pour mettre ce nombre en perspective, il dépasse les pertes militaires américaines pendant toute la Seconde Guerre mondiale, il approche les pertes soviétiques pendant les premières années de ce même conflit, et il représente environ 0,8% de la population totale de la Russie. Cette hécatombe sans précédent crée une crise démographique structurelle qui affectera la Russie pendant des décennies, voire des générations. La majorité des victimes sont des jeunes hommes en âge de procréer, ce qui signifie que même après la fin du conflit, le pays fera face à un déficit démographique majeur qui pèsera sur son développement économique, sa cohésion sociale et même sa survie nationale à long terme.
La composition de ces pertes révèle également l’évolution tragique de la stratégie de recrutement russe. Au début du conflit, les victimes étaient principalement des soldats professionnels, des contractuels de l’armée régulière. Progressivement, Moscou a dû mobiliser des réservistes, puis des conscrits, puis des prisonniers libérés en échange de leur service au front, et enfin des mercenaires recrutés dans les régions les plus pauvres et les plus isolées du pays. Cette où chaque catégorie de combattants est successivement sacrifiée démontre l’incapacité croissante du Kremlin à trouver des volontaires pour une guerre que la population ne comprend plus et ne soutient plus. Les chiffres publiés par les Ukrainiens, bien que contestés par Moscou, sont corroborés par des sources indépendantes, des analyses satellitaires des cimetières militaires qui s’étendent à une vitesse alarmante, et des témoignages de plus en plus nombreux de familles endeuillées.
Un million. Cent quatre-vingt mille. Le chiffre tourne dans ma tête. J’essaie de le visualiser. Un stade rempli. Dix. Vingt. Cent stades. Et je pense à Poutine. Est-ce qu’il voit ces visages? Est-ce qu’il entend ces pleurs? Ou bien est-ce que pour lui, ce ne sont que des statistiques? Des variables dans une équation de pouvoir. La froideur. Le détachement. La capacité à transformer des êtres humains en chiffres. C’est peut-être ça le plus effrayant. Pas la bêtise. Pas la cruauté. La capacité à ne plus sentir. À ne plus voir. À ne plus comprendre que derrière chaque « 1 », il y a un « 0 ». Un futur qui ne viendra jamais. Une histoire qui s’arrête.
11000 chars, 23000 véhicules blindés détruits
La destruction de onze mille quatre cent un chars et de vingt-trois mille six cent quatre-vingt-huit véhicules de combat blindés russes représente l’anéantissement quasi-total de l’appareil militaire terrestre hérité de l’ère soviétique. Ces chiffres, publiés méthodiquement chaque jour par les Ukrainiens, démontrent que la Russie a perdu en moins de quatre ans l’équivalent de la majorité de son parc de blindés construit pendant des décennies de guerre froide. Pour remplacer ces pertes massives, les usines russes travaillent 24 heures sur 24, tentant de produire de nouveaux chars et de moderniser des modèles plus anciens sortis de stockages, mais même cet effort industriel intense ne parvient pas à compenser les pertes quotidiennes. La qualité des nouveaux équipements produit en urgence est souvent inférieure à celle des modèles détruits, créant une spirale de dégradation qualitative des forces terrestres russes.
Les implications tactiques de cette perte massive de matériel blindé sont profondes. Sans chars en nombre suffisant, l’armée russe perd sa capacité principale de percer les lignes défensives ukrainiennes, d’exploiter les percées tactiques, et de manœuvrer avec fluidité sur le champ de bataille. Les troupes russes se retrouvent progressivement réduites à une guerre de tranchées statique, dépendant de l’artillerie et des assauts d’infanterie de masse, des tactiques qui se révèlent extrêmement coûteuses en vies humaines. L’Ukraine, équipée d’armements antichars modernes et bénéficiant d’une supériorité tactique, peut maintenir ses défenses tout en continuant à détruire méthodiquement les forces blindées russes qui tentent de percer. Cette permet à Kyiv de préserver ses propres forces tout en épuisant progressivement les capacités offensives russes, créant une situation où le temps travaille contre Moscou malgré ses déclarations de détermination.
La destruction de l'appareil militaire russe
35000 pièces d’artillerie, le cœur de l’armée anéanti
Le chiffre vertigineux de trente-quatre mille neuf cent sept systèmes d’artillerie russes détruits depuis le début de l’invasion représente peut-être la perte la plus significative sur le plan militaire pour Moscou. L’artillerie constitue traditionnellement la force principale de l’armée russe, l’arme qui a permis à l’Union soviétique de vaincre les nazis, et l’instrument principal par lequel la Russie moderne projette sa puissance militaire. La destruction de près de trente-cinq mille pièces d’artillerie signifie que Moscou a perdu l’équivalent de plusieurs décennies de production industrielle en moins de quatre ans de conflit. Chaque canon, obusier ou mortier détruit représente non seulement une perte financière considérable, mais aussi une réduction directe de la capacité de l’armée russe à soutenir ses opérations terrestres.
La nature de ces pertes d’artillerie révèle l’évolution tactique du conflit. Au début, les Russes perdaient principalement des pièces d’artillerie tractées de type D-20 ou D-30, des équipements relativement anciens mais efficaces. Progressivement, les Ukrainiens ont commencé à détruire des systèmes plus modernes et plus coûteux comme les obusiers automoteurs 2S19 Msta-S ou les lance-roquettes multiples 2S7 Pion. Aujourd’hui, même les systèmes d’artillerie les plus sophistiqués russes, comme le 2S35 Koalitsiya-SV qui devait représenter le summum de la technologie d’artillerie russe, sont systématiquement localisés et détruits par les forces ukrainiennes. Cette hécatombe d’artillerie contraint les Russes à retirer des musées des pièces datant des années 1950, démontrant la désespération croissante de l’état-major russe face à l’impossibilité de remplacer les pertes aussi rapidement qu’elles surviennent.
Trente-cinq mille. Trente-cinq mille pièces d’artillerie. Je reste sans voix. Ce n’est pas un chiffre. C’est un cimetière. Un cimetière d’acier qui s’étend sur toute l’Ukraine. Chaque pièce, c’était des milliers d’heures de travail. Des ingénieurs qui ont conçu. Des ouvriers qui ont construit. Des soldats qui ont servi. Et aujourd’hui? Des carcasses fumantes. Des ferrailles. Des trophées. Et je pense aux officiers russes qui regardent ça. Qu’est-ce qu’ils pensent? Sont-ils fous? Ou bien sont-ils prisonniers d’un système qui ne leur laisse plus le choix? Trente-cinq mille. C’est aussi ça le prix de l’orgueil démesuré. Le prix de refuser de voir la réalité. Le prix de la folie.
87000 drones, la guerre du ciel qui s’achève
La destruction de quatre-vingt-sept mille neuf cent vingt-sept drones russes de niveau opérationnel-tactique représente un autre aspect spectaculaire de cette dégradation militaire sans précédent. Les drones ont été au cœur de la stratégie russe depuis le début de l’invasion, représentant l’instrument principal par lequel Moscou tentait de compenser ses faiblesses en matière de renseignement, de surveillance et de frappe de précision. Chaque drone détruit signifie non seulement une perte financière directe, mais aussi une réduction de la capacité de l’armée russe à localiser les cibles ukrainiennes, à ajuster ses tirs d’artillerie, et à mener des frappes chirurgicales contre les infrastructures critiques. Les Ukrainiens ont développé une expertise exceptionnelle dans la guerre antiaérienne, créant un système de défense multicouche qui est devenu l’un des plus efficaces au monde.
Les techniques d’interception de drones ukrainiennes combinent des technologies de pointe avec des solutions low-cost ingénieuses. Les missiles sol-air comme les Patriot américains ou les SAMP/T français interceptent les drones de haute altitude et grande portée. Les canons antiaériens comme le Gepard allemand ou les systèmes soviétiques modernisés traitent les menaces à moyenne altitude. Les « groupes de feu mobiles », équipés de mitrailleuses lourdes et de missiles portables, s’occupent des drones volant à basse altitude. Les systèmes de guerre électronique ukrainiens brouillent les communications et les systèmes de navigation des drones russes, les forçant à s’écraser ou à dévier de leurs trajectoires. Cette a créé une situation où la plupart des drones russes lancés ne parviennent jamais à atteindre leurs cibles, représentant un gaspillage financier et opérationnel considérable pour Moscou.
Sources
Sources primaires
ArméeInform, « Enemy losses amounted to over one thousand soldiers and 33 Artillery Systems — AFU General Staff », 7 décembre 2025, 8:38. État-major général des forces armées d’Ukraine, rapport quotidien sur les pertes russes, 7 décembre 2025.
Sources secondaires
Institute for the Study of War (ISW), « Russian Offensive Campaign Assessment », décembre 2025. RBC-Ukraine, « Russia intensifies mobilization in remote regions », 7 décembre 2025. The Kyiv Independent, « Russian military losses reach unprecedented levels », 7 décembre 2025. Military Times, « Analysis of Russian equipment losses in Ukraine », décembre 2025.
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