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Cooper : le drone ukrainien en polyuréthane qui terrifie Poutine
Crédit: Adobe Stock

Les spécifications techniques qui font la différence

Le drone Cooper représente une fusion parfaite entre performance, efficacité et innovation. Conçu selon une aérodynamique similaire au Shahed mais avec une motorisation arrière propulsive, il combine le meilleur des technologies existantes avec des ruptures matérielles significatives. Son corps en polyuréthane renforcé ne constitue pas seulement une prouesse technique, il offre des avantages opérationnels concrets : 19% plus léger que les composites traditionnels sans aucune perte de résistance, ce qui se traduit directement par une meilleure autonomie et une capacité d’emport accrue. Cette légèreté, combinée à une structure robuste, permet au drone d’atteindre des distances supérieures à 90 kilomètres tout en transportant une charge utile de 5,5 kilogrammes suffisante pour causer des dégâts significatifs.

Le système de lancement par catapulte élimine le besoin d’infrastructures complexes, rendant le déploiement possible pratiquement n’importe où. La navigation basée sur autopilote et GPS confère au Cooper une autonomie complète jusqu’à 35 kilomètres sans canal de communication externe, une caractéristique cruciale dans un environnement de guerre électronique intense. Sa compatibilité avec les stations de contrôle au sol existantes facilite son intégration dans l’infrastructure militaire ukrainienne sans nécessiter des investissements supplémentaires majeurs. Cette approche pragmatique démontre la maturité de l’industrie de défense ukrainienne qui pense non seulement en termes de performance pure mais aussi de déploiement opérationnel rapide et efficace.

Ce qui me fascine dans ces caractéristiques techniques, c’est cette approche systémique de l’innovation. L’Ukraine ne se contente pas de copier ce qui existe, elle réinvente chaque composant en fonction des réalités du terrain. Le polyuréthane n’est pas choisi par hasard : il répond à des contraintes précises de coût, de production et de performance. L’autonomie GPS n’est pas une gadget technologique : c’est une réponse directe à la guerre électronique russe. Cette capacité à penser l’innovation comme une solution à des problèmes concrets plutôt que comme une fin en soi, voilà peut-être le véritable secret de cette réussite ukrainienne.

La polyvalence opérationnelle comme force multiplicatrice

L’un des aspects les plus impressionnants du drone Cooper réside dans sa polyvalence opérationnelle. Contrairement à nombreux systèmes d’armes spécialisés, Cooper peut être équipé de différents types d’ogives : thermobariques pour les effets de souffle dévastateurs, explosives pour la destruction d’infrastructures, ou cumulatives pour pénétrer les blindages légers. Cette flexibilité transforme chaque plateforme en un système multi-missions capable de s’adapter aux exigences changeantes du champ de bataille. Un même drone peut être configuré pour frapper un centre de commandement, détruire un convoi logistique ou neutraliser une position d’artillerie, maximisant ainsi son efficacité tactique et stratégique.

Cette polyvalence s’étend également aux domaines d’emploi. Que ce soit pour des frappes de précision derrière les lignes ennemies, des missions de suppression de défenses aériennes, ou des opérations psychologiques visant à frapper les symboles du pouvoir russe, Cooper s’adapte. Sa portée de 90 kilomètres lui permet d’atteindre des objectifs stratégiques tout en restant hors de portée de nombreuses défenses russes. La capacité de production de masse, avec 200 coques possibles mensuellement dès maintenant, signifie que l’Ukraine peut envisager des opérations saturantes capables d’épuiser les défenses ennemies simplement par le volume des attaques.

Cette polyvalence me frappe comme une véritable révolution tactique. Fini l’époque où chaque arme avait une seule mission, un seul usage, une seule cible potentielle. Le drone Cooper incarne cette nouvelle philosophie militaire ukrainienne : la flexibilité maximale, l’adaptabilité constante, la capacité à frapper où ça fait mal, quand ça fait mal, comme ça fait mal. C’est presque comme si chaque drone ukrainien était devenu un problème insoluble pour les stratèges russes : comment se défendre contre une menace qui peut frapper n’importe quoi, n’importe comment, n’importe quand ?

Sources

Sources primaires

Taras Safronov, « Ukraine is Developing Shahed-Like Cooper Drone Made of Polyurethane », Militarnyi, 9 décembre 2025

Représentants de POLIFLY, exposition Brave1 Components, décembre 2025

Sources secondaires

« Can Iranian Drones Turn Russia’s Fortunes in the Ukraine War? », Council on Foreign Relations, 2023

« Drone superpower: Ukrainian wartime innovation offers lessons for NATO », Atlantic Council, 2025

« Innovation In The Arsenal: What Ukraine Is Teaching America’s Defense Manufacturers », Forbes, décembre 2025

Ce contenu a été créé avec l'aide de l'IA.

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